La violation du droit d'auteur par un éditeur commercial est clairement dans le registreJDB a écrit : Ce qui me heurte dans ton intervention, c'est le glissement du registre de la loi et des usages
à celui de la violence et de l'exploitation ("charcuter", "vampiriser").
de l'exploitation. Pour ce qui est de la violence, elle me semble assez modérée (et pour
tout dire plutôt moindre que de suggérer publiquement que quelqu'un ne sait pas lire...),
l'expression "charcuter un texte" étant même assez courante pour figurer dans certains
dictionnaires ; mais on peut s'en tenir à un registre purement juridique si tu préfères.
Ce qui signifie qu'il peut plaquer un titre de son cru sur la nouvelle traduction qu'il aJDB a écrit : Par ailleurs, la question d'Oncle Joe ne portait que sur le titre de l'oeuvre.
Or, même si ce n'est pas dit explicitement dans le contrat que j'ai cité plus haut
(je viens de vérifier), le choix du titre est de la responsabilité de l'éditeur.
dûment achetée, mais aucunement qu'il a le droit de s'approprier un titre existant sur
lequel un autre traducteur a des droits.
Très généralement, je ne vois pas comment un contrat entre un éditeur et un (nouveau)
traducteur pourrait en engager un autre (l'ancien), ni comment un contrat de traduction
portant sur une édition donnée pourrait s'appliquer à une autre édition, dans une
autre traduction par un autre traducteur, sauf si c'était explicitement prévu dans le
premier contrat, ce qui est tout de même assez rare.