Harry Dresden j'ai lu le premier en anglais, le deuxième vient d'arriver dans la bal.Lisore a écrit :Dresden, c'est de l'urban fantasy, avec peu d'intrigues sentimentales. Le héros est un homme, les bouquins sont concentrés sur l'intrigue fantastique, et c'est plutôt bien écrit.
La bit'lit', c'est de l'urban fantasy aussi, mais dans laquelle l'héroïne se focalise souvent plus sur ses problèmes de coeur que sur l'intrigue général et c'est souvent écrit comme du Stephenie Meyer (en moins niais, certes).
Moi qui suis une femme, je ne comprends pas que le premier se plante au détriment des secondes.
En VO, je ne dirais pas que c'est plutôt bien écrit, c'est correct sans plus (les répétitions ! je sais qu'on raconte que c'est pas choquant pour le lecteur anglo-saxon, mais franchement c'est pénible... Je me suis tapée tout un cours au collège sur les verbes de la vision, tout ça pour constater que c'est toujours les deux mêmes qui sont utilisés - alors que punaise y'a de quoi varier, c'est pas le vocabulaire qui manque ! et les "he said/she said", j'ai du mal) (la construction super prévisible avec la description-automatique-à-l'apparition-d'un-personnage m'a un peu lourdée aussi).
L'intrigue en revanche était bien sympa, l'ambiance polar désuet saupoudrée d'humour aussi.
Y'a un peu de Nestor Burma chez Harry Dresden.
Parait que y'a pas que des histoires de cul en bit-lit*. On doit me prêter les aventures de je-sais-déjà-plus-qui, agent du FBI non-amoureuse du non-humain de service, dans un univers alternatif où les non-humains se sont révélés suite à une grave épidémie causée par une tomate mutante tueuse (rien que pour ça je VEUX lire le bouquin !) qui a tué une grande partie des humains mais pas les non-humains. Il y a donc une part de "post-apo/reconstruction" que je suis curieuse de voir.
*je rappelle que ce terme ne recouvre une réalité éditoriale qu'en France, puisqu'aux USA il y a la paranormal romance (qui annonce la couleur coeur/cul) ou le fantasy mystery (qui est plus polar).