Si tu fais allusion au Romilar-D, il ne contient pas de codéine, mais un anesthésique dissociatif baptisé dextrométorphan, dont les effets sont très différents de ceux des opiacés. Je ne peux malheureusement donner plus d'informations sur ce point sans contrevenir à l'article L 630 du Code de la santé publique.de son goût immodéré pour les sirops anti-tussif codéinés.
La B.O de nos lectures !
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Par contre, et juste histoire de placer un truc que je connais tout en restant dans le sujet, la discographie de Mike "Tubular Bells" Oldfield contient un album intitulé "Songs of a distant earth" qui est proposé comme une sorte de bo inspiré par la lecture du livre "Chants de la Terre lointaine" d'Arthur C. Clarke, lequel se fend d'ailleurs d'un texte dans la jaquette de l'album.

- Eric
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J'épargne Tubular Bells. En revanche je garde un souvenir hilare de la version de l'ouverture de Guillaume Tell en vesion tagada pouet pouet remixée bontempi...
Et puis sérieusement, on ne peut pas faire confiance à un mec qui confie le peu de batterie qu'il a à faire jouer à un tâcheron comme Simon Phillips.
Et puis sérieusement, on ne peut pas faire confiance à un mec qui confie le peu de batterie qu'il a à faire jouer à un tâcheron comme Simon Phillips.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Je me souviens d'un documentaire en 10 parties sur la musique populaire anglo-saxonne des années 50 au milieu des années 70 (date de réalisation dudit documentaire). La dernière partie, présentait Mike Oldfield comme emblématique de l'évolution future du « rock ». Voir ce documentaire une douzaine d'années plus tard avait évidemment quelque chose de surréaliste.
- jlavadou
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Oui enfin bon, il a fait autre chose quand même... Personnellement je pense que ce type a été, pendant un moment, un vrai génie. Certes aujourd'hui il n'est plus que l'ombre de lui-même (du moins ses derniers albums ne m'ont pas emballé), mais jusqu'à The Songs of Distant Earth (et même Tubular Bells 3), il n'a quasiment fait que des choses bien : Five miles out, QE2, Crisis, Tubular Bells 2, Ommadawn, Platinum, Discovey, Amarok...Eric a écrit :J'épargne Tubular Bells. En revanche je garde un souvenir hilare de la version de l'ouverture de Guillaume Tell en vesion tagada pouet pouet remixée bontempi...
Pour avoir tenté de "jouer" de la batterie pendant 4 ans, je ne me permettrais pas d'être aussi catégorique... sur quel album ce Phillips a-t-il joué ?Et puis sérieusement, on ne peut pas faire confiance à un mec qui confie le peu de batterie qu'il a à faire jouer à un tâcheron comme Simon Phillips.
En tout cas si tu veux une séance de rattrapage, je te conseille d'écouter la version live de Tubular Bells dans le CD Exposed. Je n'ai jamais entendu une orchestration et une exécution meilleure que celle-ci. Et côté batterie, c'est magnifique. Dommage que Mike n'ait pas réitéré l'exploit avec la version live de Tubular Bells 2, qui est une simple copie de l'album studio.
- jlavadou
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Je me fiche éperdument des étiquettes qu'on veut bien lui coller (à lui et aux autres). Dans l'un de ses albums, on dit qu'il fait du heavy metal, je ne sais même pas ce que ça veut dire et je m'en fiche. Je crois que sa musique se passe de définition tellement elle est variée.Bouse Bleuâtre a écrit :La dernière partie, présentait Mike Oldfield comme emblématique de l'évolution future du « rock ». Voir ce documentaire une douzaine d'années plus tard avait évidemment quelque chose de surréaliste.
- Eric
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OK ! En résumé.
Alors, au milieu des années 70, quelques groupes assez confidentiels commencent à jouer un rock assez rapeux et pas fréquentable du tout.
Les New York Dolls d'abord, le groupe de Johnny Thunder, puis les Dictators celui de Dick Manitoba (critique rock et olibrius de l'époque).
Ces deux groupes new yorkais s'attirent un public de jeunes, lassés de la merde ambiante (Fleetwood Mac, Great White, Bay City Rollers, Grand Funk Railroad, etc...).
Sur ces entrefaits, Hilly Krystal, un fan de musique country décide d'ouvrir un club dans le Bowery, à New York, dont le nom annonce bien la couleur Country, Blue Grass and Blues : CBGB's. Pas de bol pour lui, le premier mec à lui dem
un gros coup commercial peut-être fait. Il a été manager des NY Dolls, et sent que le public est mûr. Il faut à son groupe un nom bien provo, et un look qui l'est tout autant. Pourquoi pas les Sex Pistols.
