Ayerdhal dans Télérama
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- Roland C. Wagner
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Il existe un instrument de mesure inventé par le département de métrologie de l'université d'Arkham-sur-Cthulhu. Son efficacité a été maintes fois confirmée par l'expérience, mais on ne peut l'employer sur les auteurs vivants car il nécessite de découper le cerveau en fines lamelles qui sont ensuite analysées par l'appareil en question.
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Je suis complètement d'accord. Elle est purement factuelle. Elle ne permet d'en déduire rien d'autre que : 98% des auteurs ne vivent pas de leur plume.Eric a écrit :Elle ne mesure en aucun cas le talent, ou le succès mérité ou pas d'un auteur. Elle est purement factuelle.
- OK, ça veut dire quoi?
- Et bien, euh, comment dire, que 98% des auteurs ne vivent pas de leur plume.
- Ah d'accord. Et tu veux me faire comprendre quoi quand tu cites cette stat? C'est normal ou anormal, bien ou mal, légitime ou pas? Je dois m'en faire quelle opinion?
- Euh, c'est à dire, euh, et bien, euh, ce n'est pas le but de la mesure. Là, on mesure pour avoir une mesure, tu vois?
- Non
On doit pouvoir en trouver quelques uns pour lesquel ce serait faire un cadeau à l'humanité, pourtant, que de l'employer sur eux de leur vivant...Roland C. Wagner a écrit : mais on ne peut l'employer sur les auteurs vivants car il nécessite de découper le cerveau en fines lamelles
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Par elle-même, en effet. Mais je serais prêt à parier qu'un peu plus de traducteurs vivent de leur plume (et qu'un certain nombre des écrivains qui vivent de leur plume sont aussi traducteurs, ou journalistes). Et que 98% des éditeurs, et j'entends par là tous les personnels des maisons d'édition, vivent, eux, de la plume de ces mêmes auteurs... (Les 2% manquants, c'est pour tenir compte des faillites.)gutboy a écrit :Elle ne permet d'en déduire rien d'autre que : 98% des auteurs ne vivent pas de leur plume.
Autre approche: un livre étranger (non-francophone) coûte plus cher à faire pour un éditeur qu'un livre francophone. Non seulement il y a les frais de traduction, parfois importants vu la taille des livres susdits, mais souvent le livre est PAYE plus cher à l'auteur ou son agent. Corollaire logique: il serait possible de vendre les livres francophones moins cher, ou, si on croit qu'on va se tirer dans le pied et flinguer les ventes des livres étrangers qu'on doit aussi rentabiliser, consacrer plus d'efforts de promotion aux livres francophones, lesquels, dans nos domaines, traînent diverses réputations qui en détournent a priori nombre de lecteurs, ou encore de payer mieux en à-valoir les auteurs francophones.
Est-ce ce qui se passe, en général?
Modifié en dernier par PierrePaul le ven. août 25, 2006 7:08 pm, modifié 1 fois.
Beaucoup plus, même. Faut dire que si on compare ce que rapportent la traduction et l'écriture, à quantité de boulot plus ou moins égale... Y a pas photo, c'est de très loin la traduction qui rapporte le plus.PierrePaul a écrit :Par elle-même, en effet. Mais je serais prêt à parier qu'un peu plus de traducteurs vivent de leur plume
- Roland C. Wagner
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De toute manière, le talent d'Ayerdhal, hein ? Laisse-moi rire… Toute une carrière construite sur du vent. Même pas foutu d'écrire un bouquin qui tienne debout. Et, en plus, il écrit avec les pieds. Je n'ai jamais pu finir un seul de ses bouquins, à part le premier mais c'était à cause de l'attrait de la nouveauté. Politiquement, il est au ras des pâquerettes. Ça se prétend anarchiste mais ça n'est qu'un bourgeois qui se la pète. Vous voulez voir quelqu'un qui a pris le melon ? Regardez donc Ayerdhal. : imbu de lui-même, fier comme bar-tabac, hautain à l'égard de ses collègues. Et même pas foutu de faire un discours cohérent. Le roi des bouffons. Il me donne envie de gerber, tiens. Et que je te gonfle mes chiffres de vente, et que je méprise la SF, et que je prends la pose du grand auteur avec un H majuscule… Pitoyable.
Et en plus, il vient se plaindre que la vie est dure. Qu'est-ce que je devrais dire, moi qui suis obligé de faire la manche sur le wèbe ?
Et en plus, il vient se plaindre que la vie est dure. Qu'est-ce que je devrais dire, moi qui suis obligé de faire la manche sur le wèbe ?
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Euh RCW, c'est du lard ou du cochon?
Evidemment je ne connais pas personnellement le bonhomme donc pas de commentaires sur les comportements que tu décri(e)s, impossible même de savoir si tu es sérieux ou si tu plaisantes.
Mais j'ai beaucoup aimé Transparences, on ne peut pas dire qu'il écrit mal.
Evidemment je ne connais pas personnellement le bonhomme donc pas de commentaires sur les comportements que tu décri(e)s, impossible même de savoir si tu es sérieux ou si tu plaisantes.
Mais j'ai beaucoup aimé Transparences, on ne peut pas dire qu'il écrit mal.
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En fait, même si c'est choquant dis comme ça, au final, je trouve ça plutôt logique partant du principe qu'il y a beaucoup moins de maisons d'éditions que d'auteurs, que les éditeurs prennent les risques financiers et qu'ils ne sont pas des philantropes (et que, quand même, l'édition est une activité rentable -ça dépend pour qui hein-, mais pas autant que la vente de hamburger ou de montres suisses), que certains auteurs les font effectivement vivre mais d'autres moins et qu'il y a un certain nombre de facteurs financiers liés à l'édition. Est-ce que les éditeurs pourraient augmenter les rémunérations des auteurs ?PierrePaul a écrit :
Par elle-même, en effet. Mais je serais prêt à parier qu'un peu plus de traducteurs vivent de leur plume (et qu'un certain nombre des écrivains qui vivent de leur plume sont aussi traducteurs, ou journalistes). Et que 98% des éditeurs, et j'entends par là tous les personnels des maisons d'édition, vivent, eux, de la plume de ces mêmes auteurs... (Les 2% manquants, c'est pour tenir compte des faillites.)
Tu n'as pas tord. Un livre français coute moins cher à faire (si on ne compte pas bien sûr l'investissement que représente le temps à faire retravailler l'auteur). Néanmoins, en SF, la tendance est à des ventes plus faibles lorsqu'il s'agit d'auteurs français par rapport aux anglo-saxons.PierrePaul a écrit :
Autre approche: un livre étranger (non-francophone) coûte plus cher à faire pour un éditeur qu'un livre francophone. Non seulement il y a les frais de traduction, parfois importants vu la taille des livres susdits, mais souvent le livre est PAYE plus cher à l'auteur ou son agent. Corollaire logique: il serait possible de vendre les livres francophones moins cher, ou, si on croit qu'on va se tirer dans le pied et flinguer les ventes des livres étrangers qu'on doit aussi rentabiliser, consacrer plus d'efforts de promotion aux livres francophones, lesquels, dans nos domaines, traînent diverses réputations qui en détournent a priori nombre de lecteurs, ou encore de payer mieux en à-valoir les auteurs francophones.
Est-ce ce qui se passe, en général?
Et ce relatif faible niveau de vente à l'air de se compenser par une hausse des prix des bouquins chez certains éditeurs (suivez mon regard)
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
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