SF et homosexualité féminine
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dans mes bras, Seb !!!
je suis chargée de faire la chronique de Raven et c'est exactement ce que j'en aie pensé !!
en ligne la semaine prochaine si mon boulot m'en laisse le temps !!
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I have a cunning plan
"Je me suis permis de féconder votre caviar" docteur Zoiberg - futurama
Venez découvrir mon univers: www.domaine-cypreyhall.com
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Mis à part les scènes dignes du dimanche soir sur M6, je n'ai guère trouvé de quoi m'enthousiasmer dans ces deux premiers volumes. Pour résumer, tout est très convenu. Certes, Holdstock nous met en garde dans sa préface mais il aurait pu faire l'effort de redonner un peu de volume, un peu d'intérêt aux codes du genre.
Venant d'un auteur que j'admire profondément pour l'élégance touchante de sa prose et la beauté de son imagianire, la chose est navrante.
J'ai hâte de voir ta chronique sur le sujet Céline.
Venant d'un auteur que j'admire profondément pour l'élégance touchante de sa prose et la beauté de son imagianire, la chose est navrante.

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- dortmunder
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Pour répondre à la question d'Ak et enrichir la liste des textes cités, une nouvelle de Jean-Pierre Andrevon, L'enclave à éclipses.
au passage, je trouve dommage de réduire la question posée à du cul, l'évocation de l'homosexualité, masculine ou féminine, dans la sf n'a rien d'anecdotique quand une bonne part des lecteurs du genre estiment que c'est le genre du "et si"
l'intelligence et la finesse dont Le Guin fait preuve dans ses textes est un véritablement questionnement du la vie en société/la vie en communauté et les variantes qui "et si" y sont développées
au passage, je trouve dommage de réduire la question posée à du cul, l'évocation de l'homosexualité, masculine ou féminine, dans la sf n'a rien d'anecdotique quand une bonne part des lecteurs du genre estiment que c'est le genre du "et si"
l'intelligence et la finesse dont Le Guin fait preuve dans ses textes est un véritablement questionnement du la vie en société/la vie en communauté et les variantes qui "et si" y sont développées
L'homosexualité (féminine et masculine) est également traitée dans les héraults de Valdemar (c'est de la fantasy, je sais).
Mais là encore, le sujet n'est pas abordé directement, c'est la société qui permet ce type d'union, pouvant parfois meme être des trios (3 femmes il me semble).
Dans ces livres justement la société des héraults est souvent qualifiée de débauchée car elle autorise ces relations ...
Mais là encore, le sujet n'est pas abordé directement, c'est la société qui permet ce type d'union, pouvant parfois meme être des trios (3 femmes il me semble).
Dans ces livres justement la société des héraults est souvent qualifiée de débauchée car elle autorise ces relations ...
[quote="Seb"]Mis à part les scènes dignes du dimanche soir sur M6, je n'ai guère trouvé de quoi m'enthousiasmer dans ces deux premiers volumes. Pour résumer, tout est très convenu. Certes, Holdstock nous met en garde dans sa préface mais il aurait pu faire l'effort de redonner un peu de volume, un peu d'intérêt aux codes du genre.
J'ai lu toutes la saga des Ravens et les scènes de cul ne mon pas marqué.Ce sont des livres qui se lisent facilement avec des moments marrants, mais voir du cul dedans ???
Sinon, pour en revenir sur le sujet, il y a la saga Vorgosigan de Lois McMaster Bujold où un des personnages est Hermaphrodite.

J'ai lu toutes la saga des Ravens et les scènes de cul ne mon pas marqué.Ce sont des livres qui se lisent facilement avec des moments marrants, mais voir du cul dedans ???
Sinon, pour en revenir sur le sujet, il y a la saga Vorgosigan de Lois McMaster Bujold où un des personnages est Hermaphrodite.

