« La médiocrité actuelle de la production en SF française »
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C'est vraiment grave de tenir de tels propos.
La sf francophone se porte quand même plutôt bien, au moins au niveau qualitatif, entre les vieux de la vieille et les nouveaux arrivés.
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L'enfer est quelque chose que nous pouvons créer. C'est finalement cela qui fascine.
Thomas M. Disch - Camp de concentration
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Si les avis des vendeurs de la Fnac sont biaisés, je pense que c'est plus du fait de la mise en place des produits par les commerciaux des disributeurs que par un quelconque brief de la direction. Le but de la Fnac étant de faire du chiffre, il est plus rentable de faire rentrer 5000 Dan Brown que 5000 Wagner (désolé Roland...). Je ne dis pas que c'est bien, simplement que c'est un fait.
Si les Bragelonne sont si présent dans les Fnacs, c'est simplement que leur distributeur fait mieux son boulot.
Maintenant, il faut reconnaître cette justice à la Fnac, que dans la plupart des cas, les vendeurs savent de quoi ils parlent, et toutjours non commissionnés (à la différence de Darty). Pour fréquenter régulièrement la Fnac Bastille (même si dans l'absolu je préfère acheter mes disques chez Gibert ou chez des soldeurs), les vendeurs sont compétents dans leurs domaines. Après, évidemment, je ne leur demande pas leur avis sur tel ou tel disque (ou livre) puisque c'est purement subjectif.
Si les Bragelonne sont si présent dans les Fnacs, c'est simplement que leur distributeur fait mieux son boulot.
Maintenant, il faut reconnaître cette justice à la Fnac, que dans la plupart des cas, les vendeurs savent de quoi ils parlent, et toutjours non commissionnés (à la différence de Darty). Pour fréquenter régulièrement la Fnac Bastille (même si dans l'absolu je préfère acheter mes disques chez Gibert ou chez des soldeurs), les vendeurs sont compétents dans leurs domaines. Après, évidemment, je ne leur demande pas leur avis sur tel ou tel disque (ou livre) puisque c'est purement subjectif.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
J'interviens tardivement, mais revenant des Imaginales d'Epinal, je tiens à relancer un peu le débat.
Le titre de ce forum n'a, à mon sens, rien de frondeur. Il correspond à l'état d'esprit d'un lectorat français, qu'on a saigné à blanc et qui en a marre de la soupe qu'on lui sert. Et là je parle SF, exclusivement.
Pouvez-vous me citer par exemple un seul, et je dis bien un seul, auteur français qui a prédit la vague d'attentats qui a destabilisé le monde depuis 1999 ?
Certains l'ont fait, mais non en France. Ou s'ils l'ont fait, ils l'ont pas été publiés. Car le problème est simple: le crachoir est tenu par une poignée de gens qui se croient détenteurs de la vérité, de la connaissance, et du goût des lecteurs. Pire: qui s'imaginent philosophes!
Or qui, en France, s'intéresse-t-il vraiment aux problèmes politiques, économiques, sientifiques de ce monde? En dehors des clichés, comme le clonage?
Pourtant, Herbert n'a-t-il pas déjà tout dit sur le clonage, et à une époque où personne n'y croyait?
Voilà ce qu'est la SF. Révéler ce que personne ne voit, et non souligner ce que tout le monde sait déjà.
Tout le monde imagine ce que donnera la bombe atomique en Iran, c'est à dire une véritable menace pour l'avenir de l'humanité. Alors à quoi bon entendre un auteur de SF ou un antologiste nous le dire en conférence? Est-ce de la SF?
(d'autant qu'il s'agit d'une immense erreur).
Non: c'est de l'opportunisme de bas étage.
Alors c'est bien. Qu'on continue à se congratuler dans les salons littéraires. Pour un samedi aux Imaginales, j'attendais du monde, et il n'y avait personne. Seulement les habitués qui, pour la plupart, fréquentaient autant les Galaxiales de Nancy.
Où est le lectorat de demain?
Heureusement, parfois on reprend espoir au détour d'un café littéraire lorsque notre oreille est attirée par les propos passionnés de JL Fetjaine, Jean Markale ou Pierre Pelot.
Mais c'est vrai: là, on n'est déjà plus dans la SF. Pas besoin d'aller plus loin pour comprendre pourquoi les lecteurs se sont tournés vers la Fantasy. Moi compris.
Le titre de ce forum n'a, à mon sens, rien de frondeur. Il correspond à l'état d'esprit d'un lectorat français, qu'on a saigné à blanc et qui en a marre de la soupe qu'on lui sert. Et là je parle SF, exclusivement.
