Mystification extraterrestre et science-fiction
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Tiens, l'argument statistique pour la vie intelligente extra-terrestre... je croyais qu'il était tombé depuis l'équation de Drake ?
D'autre part, est-ce que quelqu'un a lu le bouquin de Gene Bylinski, la vie dans l'univers de Darwin ?
J'ai découvert son existence dans le télérama HS sur Darwin cette année, et ça a l'air intéressant... apparemment il conclut malgré tout sur une interrogation : "la vie intelligente existe-t-elle sur terre ?"
D'autre part, est-ce que quelqu'un a lu le bouquin de Gene Bylinski, la vie dans l'univers de Darwin ?
J'ai découvert son existence dans le télérama HS sur Darwin cette année, et ça a l'air intéressant... apparemment il conclut malgré tout sur une interrogation : "la vie intelligente existe-t-elle sur terre ?"
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"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
"Il aura fallu des millions d'années à l'espèce humaine pour descendre des arbres et seulement dix de plus pour se mettre en vitrine." R. Powers
Il faut bien se méfier des statistiques faites avec d'excellents outils mathématiques, mais que l'on applique sur un corpus qui est du n'importe quoi...Sylvaner a écrit :Tiens, l'argument statistique pour la vie intelligente extra-terrestre... je croyais qu'il était tombé depuis l'équation de Drake ?
D'autre part, est-ce que quelqu'un a lu le bouquin de Gene Bylinski, la vie dans l'univers de Darwin ?
J'ai découvert son existence dans le télérama HS sur Darwin cette année, et ça a l'air intéressant... apparemment il conclut malgré tout sur une interrogation : "la vie intelligente existe-t-elle sur terre ?"
Oncle Joe
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C'est tout à fait exact. Mais Jacques Vallée, alias Jérôme Sériel, est plutôt un informaticien.Lensman a écrit : sur l'ufologie, tu peux ajouter Jacques Vallée (alias Jérôme Sériel en SF) que tu connais aussi assez bien, je crois.
Donc, ce n'est pas un scientifique. Et il m'a exposé des idées bizarres sur l'énergie du vide.
À part ça, il est charmant et il est grand dommage qu'il n'ait pas continué à écrire de la sf.
Sur les soucoupes, je n'ai jamais vraiment su ce qu'il en pensait. Je suis à peu près sûr qu'il partageait l'opinion de Bergier qu'Oncle Joe a citée: des hallucinations provoquées par des ET.
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Oui, je l'ai lu. C 'est même moi qui l'ai publié en français chez Laffont.Sylvaner a écrit :Tiens, l'argument statistique pour la vie intelligente extra-terrestre... je croyais qu'il était tombé depuis l'équation de Drake ?
D'autre part, est-ce que quelqu'un a lu le bouquin de Gene Bylinski, la vie dans l'univers de Darwin ?
J'ai découvert son existence dans le télérama HS sur Darwin cette année, et ça a l'air intéressant... apparemment il conclut malgré tout sur une interrogation : "la vie intelligente existe-t-elle sur terre ?"
Sans grand succès.
- Eons
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L'un n'empêche pas l'autre !Gérard Klein a écrit :Mais Jacques Vallée, alias Jérôme Sériel, est plutôt un informaticien.
Donc, ce n'est pas un scientifique.
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Bonjour,Gérard Klein a écrit :Mais Jacques Vallée, alias Jérôme Sériel, est plutôt un informaticien.
Donc, ce n'est pas un scientifique. Et il m'a exposé des idées bizarres sur l'énergie du vide.
Je crois que j'ai manqué un épisode car je ne comprends pas cette assertion. Il y a sûrement une explication logique à cette incompréhension, mais je me permettrai tout de même de défoncer une porte ouverte en disant qu'un informaticien est un spécialiste de l'informatique, science du traitement de l'information, et mérite donc d'être considéré comme un scientifique de cette science, comme un scientifique à part entière.
Et tout comme l'information informatique ne s'assimile pas à l'information quantique - même à l'aube des ordinateurs quantiques -, l'informaticien n'est pas tenu d'être physicien, même s'il peut apporter sa compétence à ce domaine pour l'un et être un transfuge de sa discipline pour l'autre.
Les informaticiens sont des techniciens, pas des scientifiques, à part quelques uns dans certains labos de recherche. Je veux dire par là qu'il ne fait qu'appliquer des méthodes déjà connues, la part de recherche faite selon une démarche scientifique est très faible dans la majeure partie des activités d'un informaticien.neocobalt a écrit : Je crois que j'ai manqué un épisode car je ne comprends pas cette assertion. Il y a sûrement une explication logique à cette incompréhension, mais je me permettrai tout de même de défoncer une porte ouverte en disant qu'un informaticien est un spécialiste de l'informatique, science du traitement de l'information, et mérite donc d'être considéré comme un scientifique de cette science, comme un scientifique à part entière.
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
Je ne comprends guère plus, rmd, même si ma compréhension de technicien a tout de même progressé grâce à ce point de vuermd a écrit :Les informaticiens sont des techniciens, pas des scientifiques, à part quelques uns dans certains labos de recherche. Je veux dire par là qu'il ne fait qu'appliquer des méthodes déjà connues, la part de recherche faite selon une démarche scientifique est très faible dans la majeure partie des activités d'un informaticien.neocobalt a écrit : Je crois que j'ai manqué un épisode car je ne comprends pas cette assertion. Il y a sûrement une explication logique à cette incompréhension, mais je me permettrai tout de même de défoncer une porte ouverte en disant qu'un informaticien est un spécialiste de l'informatique, science du traitement de l'information, et mérite donc d'être considéré comme un scientifique de cette science, comme un scientifique à part entière.

