Un nouveau roman et une collection pour Léa Silhol
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J'ai mieux :MF a écrit :A comparer à :Katioucha a écrit :Et cette pauvre Claude de France, mariée à 15 ans, morte à 25 après avoir pondu HUIT gosses (et en avoir enterré trois). Et sa mère Anne de Bretagne, morte à 36 ans après en avoir pondu DOUZE et enterré DIX. On comprend qu'on ait inventé le tampix après la pilule, nom de dieu.
"Très jeune, je faisais de la sculpture, à 9 ans je me mettais à écrire, à 12 ans du théâtre, à 15 de la musique tout en étudiant la peinture, à 19 j’étais en fac ciné-photo... et à 30 Robert Weinberg a fait de moi une héroïne de comics... "
"J'ai appris à lire assez jeune, vers mes cinq ans, et j'ai été immédiatement une lectrice boulimique. Assez tôt, beaucoup de contes et d'ouvrages mythologiques, et des 'classiques'. Vers onze ans, j'ai découvert la SF à travers Van Vogt et Asimov, et le Fantastique avec Poe et les 'frénétiques' du XIXe."
Moi qui étais tout fier d'avoir appris à lire et à écrire en CP... J'ai travaillé en maternelle, et à 5 ans les enfants apprennent à écrire leur nom, donc faudrait p'têt pas nous prendre pour des andouilles

« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
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- Eons
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Moi, je savais lire, écrire et compter à 4 ans (appris à la maison avec ma mère et un alphabet en bois). Quand je suis entré à l'école (pas avant ce qu'on appelle maintenant "la grande maternelle"), je m'emmerdais tellement en classe (et surtout j'emmerdais tout le monde), vu que je savais déjà ce que les autres apprenaient laborieusement, que mes parents avaient confié une encyclopédie à l'institutrice, que je bouquinais après avoir liquidé mes exercices en 3mn pendant que les autres tiraient la langue pendant 1/4 d'heure. Ça a duré 2 ans, comme ça. Ce qui a eu pour résultat de faire de moi un cancre à vie.Florent a écrit :Moi qui étais tout fier d'avoir appris à lire et à écrire en CP... J'ai travaillé en maternelle, et à 5 ans les enfants apprennent à écrire leur nom, donc faudrait p'têt pas nous prendre pour des andouilles
Donc oui, v'z'êtes des andouilles.

Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Bon, on ne va pas polémiquer, mais lire un livre à 4 ou 5 ans (et pas un livre de 10 pages avec des images), c'est juste impossible. Et puisqu'on en est à la mettre sur la table, moi, en maternelle, un psy nous avait fait passer des tests et voulait me faire sauter une classe. Et même au CP, j'étais le seul de ma classe à savoir lire et écrire et correctement.
Pour en revenir à mon job en maternelle, rares étaient ceux qui arrivaient à assembler ensemble des lettres découpées pour former leur nom. Alors lire Nietzsche...
Pour en revenir à mon job en maternelle, rares étaient ceux qui arrivaient à assembler ensemble des lettres découpées pour former leur nom. Alors lire Nietzsche...
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Euh, ce n'est pas si rare que ça en fait. Dans les familles où les parents sont instituteurs, c'est même assez fréquent. Ca ne veut pas dire que les gamins s'enfilent des pavés littéraires à cet âge. Mais sur ce point-là, les déclarations de Léa Silhol ne me choquent absolument pas.Florent a écrit :Moi qui étais tout fier d'avoir appris à lire et à écrire en CP... J'ai travaillé en maternelle, et à 5 ans les enfants apprennent à écrire leur nom, donc faudrait p'têt pas nous prendre pour des andouilles
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Elle n'a pas dit qu'elle lisait Nietzsche à 5 ans, ou alors tu n'as pas reproduit toute la phrase. Franchement, Asimov (que j'adore) n'est pas d'une complexité inabordable à 11 ans...Florent a écrit :Pour en revenir à mon job en maternelle, rares étaient ceux qui arrivaient à assembler ensemble des lettres découpées pour former leur nom. Alors lire Nietzsche...
Quant à Van Vogt, je ne sais pas, il y en a encore qui en lisent ?...