Pouvez-vous me citer par exemple un seul, et je dis bien un seul, auteur français qui a prédit la vague d'attentats qui a destabilisé le monde depuis 1999 ?
Certains l'ont fait, mais non en France. Ou s'ils l'ont fait, ils l'ont pas été publiés. Car le problème est simple: le crachoir est tenu par une poignée de gens qui se croient détenteurs de la vérité, de la connaissance, et du goût des lecteurs. Pire: qui s'imaginent philosophes!
Or qui, en France, s'intéresse-t-il vraiment aux problèmes politiques, économiques, sientifiques de ce monde? En dehors des clichés, comme le clonage?
Pourtant, Herbert n'a-t-il pas déjà tout dit sur le clonage, et à une époque où personne n'y croyait?
Voilà ce qu'est la SF. Révéler ce que personne ne voit, et non souligner ce que tout le monde sait déjà.
Tout le monde imagine ce que donnera la bombe atomique en Iran, c'est à dire une véritable menace pour l'avenir de l'humanité. Alors à quoi bon entendre un auteur de SF ou un antologiste nous le dire en conférence? Est-ce de la SF?
(d'autant qu'il s'agit d'une immense erreur).
Non: c'est de l'opportunisme de bas étage.
Alors c'est bien. Qu'on continue à se congratuler dans les salons littéraires. Pour un samedi aux Imaginales, j'attendais du monde, et il n'y avait personne. Seulement les habitués qui, pour la plupart, fréquentaient autant les Galaxiales de Nancy.
Où est le lectorat de demain?
Heureusement, parfois on reprend espoir au détour d'un café littéraire lorsque notre oreille est attirée par les propos passionnés de JL Fetjaine, Jean Markale ou Pierre Pelot.
Mais c'est vrai: là, on n'est déjà plus dans la SF. Pas besoin d'aller plus loin pour comprendre pourquoi les lecteurs se sont tournés vers la Fantasy. Moi compris.
Exactement. Le fantasme de Jean sur les vendeurs-voleurs n'a encore de réalité que chez Cultura, et encore même pas sur le livre.Eric a écrit :Si les avis des vendeurs de la Fnac sont biaisés, je pense que c'est plus du fait de la mise en place des produits par les commerciaux des disributeurs que par un quelconque brief de la direction. Le but de la Fnac étant de faire du chiffre, il est plus rentable de faire rentrer 5000 Dan Brown que 5000 Wagner (désolé Roland...). Je ne dis pas que c'est bien, simplement que c'est un fait.
Sur cent clients qui entrent dans une librairie généraliste, il n'y en a peut-être que 10 % qui s'adressent à un vendeur pour se faire conseiller. Et ceux-là ne viennent pas pour Dan Brown ou pour un autre best-seller. Dans ces conditions, on ne peut pas imaginer donner à ces vendeurs des objectifs de vente puisque 90 % des ventes se font sans eux.
Oui. C'est à se demander si ceux qui s'occupent du rayon SF/Fantasy/Fantastique ne sont pas l'exception à ta constatation. Ou alors, vu que la SFFF est couplée avec le polar, ils sont seulement forts en polareric a écrit :Maintenant, il faut reconnaître cette justice à la Fnac, que dans la plupart des cas, les vendeurs savent de quoi ils parlent, et toutjours non commissionnés (à la différence de Darty). Pour fréquenter régulièrement la Fnac Bastille (même si dans l'absolu je préfère acheter mes disques chez Gibert ou chez des soldeurs), les vendeurs sont compétents dans leurs domaines. Après, évidemment, je ne leur demande pas leur avis sur tel ou tel disque (ou livre) puisque c'est purement subjectif.

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En même temps, loin de prévoir, la SF, c'est aussi parler du présent. Et même si, je suis assez d'accord avec toi là dessus, la politique fiction est en recul (on a moins de romans ou d'histoires dénonçant les dérives du présent), elle existe encore. Roland C.Wagner parle du monde d'aujourd'hui dans ces romans, Ayerdhal aussi... ainsi que la collection Novella SF au Rocher. C'est en recul, mais la SF s'interroge encore un peu sur notre monde. Quant au futur proprement dit, effectivement, on a des inventeurs d'univers mais moins de "projectionnisme", même si lme mot n'est pas très beau et qu'il faut d'abord raconter des histoires avant de se lancer dans la prospective.DO a écrit :J'interviens tardivement, mais revenant des Imaginales d'Epinal, je tiens à relancer un peu le débat.
