Quand on ne connaît pas le problème, on se tait.C'est comme ça partout...
Là, c'est un problème de négociation...
Si c'est mal payé, avec des délais déments, avec un niveau de langue soutenu, pourquoi vous acceptez ?
Pour bouffer ? Ouais, certes, c'est important... Mais c'est du court terme. Il y a quand même dans ce cas là une grande chance que la traduction soit boiteuse et ça ne fasse pas du bien à votre carrière sur le long terme.
Non, ça n'est pas comme ça partout. Il y a des éditeurs qui paient normalement, qui négocient des délais convenables.
Maintenant, oui, il faut bien bouffer, et donc accepter des contrats de misère imposés de façon non négociable par ce que sinon, ma foi, il y en a dix autres qui attendent au portillon.
Seulement, quand un éditeur impose des conditions comme celles-là, il faut qu'il s'attende et même accepte que le travail rendu soit médiocre. Cependant, après cela, c'est à lui de prendre ses responsabilités. L'éditeur travaille aussi le texte, doit faire autant de corrections que nécessaire, tant sur le fond que sur la forme. S'il ne le fait pas, c'est que c'est un fumiste.
J'estime d'ailleurs pour cela que le Razzie de la pire traduction devrait non pas revenir au traducteur, mais à l'éditeur qui n'a pas fait son boulot.
Pour ceux qui veulent se documenter un peu:
http://www.atlf.org/-Profession-traducteur-.html
(avec notamment des tarifs "idéaux" à faire frémir la plupart des éditeurs de l'Imaginaire!)
A+
Patrice