Non, Erion, la seule incompréhension vient de toi. Comme d'habitude, tu ne comprends qu'on puisse être en désaccord avec toi. Si tu aimes le livre électronique, tout le monde doit l'aimer. Et si une personne ne l'aime pas, c'est forcément pour de mauvaises raisons. Quand tu auras compris que deux personnes peuvent être en désaccord sans que l'un ou l'autre ait tort ou raison, tu auras compris beaucoup de choses.Erion a écrit :Sauf que tu préfères pour de mauvaises raisons, par fétichisme, ce que tu ne veux pas comprendre.
Tu es obnubilé par l'état des liseuses actuelles (moches, pas pratiques, pas ergonomiques), mais compare avec le papier au même stade de développement. Regarde les livres au fil des années. Compare les ouvrages des années 30, imprimés à l'économie, avec des caractères à l'écartement hasardeux.
Edition de SF & Révolution numérique (réponse à Joe)
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Re: Edition de SF & Révolution numérique (réponse à Joe)
Il y a des interdits religieux surprenant...Erion a écrit :Je ne fais AUCUN commentaire, ou critique de roman, ni ici, ni ailleurs.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
C'est sûr la génération yéyé et la génération Goldman, eux, ils savaient ce que c'était que la bonne musique et la non-standardisation des goûts...Fabien Lyraud a écrit : Pour travailler avec de jeunes collègues, je peux dire que dans le domaine de la musique la numérisation rime avec standardisation des goûts. La raréfaction des médiateurs fait que beaucoup de jeunes se contentent des produits les plus médiatisés. Ils manquent d'informations pour aller à la recherche d'autre chose. Comment de jeunes lecteurs sauront -ils que X a écrit un roman de fantasy génial ou Y un chez d'oeuvre de la SF s'il n'y a plus aucune médiation ? Pour éviter de reproduire le nivellement par le bas qui à l'oeuvre chez les 16-25 ans dans le domaine musical, il convient de réfléchir à la question.

La standardisation elle s'est faite bien avant le numérique : les radio dites "libres" (skyrock, NRJ, etc...) et les télés musicales MTV (déjà dénoncées il y a 30 ans par certains artistes, donc bien bien longtemps avant le numérique).
Croire que c'est l'outil le responsable, c'est n'importe quoi.
Et si j'en juge par les ados que j'ai autour de moi, c'est même plutôt le contraire : on passe sans frémir de Britney Spear à Paramor et à la BO de Good Morning England (qui devient un film cute chez plein de mômes de la fin du collège).
Et pour les bouquins ? Pareil. Les mômes qui ont la chance d'avoir de l'offre à disposition lisent Twilight ou Tara Duncan comme les autres, mais aussi Scott Card, Camus, Maupassant, Musset etc...
La multiplication de l'accès des mômes à l'offre, quand la plupart n'ont pas de livres chez eux parce que ce n'est pas dans la culture familiale, je ne vois pas comment ça peut poser problème...
Et pour revenir à ce que tu disais ailleurs : une liseuse à 1000 € ?

Les dernières sur le marché ne dépassent pas les 250 €. C'est un tiers du prix d'un téléphone portable fashion. Et comme on te l'a dit ailleurs, les prochaines générations de téléphones portables seront aussi des liseuses confortables, et seront vendus avec les abonnements pour 1 à 90 € comme ceux d'aujourd'hui...
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Internet est un "médiateur" du livre et un média...C'est sur que pour les gens comme nous ça ne posera pas de problèmes. Mais je pose la question des nouveaux lecteurs. Pour eux ce sera plus dur que dans le modèle actuel. Quelqu'un qui est jeune, qui ne connaît pas les sites ou les webzines, qui ne connait pas encore le genre qu'est qui pourrait lui donner envie de s'y mettre. Aujourd'hui les différents médiateurs du livre (y compris certains média) donnent une partie de la réponse. Mais si l'on enlève cette partie médiation on risque d'avoir encore moins de nouveaux lecteurs qu'aujourd'hui et que ceux qui existent s'intéressent qu'aux blockbusters du genre et négligent le reste. Ca me fait un peu peur.
Je pense qu'utiliser un moteur de recherche est à la portée de n'importe qui.
Re: Edition de SF & Révolution numérique (réponse à Joe)
Non.Christopher a écrit : Non, Erion, la seule incompréhension vient de toi. Comme d'habitude, tu ne comprends qu'on puisse être en désaccord avec toi. Si tu aimes le livre électronique, tout le monde doit l'aimer. Et si une personne ne l'aime pas, c'est forcément pour de mauvaises raisons. Quand tu auras compris que deux personnes peuvent être en désaccord sans que l'un ou l'autre ait tort ou raison, tu auras compris beaucoup de choses.
Il ne s'agit pas d'aimer ou de ne pas aimer le livre électronique. Le fait que le livre électronique s'imposera, y'a pas à discuter de ça, c'est un fait.
Ta réaction sur le livre, n'est pas une réaction liée à un raisonnement, mais à une nostalgie fétichiste. Y'a aucun argument de ta part pour justifier la supériorité du livre papier sur le livre électronique.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
http://melkine.wordpress.com/
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Pour le livre électronique, je suis aussi assez retissant, mais c'est une résistance de vieux. De toute façon, je n'ai pas encore de d'avis définitif et quoique j'en pense, on y échappera pas !
En tous cas chez les jeunes que je connais, il y a une certaine fascination pour l'objet technique derniers cri et une habitude du téléchargement. Pour en avoir discuté avec quelques un, je pense même que cela peut en attirer certains vers la lecture. Tant mieux !
PS:
Et +1 Pour Claude Ecken.
Lisez "Le monde tous droits réservés", c'est pas chère.
J'insiste... Lisez Ecken...Lisez Ecken... Lizez Ecken...Lisez Ecken...
En tous cas chez les jeunes que je connais, il y a une certaine fascination pour l'objet technique derniers cri et une habitude du téléchargement. Pour en avoir discuté avec quelques un, je pense même que cela peut en attirer certains vers la lecture. Tant mieux !
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Re: Edition de SF & Révolution numérique (réponse à Joe)
C'est bien, Erion. Tu as raison, bien entendu. Tu as toujours raison. Vive toi.Erion a écrit :Ta réaction sur le livre, n'est pas une réaction liée à un raisonnement, mais à une nostalgie fétichiste. Y'a aucun argument de ta part pour justifier la supériorité du livre papier sur le livre électronique.
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Pas mieux.kibu a écrit :Je pense qu'utiliser un moteur de recherche est à la portée de n'importe qui.

