Je ne veux pas (du tout) diminuer l'indignation devant la connerie de la chose, mais comme le précise La Repubblica
ici, il ne s'agit pas de bannir mais de "conseiller" sans mesures légales autour de ce "conseil":
Elana Donazzan in La Repubblica a écrit :«Non chiediamo nessun rogo di libri, intendiamoci. Semplicemente inviteremo tutte le scuole del Veneto a non adottare, far leggere o conservare nelle biblioteche i testi diseducativi degli autori che hanno firmato l´appello a favore di Cesare Battisti»
Trad: "Nous ne demandons aucun autodafé, comprenons-nous. Nous inviterons seulement toutes les écoles de Vénétie à ne pas prendre, faire lire ou conserver dans les bibliothèques les textes "déséducatifs" des auteurs qui ont signé l'appel en faveur de Cesare Battisti."
Ils n'en sont pas moins cons, mais bon, histoire de relativiser leur connerie, je rappelle qu'en Belgique, on nous a après tout demandé, dans un texte "faisant loi" là, de ne pas donner de livres qui pourraient être traumatisants aux élèves (dans le cadre du cours de français), à l'exemple de "Je vais bien ne t'en fais pas" d'Olivier Adam. Même s'il n'y a pas de volonté politique derrière, il s'agit là par contre de donner un poids légal à toute personne qui aura envie de critiquer le choix d'un livre donné dans le cadre du cours et qui aurait "traumatisé" l'élève (ce qui, d'une certaine manière, le bannirait du coup des listes de lecture des profs)... Pas vraiment mieux en fait.