Les femmes de Conan
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Finalement, la différence entre l'époque de Conan et l'époque contemporaine, c'est l'industrie textile.
Comme quoi, la liberté d'une femme tient à une grosse parka bien chaude.
Comme quoi, la liberté d'une femme tient à une grosse parka bien chaude.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Je prends aussi !
Et, pour ce qui est des illustration, je dois dire que j'ai toujours aimé celles où l'on voit la donzelle accrochée aux cuisses colossales du Cimmérien, ou mieux encore, celles où le gros barbare emporte la frêle naïade à la blancheur de crème sous son bras musculeux, un peu comme un bucheron revenant de la forêt, mais en plus classe.
Et, pour ce qui est des illustration, je dois dire que j'ai toujours aimé celles où l'on voit la donzelle accrochée aux cuisses colossales du Cimmérien, ou mieux encore, celles où le gros barbare emporte la frêle naïade à la blancheur de crème sous son bras musculeux, un peu comme un bucheron revenant de la forêt, mais en plus classe.
Hop : Cédric FERRAND, Wastburg
Haha ! Alors Sancha, c'est une pucelle qui s'est fait enlever et violer par un pirate. Le bateau mouille devant une île luxuriante, tout l'équipage débarque sauf Sancha mais elle s'en fout, elle « se débarrasse de son vêtement », nage jusqu'à la plage, « sautille car le sable chatouille ses doigts de pieds » et tombe, paf ! Sur le cadavre du pirate que Conan vient de dessouder.
« Elle ressentit au moins ce que toute femme peut ressentir en apercevant le cadavre de l'homme qui a été le premier à la posséder. » Dommage qu'Howard soit mort, j'aurais adoré lui enfoncer un balai dans le cul, qu'il tombe amoureux de moi.
Bon, ensuite, il y a l'épisode homosexuel, avec un adolescent « nu et recroquevillé » qui se fait torturer par des noirs, et Sancha qui se recroqueville et s'exclame « Oh ! Oh ! Oh ! » en "frémissant d'épouvante" mais bon, j'ai faim.
« Elle ressentit au moins ce que toute femme peut ressentir en apercevant le cadavre de l'homme qui a été le premier à la posséder. » Dommage qu'Howard soit mort, j'aurais adoré lui enfoncer un balai dans le cul, qu'il tombe amoureux de moi.
Bon, ensuite, il y a l'épisode homosexuel, avec un adolescent « nu et recroquevillé » qui se fait torturer par des noirs, et Sancha qui se recroqueville et s'exclame « Oh ! Oh ! Oh ! » en "frémissant d'épouvante" mais bon, j'ai faim.
Il est frappant de voir comme ces écrivians (je parle des auteurs de pulps 1920-30) travaillaient en construisant des images (ou au moins, travaillaient à susciter celles-ci dans la tête (d'épingle? hum...) de leurs lecteurs).
Il est frappant aussi de voir à quel point Frank Frazetta domine dans la représentation des howarderies. Certains passionnés ne jurent que par lui, et il faut admettre qu'il y a entre Howard et Frazetta une adéquation exceptionnelle.
Oncle Joe
Il est frappant aussi de voir à quel point Frank Frazetta domine dans la représentation des howarderies. Certains passionnés ne jurent que par lui, et il faut admettre qu'il y a entre Howard et Frazetta une adéquation exceptionnelle.
Oncle Joe
Ma lecture de Conan est un peu lointaine mais en tout cas je ne me suis jamais autant marré qu'en lisant l'énumération tout à coup grotesque faite par Katioucha ! Plusieurs options : mon cerveau de mâle (adolescent à l'époque ?) n'a rien trouvé de choquant dans ces descriptions - mon cerveau de mâle s'est concentré sur les prouesses du gros balèze avec l'épée plus que sur sa suivante dénudée - je n'avais pas fait ce travail de sélection qui rend les situations des héroïnes peu reluisantes ... et quelques autres causes possibles dont alzheimer précoce ou machisme de base !Katioucha a écrit : Bon, vous voulez Sancha, qui « étire son corps souple » en n'ignorant pas que « son court vêtement de soie ne dissimule guère ses formes voluptueuses » ou vous en avez assez ?
La ficelle éditoriale est un peu grosse (pour attirer du lecteur il faut de la meuf) mais quand on jette un oeil à certaines séries actuelles, on constate qu'elle sert toujours... Elle tend peut-être à s'équilibrer avec la montée en puissance du marché "féminin" et l'apparition de beaux éphèbes ?
Conclusion :ouais on veut bien Sancha et les autres !!
Est-il imaginable que Dieu ait pu, par rancune, créer l'homme à son image dans le seul but de le rendre fou ?
Edgar Allan Poe
Mon site : http://www.outretemps.com/
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Non. Et de toute manière, au lit, vous avez les pieds et les mains froides. C'est vous qui faites frissonner.Katioucha a écrit :Mais franchement, vous pensez que si je me mets à frissonner et à chuchoter en permanence, je vais *vraiment* emballer comme une bête ?