A Londres toujours Steve Jones, l'ex guitariste des London SS voit jouer les 101ers, et veut monter un groupe avec son pote Paul Simonon. Il sait que Strummer est le chanteur qu'il lui faut, et le convainc de venir jouer avec eux. En face du local de répète, sur un pile d'un pont routier, un graffiti annonce : "The Clash is near !"...The Clash, voilà un nom qu'il est bien !
Nous sommes à l'été 76. Les Ramones viennent faire leur premier concert londonien. Dans la salle, les jeunes Clash les regardent impressionnés. Ils rencontrent les Ramones, et leur disent que eux aussi ont un groupe, mais qu'ils ne sont pas assez bons pour se lancer sur scène. Johnny Ramone leur dit, de ne pas attendre, que eux sont mauvais, mais qu'au moins ils jouent, et que c'est tout ce qui compte.
Le reste est de l'histoire.
Indispensable pour commencer :
Les trois premiers albums des Ramones (The Ramones, Leave Home et Rocket To Russia)
Nevermind the Bollocks des Sex Pistols
The Clash, Give'm Engouh Rope, London Calling des Clash
Young loud & Snotty des Dead Boys
Damned, Damned, Damned des Damned
New York Dolls des New York Dolls
LAMF de Johnny Thunders & The Heartbreakers
Love Bites des Buzzcocks
et par respect pour les grands anciens, même si ce n'est pas du punk à proprement parlé : The Stooges et MC5
Alors, au milieu des années 70, quelques groupes assez confidentiels commencent à jouer un rock assez rapeux et pas fréquentable du tout.
Les New York Dolls d'abord, le groupe de Johnny Thunder, puis les Dictators celui de Dick Manitoba (critique rock et olibrius de l'époque).
Ces deux groupes new yorkais s'attirent un public de jeunes, lassés de la merde ambiante (Fleetwood Mac, Great White, Bay City Rollers, Grand Funk Railroad, etc...).
Sur ces entrefaits, Hilly Krystal, un fan de musique country décide d'ouvrir un club dans le Bowery, à New York, dont le nom annonce bien la couleur Country, Blue Grass and Blues : CBGB's. Pas de bol pour lui, le premier mec à lui dem
un gros coup commercial peut-être fait. Il a été manager des NY Dolls, et sent que le public est mûr. Il faut à son groupe un nom bien provo, et un look qui l'est tout autant. Pourquoi pas les Sex Pistols.
A Londres toujours Steve Jones, l'ex guitariste des London SS voit jouer les 101ers, et veut monter un groupe avec son pote Paul Simonon. Il sait que Strummer est le chanteur qu'il lui faut, et le convainc de venir jouer avec eux. En face du local de répète, sur un pile d'un pont routier, un graffiti annonce : "The Clash is near !"...The Clash, voilà un nom qu'il est bien !
Nous sommes à l'été 76. Les Ramones viennent faire leur premier concert londonien. Dans la salle, les jeunes Clash les regardent impressionnés. Ils rencontrent les Ramones, et leur disent que eux aussi ont un groupe, mais qu'ils ne sont pas assez bons pour se lancer sur scène. Johnny Ramone leur dit, de ne pas attendre, que eux sont mauvais, mais qu'au moins ils jouent, et que c'est tout ce qui compte.
Le reste est de l'histoire.
Indispensable pour commencer :
Les trois premiers albums des Ramones (The Ramones, Leave Home et Rocket To Russia)
Nevermind the Bollocks des Sex Pistols
The Clash, Give'm Engouh Rope, London Calling des Clash
Young loud & Snotty des Dead Boys
Damned, Damned, Damned des Damned
New York Dolls des New York Dolls
LAMF de Johnny Thunders & The Heartbreakers
Love Bites des Buzzcocks
et par respect pour les grands anciens, même si ce n'est pas du punk à proprement parlé : The Stooges et MC5
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
C'était aussi le credo informulé des groupes garage 60's, qui faisaient figure de modèles pour pas mal de groupes punks ou assimilés (Sex Pistols, Ramones, Damned, Wayne County & the Electric Chairs, Cramps, etc.).au moins ils jouent, et que c'est tout ce qui compte
Bravo pour ce petit précis d'histoire, auquel il ne manque guère que les Ducks Deluxe et Eddie & the Hot Rods parmi les précurseurs anglais des 70's.


Je n'avais même pas vu cette discussion...

Bon, alors... Mon avis et ce que j'écoute en lisant ?
Pour lire de l'héroïc fantasy, l'incontournable absolu et définitif c'est Uriah Heep (sauf l'album Salisbury, vous l'apprécierez mieux avec de la S.F. à mon avis... )
Il y a aussi bien évidemment Deep Purple et Rainbow (c'est toujours Blackmore à la guitare).
Pour la S.F., j'utilise Queen, AC/DC (les débuts), Scorpions (en version acoustique) et n'importe quoi de David Bowie (sauf les derniers albums c'est à chier, en fait c'est bon jusqu'à Heroes).
Hum...
En fait, je suis resté bloqué le jour où un idiot a inventé le funk, mettant hélas un terme désespérant à la bonne vraie musique rock...
Ha, si, autre chose, (là je vais me faire des ennemis), les bandes des concerts de Mylène Farmer, c'est génial en lisant...
C'est moins grave que si c'était pire ! (S.A.)