Je citerai Eons : "L'un n'empêche pas l'autre !"
PS : j'ai souligné
Faudrait aussi définir le mot "scientifique", je suis informaticien dans un labo de recherche et j'ai suivi un cursus "scientifique". Est-ce que l'absence de recherche et le côté "technicien" enlève le côté scientifique ? Et même dans ce cas il faut définir ce qu'est la recherche. Parce que si on limite ça à la recherche fondamentale c'est assez limité, dans ce cas le chimiste qui se contente de changer les dosages d'un médicament n'est qu'un technicien vu qu'il n'utilise que des molécules connuesneocobalt a écrit :Je ne comprends guère plus, rmd, même si ma compréhension de technicien a tout de même progressé grâce à ce point de vuermd a écrit :Les informaticiens sont des techniciens, pas des scientifiques, à part quelques uns dans certains labos de recherche. Je veux dire par là qu'il ne fait qu'appliquer des méthodes déjà connues, la part de recherche faite selon une démarche scientifique est très faible dans la majeure partie des activités d'un informaticien.neocobalt a écrit : Je crois que j'ai manqué un épisode car je ne comprends pas cette assertion. Il y a sûrement une explication logique à cette incompréhension, mais je me permettrai tout de même de défoncer une porte ouverte en disant qu'un informaticien est un spécialiste de l'informatique, science du traitement de l'information, et mérite donc d'être considéré comme un scientifique de cette science, comme un scientifique à part entière.et si je suis d'accord pour l'essentiel en ce qui concerne l'activité de l'informaticien moyen. Toutefois, celui qui fait de la recherche est-il un scientifique ou un chercheur ? Le fait pour l'informaticien de ne pas faire de la recherche lui retire-t-il pour autant son badge de scientifique ?
Je citerai Eons : "L'un n'empêche pas l'autre !"
PS : j'ai souligné

Bon je force un peu le trait et ce n'est qu'une question de sémantique... et après je ne m'offusque pas qu'on puisse considérer un informaticien comme non scientifique

Vinze 101010
In theory there's no difference between theory and practice, but in practice there is.
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- bormandg
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Faudrait quand même pas confondre "savant" et "scientifique"! Parce que ne pas être un savant, cela s'applique aux techniciens et utilisateurs de la science; tandis que ne pas être scientifique ne s'applique, à mon avis, qu'aux esotéristes et mystiques superstitieux et irrationnels! Même si cette catégorie dépasse 90% de la population dans les pays évolués (et 99% dans d'autres).Vinze a écrit : Bon je force un peu le trait et ce n'est qu'une question de sémantique... et après je ne m'offusque pas qu'on puisse considérer un informaticien comme non scientifique

