Qui est la meilleure auteur de science fiction et de fantasy
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Aujourd'hui, oui, sans aucun doute.
Il y a le même genre d'usage abâtardi dans le mot "aujourd'hui"
Comme disait mon prof de fac, en matière de langue comme en matière de civilisation, les barbares finissent toujours par gagner. Toujours.
L'usage veut également que l'on écrive Auxerre ou Bruxelles.
Il y a le même genre d'usage abâtardi dans le mot "aujourd'hui"
Comme disait mon prof de fac, en matière de langue comme en matière de civilisation, les barbares finissent toujours par gagner. Toujours.
L'usage veut également que l'on écrive Auxerre ou Bruxelles.
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
ouais, c'est comme Ramsès le Grand et sa bataille de Kadesh contre les Hittites... Il l'a perdue, mais face à la postérité, grâce à ses fesques, il l'a gagnée et on ne sait plus grand chose des Hittites...
http://panieralix.free.fr/index.htm
Citation du jour : "cafards alors sortent en place, cagots tiennent leurs grands jours, forces sessions, stations, perdonnances, syntereses, confessions, fouettemens, anathematizations" [ t. v, p. 146, dans LACURNE ]
Citation du jour : "cafards alors sortent en place, cagots tiennent leurs grands jours, forces sessions, stations, perdonnances, syntereses, confessions, fouettemens, anathematizations" [ t. v, p. 146, dans LACURNE ]
Onc'Joe, enfin, c'est des Barbares, il n'y a rien à rhabiller.Lensman a écrit :Tout à fait! C'est la com des vrais pros qui fait tout. Et là, les barbares peuvent aller se rhabiller!
Oncle Joe
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C'est dommage de confondre usage, règle et politesse.gutboy a écrit :Aujourd'hui, oui, sans aucun doute.
Il y a le même genre d'usage abâtardi dans le mot "aujourd'hui"
De n'avoir pas lu au bon degré mon post et ma question ("n'as tu pas fait ton service ?").
Et de voir un aspect "malpoli" où il n'y a que le "règne" d'une règle sociale. Je t'invite à lire L’officier dans la société française : l’héritage de la Troisième République
Un petit extrait
Le plus intéressant dans cela est la "bataille" qui a eu lieu (et qui continue) entre les tenants de la politesse, ceux de l'usage et ceux de la grammaire.Le plus généralisé de ces usages, quasiment formalisé dans les rituels de sociabilité, est celui qui s’est établi, pour les hommes, de s’adresser aux officiers dans les mêmes termes que leurs subordonnés. On observera d’abord que le possessif était fréquemment utilisé jusqu’au XIX e siècle pour introduire une connotation affective dans les appellations, aussi bien de supérieur à inférieur que l’inverse (« mon brave », « notre maître »), ce qui convient bien à l’esprit des rapports hiérarchiques dans l’armée. Le règlement militaire en impose l’emploi aux inférieurs lorsqu’ils s’adressent à leurs supérieurs, le possessif « mon » précédant le grade (alors que dans le cas inverse seul le grade est employé) [17]. La pratique s’est étendue aux civils de sexe masculin, de façon certes non codifiée mais tout de même généralement acceptée, au cours de la seconde moitié du XIX e siècle.
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Les traités de savoir-vivre font bien apparaître le lien entre cet usage et le service militaire. L’initiatrice du genre, sous sa forme moderne, se bornait à suggérer (en 1889) : « Dans le cas où vous auriez appartenu à l’armée, il serait de bon goût d’écrire : “mon capitaine, mon colonel, mon général”. » [18]. À cette date, assez peu d’hommes étaient passés par la caserne et il est probable que l’auteur pensait surtout aux anciens militaires de carrière. Par ailleurs, il semble qu’elle suggère plutôt une complicité qu’une infériorité. Mais par la suite, les traités prescrivent à tous les hommes d’employer le possessif pour s’adresser aux officiers (à partir du grade de commandant), plusieurs font le lien avec le service militaire et l’on précise parfois que c’est pour cette raison que les femmes n’ont pas à l’employer : « Tant que les femmes ne seront pas appelées sous les drapeaux, ceci restera valable. » [19]. D’autres ouvrages cependant (de nature, il est vrai, différente) se montrent réticents, ainsi le « Grévisse » estime qu’« un civil s’adressant à un officier ne met pas, en principe, le mon devant l’appellation du grade », mais il constate qu’« assez souvent, les hommes d’un niveau social inférieur à celui de l’officier emploient le mon, particulièrement s’ils ont été militaires » [20]. Un autre traité de grammaire récuse absolument cette attitude : « Les civils s’adressant aux militaires n’ont pas à suivre cette règle, même s’il s’agit d’un grand personnage. » [21].