L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Je partage cette inquiétude, Fabien.Fabien Lyraud a écrit :
C'est sur que pour les gens comme nous ça ne posera pas de problèmes. Mais je pose la question des nouveaux lecteurs. Pour eux ce sera plus dur que dans le modèle actuel. Quelqu'un qui est jeune, qui ne connaît pas les sites ou les webzines, qui ne connait pas encore le genre qu'est qui pourrait lui donner envie de s'y mettre. Aujourd'hui les différents médiateurs du livre (y compris certains média) donnent une partie de la réponse. Mais si l'on enlève cette partie médiation on risque d'avoir encore moins de nouveaux lecteurs qu'aujourd'hui et que ceux qui existent s'intéressent qu'aux blockbusters du genre et négligent le reste. Ca me fait un peu peur.
On aura peut-être de bonnes surprises, on verra peut-être des systèmes "experts" qui vont se développer et que nous avons du mal à bien imaginer aujourd'hui (c'est bien la peine de lire autant de SF!) . Mais bon, on peut s'inquiéter.
Oncle Joe
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Sauf que les radios libres c'était aussi les radios associatives et quelques radios commerciales indépendantes. Et ces radios là m'ont permis de découvrir des tonnes de choses que je n'aurais jamais découvert sans elles.La standardisation elle s'est faite bien avant le numérique : les radio dites "libres" (skyrock, NRJ, etc...) et les télés musicales MTV (déjà dénoncées il y a 30 ans par certains artistes, donc bien bien longtemps avant le numérique).
C'est pareil pour la SF. Dans les petites maisons de la presse l'assortiment de poche permettait de découvrir des auteurs, d'avoir d'heureux accident.
Bienvenu chez Pulp Factory :
http://pulp-factory.ovh
Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
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C'est pareil sur le numérique, voyons !!! Mes gamins me font découvrir des trucs nouveaux toutes les semaines, glanés sur le net ! M'enfin, tu les prends pour des nouilles, ou quoi ?Fabien Lyraud a écrit :Sauf que les radios libres c'était aussi les radios associatives et quelques radios commerciales indépendantes. Et ces radios là m'ont permis de découvrir des tonnes de choses que je n'aurais jamais découvert sans elles.La standardisation elle s'est faite bien avant le numérique : les radio dites "libres" (skyrock, NRJ, etc...) et les télés musicales MTV (déjà dénoncées il y a 30 ans par certains artistes, donc bien bien longtemps avant le numérique).
C'est pareil pour la SF. Dans les petites maisons de la presse l'assortiment de poche permettait de découvrir des auteurs, d'avoir d'heureux accident.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Re: Edition de SF & Révolution numérique (réponse à Joe)
Merci, merci. Mais n'y reviens pas, hein.Christopher a écrit :C'est bien, Erion. Tu as raison, bien entendu. Tu as toujours raison. Vive toi.Erion a écrit :Ta réaction sur le livre, n'est pas une réaction liée à un raisonnement, mais à une nostalgie fétichiste. Y'a aucun argument de ta part pour justifier la supériorité du livre papier sur le livre électronique.
"There's an old Earth saying, Captain. A phrase of great power and wisdom. A consolation to the soul, in times of need : Allons-y !" (The Doctor)
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