J'ai l'impression (on me corrigera si je me trompe) que le problème est le même pour tous les pays non anglophones: il y a davantage de traductions SF de langue anglaise que de livres d'auteurs du cru (sauf peut-être en Allemagne en tenant compte du phénomène Perry Rhodan, mais je n'en suis pas sûr).
Cela dit, même s'il y a pas mal d'auteurs français de polar, je me demande si, même là, il n'y a pas davantage d'auteurs traduits de la langue anglaise que d'auteurs du cru.
Oncle Joe
Pourquoi lisons-nous anglo-saxon ?
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Tu retardes, Joe.Lensman a écrit :J'ai l'impression (on me corrigera si je me trompe) que le problème est le même pour tous les pays non anglophones: il y a davantage de traductions SF de langue anglaise que de livres d'auteurs du cru (sauf peut-être en Allemagne en tenant compte du phénomène Perry Rhodan, mais je n'en suis pas sûr).
Cela dit, même s'il y a pas mal d'auteurs français de polar, je me demande si, même là, il n'y a pas davantage d'auteurs traduits de la langue anglaise que d'auteurs du cru.
Oncle Joe

Ce qui n'empêche pas l'Allemagne d'être elle aussi envahie par les oeuvres traduites de l'anglais. Quant à dire s'il y en a plus qu'en allemand, diffifile à dire, mais pour autant que j'aie pu en juger par les linéaires des bouquinistes et les salons, il me semble que c'est peut-être quand même moins extrême qu'en France.
PEREKAAN a écrit : Un bouquin dans lequel un perso se voit affublé d'un "dit-il" toutes les deux lignes est gavant au possible, enfin moi je trouve ça pénible.
Pour abonder dans le sens de Mélanie, j'ai lu plusieurs fois dans des textes de conseils littéraires anglo-saxon que le 'he said/she said' est une expression transparente pour un lecteur, et même qu'il vaut mieux ne pas chercher à utiliser des synonymes, qui eux sont beaucoup plus visibles, en plus de transmettre une information supplémentaire.Mélanie a écrit :reprocher à un auteur anglophone d'utiliser tout le temps "he says", c'est comme lui reprocher de ne pas écrire directemment en français. Tu le juges d'après des critères qui n'ont rien à voir avec sa langue, mais tout à voir avec la tienne. A la limite, c'est s'il utilise un verbe descriptif différent à chaque phrase que ça peut poser problème, en alourdissant le style.
Sinon, pour revenir au sujet initial, je trouve (encore) dans beaucoup de romans anglo-saxons une forme d'optimisme humaniste "can do" alors que les français restent souvent pessimistes quand à la capacité de l'individu de faire plus que survivre. D'accord, c'est une forme de réalisme, il n'empêche que combiné avec un goût pour les univers post apocalyptiques, le résultat est un peu... déprimant, même quand c'est très bien écrit.
Bref, parfois on a envie de rêver quand on lit un roman de SF. Heureusement comme dit marc, les choses commencent à changer.
Ce sont ces mises en phase, ma petite Laureline, ça me ravage je t’assure … (Mézière - Christin)
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