Ce week-end, j’ai lu “la vallée hors du temps”, une novella de Robert Silverberg. En gros, c’est l’histoire d’un groupe de personnes, humains et E.T. qui se retrouvent, pour des raisons mystérieuses, dans une vallée entourée d’un champ de force infranchissable (sauf en un point). Tant qu’ils restent dans cette vallée, ils se trouvent à l’abri des maladies et de la mort. Si l’un d’entre eux est tué, il ressuscite, s’il y a un blessé, ses blessures cicatrisent presque instantanément. Question nourriture, pas de problème non plus, à heures régulières, une « manne » tombe du ciel pour les sustenter.
Ca vous rappelle quelque chose ?
Nombre d’entre vous auront certainement fait le rapprochement avec la série « le monde du fleuve » de Philip José Farmer.
Alors une certaine question, qui me taraude l’esprit depuis pas mal de temps, a refait surface. Comment tracer la limite entre l’influence, le pastiche, l’hommage et le plagiat ? Entre "Le seigneur des anneaux" et "l'épée de Shannara" ?
Loin de moi l’idée de jeter la pierre à l’un ou l’autre de ces auteurs, dont j’admire l’œuvre depuis longtemps, (sauf pour l'épée de Shhhhh…) Mais quiconque s’est essayé à la création a pu se trouver un jour ou l'autre face à ce problème : on transpire sur une histoire, on la termine tant bien que mal, on la peaufine et, essayant modestement de dissimuler sa fierté derrière le prétexte d’une critique franche et sans détour, on la fait lire à un(e) pote(esse) qui vous rétorque sans pitié : « Ca a déjà été fait par Phil Dick (ou Iain Banks, ou Robert Sheckley, etc…)
Aaaaarrrrggghhhh !!!!!

Et vous, les amis, qu’en pensez-vous ?
Et même si vous n’en pensez rien (ce dont je doute), n’avez-vous jamais été troublés par ce genre de lectures (dans Hypérion, pour citer un exemple « au hasard ») ?
En avez-vous d’autres exemples à citer ?
Et finalement, est-ce que ça vous dérange vraiment ?