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Merci, Dortmunderdortmunder a écrit : au passage, je trouve dommage de réduire la question posée à du cul, l'évocation de l'homosexualité, masculine ou féminine, dans la sf n'a rien d'anecdotique quand une bonne part des lecteurs du genre estiment que c'est le genre du "et si"l'intelligence et la finesse dont Le Guin fait preuve dans ses textes est un véritablement questionnement du la vie en société/la vie en communauté et les variantes qui "et si" y sont développées
Je peux rajouter du Heinlein (comme ca, au débotté, l'héroïne de Vendredi est bi très pratiquante, mais il doit y en avoir d'autres).
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Et si j'ai bonne mémoire, il y a une scène à 3 dans Les oiseaux de Lumière de Ligny (mais si j'ai bonne mémoire aussi il y en a un des trois qui change de sexe en cours de route...). Mais ce n'est qu'une scène de cul et pas franchement un thème général sur les Lesbiennes. A noter que l'homosexualité masculine n'est guère représentée non plus... La SF et la Fantasy semble hétéro...
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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- Eric
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L'évolution de la sexualité est un champ d'investigation comme un autre, et qui peut parfois être très bien amené. Je pense par exemple à l'incompréhension du héros de La Guerre eternelle, quand son hétérosexualité fini par le faire passer pour un déviant.
Le problème, c'est que l'homosexualité féminine n'est la plupart du temps qu'un symptome de manque de maturité chez des auteurs dont on sent ou la frustration ou le cynisme à titiller les pulsions d'un lectorat qu'il présume prêts à s'échauffer les gonades avec ce genre de scène ou de sous-entendus.
Je dirais que dès lors que cela ne sert en rien l'action, c'est nul et non avenu.
Le problème, c'est que l'homosexualité féminine n'est la plupart du temps qu'un symptome de manque de maturité chez des auteurs dont on sent ou la frustration ou le cynisme à titiller les pulsions d'un lectorat qu'il présume prêts à s'échauffer les gonades avec ce genre de scène ou de sous-entendus.
Je dirais que dès lors que cela ne sert en rien l'action, c'est nul et non avenu.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
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A moins que le sexe ne permette à l'auteur d'approfondir la personnalité de son héros...Eric a écrit :Je dirais que dès lors que cela ne sert en rien l'action, c'est nul et non avenu.
Hum...
est-ce seulement possible ? Est-ce que ça amène un plus dans la connaissance psychologique du personnage ?
Jérôme
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- Eric
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Oui, ça peut, sans même aller jusqu'à American Psycho qui ne se définit que par ses déviances sexuelles.
Mais je pense à un personnage de Howard Hendrix dans Orbital Park qui fantasme sur les bagarres de femmes, et a tout une pornothèque de girlfight. C'est un des rares trucs bien amené dans ce bouquin, mais ça donne une dimension tout à fait particulière au personnage.
Mais je pense à un personnage de Howard Hendrix dans Orbital Park qui fantasme sur les bagarres de femmes, et a tout une pornothèque de girlfight. C'est un des rares trucs bien amené dans ce bouquin, mais ça donne une dimension tout à fait particulière au personnage.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
ZarthArn a écrit :c'est surtout dans le deuxième tome (à partir des pages 90) !! j'ai même quoté des passages dans ma chronique (bientot en ligne j'espère). C'est surtout que ces scènes n'ont aucun intéret et sont mal écrites en plus (style film de M6 du dimanche comme le dit Seb). Des moments marants dans Raven ?Seb a écrit :Mis à part les scènes dignes du dimanche soir sur M6, je n'ai guère trouvé de quoi m'enthousiasmer dans ces deux premiers volumes. Pour résumer, tout est très convenu. Certes, Holdstock nous met en garde dans sa préface mais il aurait pu faire l'effort de redonner un peu de volume, un peu d'intérêt aux codes du genre.![]()
J'ai lu toutes la saga des Ravens et les scènes de cul ne mon pas marqué.Ce sont des livres qui se lisent facilement avec des moments marrants, mais voir du cul dedans ???
Sinon, pour en revenir sur le sujet, il y a la saga Vorgosigan de Lois McMaster Bujold où un des personnages est Hermaphrodite.dans les deux premiers ? tu peux me rafraichir la mémoire please ?
I have a cunning plan
"Je me suis permis de féconder votre caviar" docteur Zoiberg - futurama
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+1Eric a écrit :Le problème, c'est que l'homosexualité féminine n'est la plupart du temps qu'un symptome de manque de maturité chez des auteurs dont on sent ou la frustration ou le cynisme à titiller les pulsions d'un lectorat qu'il présume prêts à s'échauffer les gonades avec ce genre de scène ou de sous-entendus.
Et bien souvent, la seule chose qui est utilisée/developpée, c'est la fin du mot : homo-sexualité.
A moins que vous n'ayez des contres exemples où l'homosexualité serait un trait de caractère du héros (héroïne), sans pour autant que le côté sexuel soit exploité à outrance ?
Exemple en BD : dans les Eternels, le meilleur ami de l'héroïne est un flic Kabyle homo. Les seules choses que l'on voit, c'est qu'il se retourne sur un mec, ou alors qu'il essaye de planquer son petit ami dans le placard parce que sa vieille mère débarque à l'improviste.
C'est léger, amusant, et ça reste secondaire. C'est donc un trait de caractère su personnage, sans que ça soit "lourd".
Pour l'homosexualité masculine : chez Poppy Z. Brite, notamment dans les romans et nouvelles du cycle "Liquor".Wildcat a écrit :A moins que vous n'ayez des contres exemples où l'homosexualité serait un trait de caractère du héros (héroïne), sans pour autant que le côté sexuel soit exploité à outrance ?
Je dirais aussi Lestat et Louis, des romans d'Anne Rice. (vous pas taper moi, moi y en a juste vouloir participer)Mélanie a écrit :Pour l'homosexualité masculine : chez Poppy Z. Brite, notamment dans les romans et nouvelles du cycle "Liquor".Wildcat a écrit :A moins que vous n'ayez des contres exemples où l'homosexualité serait un trait de caractère du héros (héroïne), sans pour autant que le côté sexuel soit exploité à outrance ?