Je dois être un peu comme Florent, je n'ai pas l'impression de ressentir, sauf très rarement , de l'"empathie" pour les personnages, dans une fiction. Mais sans doute faut-il regarder de plus près ce que l'on entend par "empathie" et "identification", je crois qu'on est loin de mettre la même chose derrière. Je ne dis pas que lorsque on déchire un livre du héros, ou on le prive de pâtisserie, je ne ressens pas quelque chose comme ça, fugitivement; c'est vrai! Mais je n'ai pas l'impression que ce soit ce que l'on entend vraiment par empathie ou identification. Cela dit, cela doit dépendre aussi de ce que l'on lit, et il se peut que mes lectures habituelles poussent peu à l'empathie.Sand a écrit :Pas tout à fait, l'identification dépend de la personnalité que l'auteur donne à ses personnages. Comme son nom l'indique, il faut qu'il y ait "identité" (ou suffisamment d'identité) entre le personnage et le lecteur.
Pas pour l'empathie, qui dépend à la fois des capacités du lecteur, et du talent de l'auteur à fournir des personnages suffisament consistants.
Mais bon c'est confus, et ça se recouvre souvent.
Et je continue de trouver très dommage de ne pas arriver, comme Florent, à s'identifier/empathiser avec les perso principaux "différents".
Oncle Joe