Les causes de la désaffection pour l'imaginaire en France
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C'est pas vraiment un débat, tout juste un constat : en tant qu'éditeur, malgré mes AT et mes efforts de communication, je n'ai quasiment pas reçu de manuscrit de roman de SF durant toute ma période d'activité ! Mais encore une fois, je parle de SF, pas de fantasy, de fantastique, ni d'autre genre en vogue actuellement (et dont j'avais proscrit la réception).
Quant aux recueils de nouvelles, je sais qu'ils ne se vendent pas (et que les éditeurs ne s'y hasardent pas trop), mais il n'empêche qu'on publie beaucoup de textes courts : à voir tous les AT pour des webzines, des concours et des anthologies thématiques. Les auteurs francophones, qui savent pertinemment qu'ils ne gagneront pas un rond avec l'écriture, en viennent à se satisfaire de ce genre de publication...
Quant aux recueils de nouvelles, je sais qu'ils ne se vendent pas (et que les éditeurs ne s'y hasardent pas trop), mais il n'empêche qu'on publie beaucoup de textes courts : à voir tous les AT pour des webzines, des concours et des anthologies thématiques. Les auteurs francophones, qui savent pertinemment qu'ils ne gagneront pas un rond avec l'écriture, en viennent à se satisfaire de ce genre de publication...
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Disons que c'est le lien que j'ai du mal à faire. Il existe peut être des auteurs qui préfèrent rester dans le domaine de la nouvelle plutôt que d'essuyer des refus avec des romans mais je ne sais pas s'ils sont vraiment nombreuxstam+ a écrit :Quant aux recueils de nouvelles, je sais qu'ils ne se vendent pas (et que les éditeurs ne s'y hasardent pas trop), mais il n'empêche qu'on publie beaucoup de textes courts : à voir tous les AT pour des webzines, des concours et des anthologies thématiques. Les auteurs francophones, qui savent pertinemment qu'ils ne gagneront pas un rond avec l'écriture, en viennent à se satisfaire de ce genre de publication...

Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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Je crois surtout que les auteurs préfèrent envoyer tous leurs manuscrits aux mêmes éditeurs. Il n'y a qu'à voir le nombre de manuscrits reçus par Philippe Ward chez Rivière Blanche par exemple.
Les nouveaux éditeurs sont moins sollicités que les éditeurs ayant déjà un passé. Je pense que pour lancer une collection au départ cela se fait avec des auteurs de son réseau. Et une fois que l'on a trois ou quatre titres publiés les auteurs s'intéresseront à l'éditeur.
Les nouveaux éditeurs sont moins sollicités que les éditeurs ayant déjà un passé. Je pense que pour lancer une collection au départ cela se fait avec des auteurs de son réseau. Et une fois que l'on a trois ou quatre titres publiés les auteurs s'intéresseront à l'éditeur.
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Oui, c'est ça, c'est le confort de l'habitude.Fabien Lyraud a écrit :Je crois surtout que les auteurs préfèrent envoyer tous leurs manuscrits aux mêmes éditeurs. Il n'y a qu'à voir le nombre de manuscrits reçus par Philippe Ward chez Rivière Blanche par exemple.
Les nouveaux éditeurs sont moins sollicités que les éditeurs ayant déjà un passé. Je pense que pour lancer une collection au départ cela se fait avec des auteurs de son réseau. Et une fois que l'on a trois ou quatre titres publiés les auteurs s'intéresseront à l'éditeur.
C’est probable bien qu’incompréhensible, car, désormais, il est plus simple (et surtout moins onéreux) de faire parvenir ses manuscrits à un grand nombre d'éditeurs (d'ailleurs, la plupart d'entre eux, même les plus importants, refusent carrément les soumissions de textes imprimés et exigent des fichiers informatiques).
Un auteur qui sait qu'il a environ 1 chance sur 20 d'avoir une réponse (je ne parle même pas d'une réponse positive !) pourrait donc être tenté de solliciter un petit éditeur, ou un éditeur débutant, en réfléchissant qu'il aura plus de chance avec celui-ci qu'avec un gros éditeur (qui reçoit effectivement des centaines de manuscrits chaque année) et qu'en étoffant son catalogue d'auteurs, cette petite maison d'édition pourra finalement se faire un nom... Mais, apparemment, c'est pas comme ça que ça marche.
Un auteur qui sait qu'il a environ 1 chance sur 20 d'avoir une réponse (je ne parle même pas d'une réponse positive !) pourrait donc être tenté de solliciter un petit éditeur, ou un éditeur débutant, en réfléchissant qu'il aura plus de chance avec celui-ci qu'avec un gros éditeur (qui reçoit effectivement des centaines de manuscrits chaque année) et qu'en étoffant son catalogue d'auteurs, cette petite maison d'édition pourra finalement se faire un nom... Mais, apparemment, c'est pas comme ça que ça marche.

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C'est surtout la peur du flop qui le détourne des petits éditeurs.Mais, apparemment, c'est pas comme ça que ça marche.
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Faudrait faire une liste de ces petits éditeurs méconnus.stam+ a écrit :C’est probable bien qu’incompréhensible, car, désormais, il est plus simple (et surtout moins onéreux) de faire parvenir ses manuscrits à un grand nombre d'éditeurs (d'ailleurs, la plupart d'entre eux, même les plus importants, refusent carrément les soumissions de textes imprimés et exigent des fichiers informatiques).
Un auteur qui sait qu'il a environ 1 chance sur 20 d'avoir une réponse (je ne parle même pas d'une réponse positive !) pourrait donc être tenté de solliciter un petit éditeur, ou un éditeur débutant, en réfléchissant qu'il aura plus de chance avec celui-ci qu'avec un gros éditeur (qui reçoit effectivement des centaines de manuscrits chaque année) et qu'en étoffant son catalogue d'auteurs, cette petite maison d'édition pourra finalement se faire un nom... Mais, apparemment, c'est pas comme ça que ça marche.
Il y en a une ici :
http://zordar.over-blog.com/page-1428814.html
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