Je suppose que tu plaisantes! Après le vote de la loi, en France, il y a eu en France une chute quantitative considérable des publications de bande dessinée, les éditeurs étant harcelés par des histoires farfelues de censure. Les hebdomadaires belges, eux, existaient déjà, et ont pris, à juste titre, la place de publications françaises que les éditeurs français n'ont pas pris le risque de lancer.bormandg a écrit :Plus qu'un problème de niveau (me semble qu'il y avait aussi des dessinateurs classiques en France, genre Poivet et Lecureux), c'était une question de revues, non? Et la loi de 1949 affectait aussi bien les revues belges, dont l'essentiel de la vente était en France, inutile de lui attribuer un effet qu'elle n'a sans doute pas eu...Lensman a écrit :Luc Orient ! que de souvenirs ! (J'avais découvert Les soleils de glace incomplet, bien sûr, dans une vieille reliure de l'hebdomadaire Tintin, et ce n'est que bien plus tard que j'ai pu trouver les albums, pas toujours disponibles..). Hélas, Eddy Paape nous a quittés!
Tu as raison, jeune homme (je suis de 1957...) : on devrait d'ailleurs parler de BD belgo-française, plutôt ! Les Français ont mis du temps à atteindre le niveau ( la loi de 1949 en France n'a sûrement pas aidé : l'art de se tirer une balle dans le pied!)
Oncle Joe
Cette affaire a été un piège qui a coûté très cher aux dessinateurs français, qui ont approuvé, pour beaucoup d'entre eux, la loi, pensant qu'elle les protègerait de la concurrence des BDs importées américaines. A la place, il se se sont retrouvés avec des censeurs emmerdeurs qui leur ont mis des bâtons dans les roue. Les Belges, eux, avaient l'habitude depuis longtemps de travailler avec leur propre censure, cela n'a pas changé grand chose, sauf qu'ils ont eu beaucoup moins de concurrence en ce qui concernait les publications purement françaises...
Oncle Joe