Le titre de ce forum n'a, à mon sens, rien de frondeur. Il correspond à l'état d'esprit d'un lectorat français, qu'on a saigné à blanc et qui en a marre de la soupe qu'on lui sert. Et là je parle SF, exclusivement.
Pouvez-vous me citer par exemple un seul, et je dis bien un seul, auteur français qui a prédit la vague d'attentats qui a destabilisé le monde depuis 1999 ?
Certains l'ont fait, mais non en France. Ou s'ils l'ont fait, ils l'ont pas été publiés. Car le problème est simple: le crachoir est tenu par une poignée de gens qui se croient détenteurs de la vérité, de la connaissance, et du goût des lecteurs. Pire: qui s'imaginent philosophes!
Or qui, en France, s'intéresse-t-il vraiment aux problèmes politiques, économiques, sientifiques de ce monde? En dehors des clichés, comme le clonage?
Pourtant, Herbert n'a-t-il pas déjà tout dit sur le clonage, et à une époque où personne n'y croyait?
Voilà ce qu'est la SF. Révéler ce que personne ne voit, et non souligner ce que tout le monde sait déjà.
Tout le monde imagine ce que donnera la bombe atomique en Iran, c'est à dire une véritable menace pour l'avenir de l'humanité. Alors à quoi bon entendre un auteur de SF ou un antologiste nous le dire en conférence? Est-ce de la SF?
(d'autant qu'il s'agit d'une immense erreur).
Non: c'est de l'opportunisme de bas étage.
Alors c'est bien. Qu'on continue à se congratuler dans les salons littéraires. Pour un samedi aux Imaginales, j'attendais du monde, et il n'y avait personne. Seulement les habitués qui, pour la plupart, fréquentaient autant les Galaxiales de Nancy.
Où est le lectorat de demain?
Heureusement, parfois on reprend espoir au détour d'un café littéraire lorsque notre oreille est attirée par les propos passionnés de JL Fetjaine, Jean Markale ou Pierre Pelot.
Mais c'est vrai: là, on n'est déjà plus dans la SF. Pas besoin d'aller plus loin pour comprendre pourquoi les lecteurs se sont tournés vers la Fantasy. Moi compris.
Bonne question. Néanmoins, il existe toujours. On en a rencontré sur le stand.DO a écrit : Où est le lectorat de demain?

Et puis les collections jeunesse comme Autres Mondes de Mango se portent bien. Je n'ai pas trop d'inquiètude.

Modifié en dernier par jerome le lun. mai 15, 2006 7:50 pm, modifié 1 fois.
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Et combien de non-Français l'ont prévu ?Pouvez-vous me citer par exemple un seul, et je dis bien un seul, auteur français qui a prédit la vague d'attentats qui a destabilisé le monde depuis 1999 ?
Je ne vois vraiment pas le rapport avec la sf en général, et certains genres en particulier.
Or qui, en France, s'intéresse-t-il vraiment aux problèmes politiques, économiques, sientifiques de ce monde? En dehors des clichés, comme le clonage?
Outre Wagner et Ayerdhal, il y a Claude Ecken, dans plusieurs textes de son recueil. On peut aussi citer Andrevon. Girardot, qui serait un peu l'Egan français.
En même temps, je me souviens d'un temps où la sf française s'est un peu trop penchée sur la politique, avec la collection Ici et maintenant, et ce ne fut pas particulièrement glorieux !
C'est une définition restrictive, qui exclue par exemple le space-op', mais qui pourrait intégrer Dan Brown !Voilà ce qu'est la SF. Révéler ce que personne ne voit, et non souligner ce que tout le monde sait déjà.
L'enfer est quelque chose que nous pouvons créer. C'est finalement cela qui fascine.
Thomas M. Disch - Camp de concentration
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Dans "science-fiction" il y a FICTION. Et déjà que ce n'est pas vraiment une "science" elle ne doit surtout pas être exacte !Pouvez-vous me citer par exemple un seul, et je dis bien un seul, auteur français qui a prédit la vague d'attentats qui a destabilisé le monde depuis 1999 ?
Un auteur de sf ce n'est pas une madame Soleil !