Comme le montre cette étude, les usages sont en cours d'évolution avec la disparition de la conscription. Savoir si le grammairien évoluera ?
Pour Bruxelles, je ne sais pas, ne connaissant pas les règles administratives belges. Mais pour Auxerre, ce n'est pas une question d'usage.gutboy a écrit :L'usage veut également que l'on écrive Auxerre ou Bruxelles.
Modifié en dernier par MF le ven. avr. 24, 2009 9:55 am, modifié 2 fois.
Sur ce coup, je recommderais au grammairien de ne pas trop se presser: rien ne nous dit que la conscription ne va pas revenir, autant laisser passer encore une vingtaine d'années...MF a écrit :[Comme le montre cette étude, les usages sont en cours d'évolution avec la disparition de la conscription. Savoir si le grammairien évoluera ?
Oncle Joe
20 ans O_oLensman a écrit :Sur ce coup, je recommderais au grammairien de ne pas trop se presser: rien ne nous dit que la conscription ne va pas revenir, autant laisser passer encore une vingtaine d'années...
C'est nettement inférieur au quart du temps de réaction normal d'un grammairien face aux évolutions d'usage.
L'espérance de vie moyenne des grammairiens pouvant par ailleurs expliquer certaines choses...
Ben c'est exactement ce que je dis! Les barbares en ont imposé l'usage. La hiérarchie est organisée chez les militaires pour des raisons d'efficacité, donc logiquement réglementaire. Cher les civils cela n'a aucune raison d'être, sinon le besoin viscéral de l'homme d'être soumis à une autorité, même sans raison. Pour moi c'est extrêmement grossier de chercher par tous les moyens à se soumettre au point de s'inventer une hiérarchie là où il n'y en a pas (civil - militaire).Le règlement militaire en impose l’emploi aux inférieurs lorsqu’ils s’adressent à leurs supérieurs, le possessif « mon » précédant le grade (alors que dans le cas inverse seul le grade est employé) [17]. La pratique s’est étendue aux civils de sexe masculin, de façon certes non codifiée mais tout de même généralement acceptée, au cours de la seconde moitié du XIX e siècle.

Merde, je dois avoir des penchant Anars finalement.
Alors OK, je retire malpoli. Les journalistes sont seulement grossiers.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Auxerre, voir "prononciation". Auxerre ne s'est jamais appelée Auxerre. Mais bel et bien Ausserre jusqu'à ce que les barbares se gourent et en imposent l'usage.Pour Bruxelles, je ne sais pas, ne connaissant pas les règles administratives belges. Mais pour Auxerre, ce n'est pas une question d'usage.
Merci de m'éclairer aves tes définitions, qu'on parle bien de la même chose alors.C'est dommage de confondre usage, règle et politesse.
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Anar de droite n'est pas un oxymore, mais un pur nonsens. Même si "droite" et "gauche" signifiaient quelque chose....Virprudens a écrit :Certainement. Mais de droite. Les plus rigolos.gutboy a écrit :Merde, je dois avoir des penchant Anars finalement.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Étonnant ! Moi aussi.gutboy a écrit :Ben c'est exactement ce que je dis!Le règlement militaire en impose l’emploi aux inférieurs lorsqu’ils s’adressent à leurs supérieurs, le possessif « mon » précédant le grade (alors que dans le cas inverse seul le grade est employé) [17]. La pratique s’est étendue aux civils de sexe masculin, de façon certes non codifiée mais tout de même généralement acceptée, au cours de la seconde moitié du XIX e siècle.
La seule différence entre le barbare et le militaire, c'est l'existence d'un règlement.Les barbares en ont imposé l'usage. La hiérarchie est organisée chez les militaires pour des raisons d'efficacité, donc logiquement réglementaire.
Libertarien !Merde, je dois avoir des penchant Anars finalement.
Ah, mais ils peuvent être les deux. A la fois.Alors OK, je retire malpoli. Les journalistes sont seulement grossiers.
Oui. Tout ça est bel et bien beau. Doit-on en conclure que toute évolution est le fait de barbare ?Auxerre ne s'est jamais appelée Auxerre. Mais bel et bien Ausserre jusqu'à ce que les barbares se gourent et en imposent l'usage.
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C'est bien ce qu'affirment d'un même ton l'Eglise (sous tous ses avatars) et l'Armée.MF a écrit :Oui. Tout ça est bel et bien beau. Doit-on en conclure que toute évolution est le fait de barbare ?Auxerre ne s'est jamais appelée Auxerre. Mais bel et bien Ausserre jusqu'à ce que les barbares se gourent et en imposent l'usage.

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