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Peut-être qu'il faut s'interroger sur la spécificité des sciences expérimentales. Au fond, on s'aperçoit que quand on parle science, on comprend souvent science expérimentale.
Un mathématicien est-il un scientifique? au fond, il ne fait qu'utiliser la logique, que lui importe le monde réel physique?
Oncle Joe
Un mathématicien est-il un scientifique? au fond, il ne fait qu'utiliser la logique, que lui importe le monde réel physique?
Oncle Joe
"irrationnel" , je veux bien et même le revendique ! Mais "ésotériste" , "mystique" et "superstitieux" , là , je sors les griffes !bormandg a écrit :Faudrait quand même pas confondre "savant" et "scientifique"! Parce que ne pas être un savant, cela s'applique aux techniciens et utilisateurs de la science; tandis que ne pas être scientifique ne s'applique, à mon avis, qu'aux esotéristes et mystiques superstitieux et irrationnels! Même si cette catégorie dépasse 90% de la population dans les pays évolués (et 99% dans d'autres).Vinze a écrit : Bon je force un peu le trait et ce n'est qu'une question de sémantique... et après je ne m'offusque pas qu'on puisse considérer un informaticien comme non scientifique
Un non-scientifique fier de l'être !

"Tout est relatif donc rien n'est relatif !"
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Tout a fait !Les informaticiens sont des techniciens, pas des scientifiques, à part quelques uns dans certains labos de recherche. Je veux dire par là qu'il ne fait qu'appliquer des méthodes déjà connues, la part de recherche faite selon une démarche scientifique est très faible dans la majeure partie des activités d'un informaticien.
Ou je travaille, les informaticiens ne se posent pas de questions métaphysiques - ils ne cherchent pas a entrer dans des théories abstraites – l’important (pour eux) – c’est de faire fonctionner les systèmes (ou les logiciels) et de satisfaire les clients – point ! – c’est aussi ce que leurs demande leurs employeurs.
C’est du moins comme ça dans la majorité des SSII que je connais – on est loin de l’informaticien génial colporté par le cinéma.
Les seuls endroits ou cela pourrait être différent, c’est peut-être la ou l’on fait de la recherche (et encore) – mais c’est un autre monde - marginal si on considère le nombre d’emplois.!
Tu confirmes sans le vouloir l'ambiguïté relevée par oncle Joe. Finalement, il n'y a pas de différence "ontologique" entre le théoricien et le technicien.Papageno a écrit :Tout a fait !Les informaticiens sont des techniciens, pas des scientifiques, à part quelques uns dans certains labos de recherche. Je veux dire par là qu'il ne fait qu'appliquer des méthodes déjà connues, la part de recherche faite selon une démarche scientifique est très faible dans la majeure partie des activités d'un informaticien.
Ou je travaille, les informaticiens ne se posent pas de questions métaphysiques - ils ne cherchent pas a entrer dans des théories abstraites – l’important (pour eux) – c’est de faire fonctionner les systèmes (ou les logiciels) et de satisfaire les clients – point ! – c’est aussi ce que leurs demande leurs employeurs.
C’est du moins comme ça dans la majorité des SSII que je connais – on est loin de l’informaticien génial colporté par le cinéma.
Les seuls endroits ou cela pourrait être différent, c’est peut-être la ou l’on fait de la recherche (et encore) – mais c’est un autre monde - marginal si on considère le nombre d’emplois.!
Ainsi, en Histoire, le "rôle" du technicien est assuré par l'archiviste-paléographe qui trie, organise et met à la disposition du "théoricien" qu'est l'historien les sources dont ce dernier aura besoin pour échaffauder ses hypothèses.
Mais dans les faits, beaucoup d'historiens sont eux-mêmes des "techniciens" qui maîtrisent parfaitement toute la chaîne documentaire qui va de la collecte des sources chez un particulier ou une administration jusqu'à sa mise en forme dans une édition critique. Quant aux "techniciens" que sont les archivistes, il n'est pas rare de les voir diriger des colloques, conduire des programmes de recherche et publier à tour de bras.
La différence n'est donc ni intellectuelle, ni fonctionnelle : elle tient essentiellement à l'usage qu'on fait des ressources humaines au sein d'une institution, à la rigidité de son organigramme et à l'activisme de ses cadres.