La bombe atomique en Iran ou ailleurs EST toujours une menace pour l'humanité et tout autre organisme vivant.Tout le monde imagine ce que donnera la bombe atomique en Iran, c'est à dire une véritable menace pour l'avenir de l'humanité.
ah ouais... vu comme ça, c'est clair que la SF française vole pas bien haut.Girardot, qui serait un peu l'Egan français.
comme le souligne Jérome, la SF s'intéresse avant tout au présent.
mais elle s'y intéresse de manière trop timide et trop manichéenne. elle se réfugie aussi trop souvent dans la satire facile.
de là, c'est pas facile d'avoir une SF en prise avec le réel. et donc une SF qui peut anticiper le futur.
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C'est vrai. Mais je trouve que ça manque un peu aujourd'hui. La politique fiction est un peu en retrait. Je dis pas que le reste n'est pas bien ou bon, mais ce domaine là fait un peu moins recette.Olivier a écrit : Outre Wagner et Ayerdhal, il y a Claude Ecken, dans plusieurs textes de son recueil. On peut aussi citer Andrevon. Girardot, qui serait un peu l'Egan français.
En même temps, je me souviens d'un temps où la sf française s'est un peu trop penchée sur la politique, avec la collection Ici et maintenant, et ce ne fut pas particulièrement glorieux !
C'est vrai que j'ai été un peu déçu pour l'heure des livres de la collection Novella SF, une collection de Politique fiction. Ca manquait un peu de force. Dommage. Et pareil pour l'anthologie qui était paru chez Nestiveqnen.Kay a écrit : comme le souligne Jérome, la SF s'intéresse avant tout au présent.
mais elle s'y intéresse de manière trop timide et trop manichéenne. elle se réfugie aussi trop souvent dans la satire facile.
de là, c'est pas facile d'avoir une SF en prise avec le réel. et donc une SF qui peut anticiper le futur.
Peut-être aussi qu'aujourd'hui c'est difficile vu le passif. Je m'explique, des livres qui "dénoncent" il y en a déjà eu pas mal. Difficile aujourd'hui de refaire un livre dénonçant la dictature ou les méchants terroristes...
Néanmoins, je pense que des gens comme Wagner, Ayerdhal ou Andrevon ont encore beaucoup de choses à dire. Et ce n'est pas avec l'actualité de ces denriers mois qu'ils vont manquer d'inspiration...
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
je parle pas de dénonciation. c'est trop facile et souvent biaisé.
je parle de rentrer dans le lard de la société. de pointer le constat d'échec auquel les sociétés modernes ont abouti.
pas lu Andrevon. mais ni Ayerdhal ni Wagner n'ont pris la réalité de front. écrire les states c'est des vilains et les bourgeois c'est des méchants, j'appelle pas ça faire des romans sur le monde actuel.
je parle de rentrer dans le lard de la société. de pointer le constat d'échec auquel les sociétés modernes ont abouti.
pas lu Andrevon. mais ni Ayerdhal ni Wagner n'ont pris la réalité de front. écrire les states c'est des vilains et les bourgeois c'est des méchants, j'appelle pas ça faire des romans sur le monde actuel.
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Pour Ayerdhal, mon bouquin de référence, c'est Demain une Oasis... Un roman qui fait vraiment réfléchir...Kay a écrit :je parle pas de dénonciation. c'est trop facile et souvent biaisé.
je parle de rentrer dans le lard de la société. de pointer le constat d'échec auquel les sociétés modernes ont abouti.
pas lu Andrevon. mais ni Ayerdhal ni Wagner n'ont pris la réalité de front. écrire les states c'est des vilains et les bourgeois c'est des méchants, j'appelle pas ça faire des romans sur le monde actuel.
Pour Andrevon, il faut lire Le Monde Enfin. Il y a de la douceur, il y a de la poésie pour une fin de l'humanité. Mais il y a aussi un constat d'échec de notre monde actuel comme tu dis... Et puis sa novella chez Novella SF valait également le détour.
Tiens, un autre bouquin de référence également, Jihad de Jean-Marc Ligny. Et il y en a d'autres que j'oublie...
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Et, donc, reprendre le discours des « déclinologues » ? Jamais !Kay a écrit :je parle pas de dénonciation. c'est trop facile et souvent biaisé.
je parle de rentrer dans le lard de la société. de pointer le constat d'échec auquel les sociétés modernes ont abouti.
Là, je ne me sens pas concerné, mais c'est vrai qu'Ayerdhal est peut-être parfois lourd dans le cliché gaucho.pas lu Andrevon. mais ni Ayerdhal ni Wagner n'ont pris la réalité de front. écrire les states c'est des vilains et les bourgeois c'est des méchants, j'appelle pas ça faire des romans sur le monde actuel.