Bon, le truc du "héros ado" ne m'a jamais attiré non plus (je suis moi aussi un ancien Moraniste); ce que j'apprécie dans la phrase de RAH, c'est qu'il dit "écrire (le reste) exactement de la même manière que pour un roman adulte" autrement dit: pas de saut de qualité ou d'exigence quant aux capacités du lecteur.Lensman a écrit :C'est amusant, parce que cet aspect me gênait (un peu) dans les romans d'Heinlein. Il faut dire que je suis passé par la lecture de Bob Morane. Le héros n'était pas spécialement jeune. D'ailleurs, j'ai toujours fui les héros ou les séries où le personnage ou les personages étaient jeunes (club de ceci, groupe de celà...)... ça ne m'a jamais plu. Je me souviens que j'avais (un peu) hésité à lire "L'écolier invisible" parce qu'il y avait le mot "écolier"... Bah, ça m'a quand même plu, après... mais ça a freiné mon élan.bormandg a écrit :La transition est certainement assez facile entre les "juveniles" de Heinlein et ses "adult stories", vu la règle de RAH (rappel très approximatif): "Pour écrire ujn roman jeunesse, vous prenez un héros de l'âge des lecteurs, et vous écrivez le reste exactement de la même manière que pour un roman adulte"Hoêl a écrit :Van Vogt lui avait fait le même effet alors qu'il a dévoré plusieurs romans d'Heinlein comme L'orphelin des étoiles etc...
Mais bon, là, je dois être atypique (mais dans Verne, parmi mes toutes premières lectures -Vingt mille lieues sous les mers - les héros ne sont pas spécialement jeunes, en tout cas pas adolescents).
Oncle Joe
Même si on peut se demander si lui-même a totalmement respecté cette "règle"...