(Non, juste, je me renseigne)
(je refuse de servir de bouillotte humaine)
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Mince t'as été plus rapide que moi ! Je n'avais pas vu ton post quand j'ai envoyé le mien... Merci d'avoir satisfait ma curiosité ! (pour Howard, la profanation de cadavre et la sodomie post mortem avec ou sans balai ne t'attirera que des ennuis !)Katioucha a écrit :Haha ! Alors Sancha, c'est une pucelle qui s'est fait enlever et violer par un pirate. Le bateau mouille devant une île luxuriante, tout l'équipage débarque sauf Sancha mais elle s'en fout, elle « se débarrasse de son vêtement », nage jusqu'à la plage, « sautille car le sable chatouille ses doigts de pieds » et tombe, paf ! Sur le cadavre du pirate que Conan vient de dessouder.
« Elle ressentit au moins ce que toute femme peut ressentir en apercevant le cadavre de l'homme qui a été le premier à la posséder. » Dommage qu'Howard soit mort, j'aurais adoré lui enfoncer un balai dans le cul, qu'il tombe amoureux de moi.
Bon, ensuite, il y a l'épisode homosexuel, avec un adolescent « nu et recroquevillé » qui se fait torturer par des noirs, et Sancha qui se recroqueville et s'exclame « Oh ! Oh ! Oh ! » en "frémissant d'épouvante" mais bon, j'ai faim.
Est-il imaginable que Dieu ait pu, par rancune, créer l'homme à son image dans le seul but de le rendre fou ?
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Le seul texte qui m'avait choqué quant à l'utilisation de la femme c'était "la vallée des femmes perdues" que j'avais sans doute lors de mon adolescence trouvé extrêmement caricatural. Le reste passait assez bien
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Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
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- Don Lorenjy
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Merci Katioucha pour le florilège. J'aurais dû lire les Conan quand j'étais ado, ça m'aurait forgé la testostérone, au lieu de bêtement continuer à respecter les dames comme de vrais humains debout.
J'ai remarqué aussi l'expression "ses jointures blanchirent" souvent dans des romans anglo-saxons (même chez Steinbeck), pour exprimer une tension nerveuse contenue. J'ai regardé, même quand je serre très fort mes petits poings, mes articulations ne blanchissent pas. Alors... curieux.Lensman a écrit :Personnellement, c'est l'expression "se tordre les mains" que je trouve amusante. On la rencontre d'ailleurs un peu partout, et je me demande d'où ça vient (l'idée de "se tordre les mains" quand on rencontre un problème, ou pour exprimer une contrariété, me parait extrêmement curieuse...)
...
Oncle Joe
Modifié en dernier par Don Lorenjy le ven. oct. 24, 2008 12:25 pm, modifié 1 fois.
Les marques Don Lorenjy et Don Lo sont retirées des rayons
- orcusnf
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oh non, elles sont plutôt dominatrices les femmes dans la nef d'ishtar non ?rmd a écrit :Kat, tu pourrais nous faire "la nef d'ishtar" d'abraham merritt ? Dans mon souvenir, ca vaut son pesant d'or.
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire
- dracosolis
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y'a "Misandra"Fabien Lyraud a écrit :Le seul texte qui m'avait choqué quant à l'utilisation de la femme c'était "la vallée des femmes perdues" que j'avais sans doute lors de mon adolescence trouvé extrêmement caricatural. Le reste passait assez bien
Misandra c'était quelque chose
d'ailleurs à la fin ils finissent par se faire sauter
à la grenade à fragmentation
oh ouéorcusnf a écrit :oh non, elles sont plutôt dominatrices les femmes dans la nef d'ishtar non ?rmd a écrit :Kat, tu pourrais nous faire "la nef d'ishtar" d'abraham merritt ? Dans mon souvenir, ca vaut son pesant d'or.
le début :
je te bourerai salope !
dit le héros
des queues maries
dit l'héroïne
la fin :
je te prends machine
dit le héros
non non je me donne
dit l'héroine
non non je te prends
répond le mec
ah bon ok
gémit la dame.
une vraie reine
Ben "La nef d'ishtar", je ne l'ai pas sous la main, hélas.
N'empêche, on dirait un peu Barbara Cartland, la fin. "Il la maitrisa sans peine, s'abreuvant au nectar de ses lèvres [...] jusqu'à ce que les bras qui luttaient contre lui cessent de se débattre pour venir s'entourer autour de son cou de taureau" (C'est quand même pas terriblement écrit) et
FIN
Le SAV est inexistant, quoi.
N'empêche, on dirait un peu Barbara Cartland, la fin. "Il la maitrisa sans peine, s'abreuvant au nectar de ses lèvres [...] jusqu'à ce que les bras qui luttaient contre lui cessent de se débattre pour venir s'entourer autour de son cou de taureau" (C'est quand même pas terriblement écrit) et
FIN
Le SAV est inexistant, quoi.