D'accord, on va dire que c'est courant de lire des livres à 4 ans dans un pays où la majorité des élèves ne maîtrisent pas le français en entrant au collège, moi j'aimerais bien cela dit. Ou alors on dit que c'est vraiment exceptionnel et propre à la catégorie de population à laquelle appartient Léa Silhol et 12 autres personnes élevées en cuve. Moi à 5 ans je lisais Mickey Magazine, et franchement je crois que je ne regrette pas 

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euh bonFlorent a écrit :D'accord, on va dire que c'est courant de lire des livres à 4 ans dans un pays où la majorité des élèves ne maîtrisent pas le français en entrant au collège, moi j'aimerais bien cela dit. Ou alors on dit que c'est vraiment exceptionnel et propre à la catégorie de population à laquelle appartient Léa Silhol et 12 autres personnes élevées en cuve. Moi à 5 ans je lisais Mickey Magazine, et franchement je crois que je ne regrette pas
c'est pas pour défendre Léa
mais je savais lire à 4 ans et à 12 ans j'avais lu non seulement tout dumas (en intégral), le rouge et le noir, les misérables, notre dame de paris, le capitaine fracasse, tout stevenson disponible bref et en gros tous les romans d'aventures "classiques" que j'ai passé ma vie ultérieure à relire mais aussi le club des cinq, lancelot, philippe ebly, alice, le clan des sept louisa may alcott frances h burnett et la comtesse de ségur.,
(j'ai lu asimov plus tard parce que mes vieux étaient profs de lettres et que la sf c'était le mal)
(et j'ai appris à lire seule comme tarzan ou pagnol avec le boscher dans le placard à merveilles de mon grand père - merveilles dont il faut signaler une tête de brochet monstrueuse dont je rêve encore à l'occase - aucun lien notable avec une baleine

mon fils aîné suit le même chemin
(sauf que lui il a asimov

(désolée maman

bon j'étais pas particulièrement surdouée mais née dans un milieu qui encourageait la lecture avec fureur.
donc y'a pas de quoi en faire un plat nonple
D'accord avec Jérôme là-dessus, ce n'est pas si rare que ça. J'ai l'impression que c'est un cas assez fréquent aussi parmi les auteurs et traducteurs. J'ai zappé le CP parce que je savais déjà lire et écrire, je connais au moins trois collègues auteurs et/ou traducteurs dont c'est aussi le cas, j'ai entendu parler d'autres auteurs qui avaient appris à lire autrement qu'à l'école (je pense à Poppy Z. Brite notamment). Enfin j'ai constaté ça assez souvent pour me demander si c'était une coïncidence ou si ça dévoilait très tôt un intérêt particulier pour la langue écrite, l'envie de lire/raconter des histoires, tout ça. Et le fait d'être lecteur boulimique à cinq ans, dans ce cas de figure, ça ne me paraît pas extravagant non plus - à cet âge-là, j'en étais aux Martine mais je passais des heures à les lire, je peux considérer aussi que j'étais lectrice boulimique. Je crois que ça va souvent de pair avec le fait d'avoir appris à lire et écrire assez tôt.jlavadou a écrit :Euh, ce n'est pas si rare que ça en fait. Dans les familles où les parents sont instituteurs, c'est même assez fréquent. Ca ne veut pas dire que les gamins s'enfilent des pavés littéraires à cet âge. Mais sur ce point-là, les déclarations de Léa Silhol ne me choquent absolument pas.
Bon, sinon, j'ai parcouru le topic en diagonale parce que je le découvre sur le tard, mais je le trouve un tantinet lourdingue (sans compter que je trouve toujours ça un peu crispant quand on se moque des goths, c'est toujours facile de ricaner bêtement de ce qu'on ne connaît pas). Je suis loin d'avoir lu tout ce qu'écrit Léa et je n'accroche pas forcément à tout, mais j'ai été vraiment bluffée par un certain nombre de ses nouvelles - le recueil Musiques de la frontière en particulier. J'ajouterais que je dois énormément à Léa en tant qu'éditrice. Je sais que Serpentine a vraiment bénéficié de l'effet Oxymore, parce que la boîte avait une griffe, une personnalité, un lectorat. Je le constate encore en ce moment, on m'en reparle régulièrement et je sais que j'ai pas mal de lecteurs qui m'ont connue parce qu'ils étaient des fidèles de l'Oxymore ou de Léa en particulier. Ça a vraiment été un sacré truc, l'Oxymore. Et rien que pour ça, je considère que je dois énormément à Léa.
QUEL Lancelot, je vous prie, Madame?
(J'ai pas voulu la ramener non plus mais j'ai aussi été dans les "lectrices précoces". On ne va pas dire que ce n'est pas exceptionnel non plus. C'est un goût ou une compétence, comme vous voulez. Ca n'empêche pas d'être "rattrapé" par ses petits camarades dans tous les autres domaines et en littérature aussi. Mais nous sommes dans un pays où lire= être intelligent et on valorise ça à mort chez les enfants)
(et évidement, je suis fille de prof de français)
(J'ai pas voulu la ramener non plus mais j'ai aussi été dans les "lectrices précoces". On ne va pas dire que ce n'est pas exceptionnel non plus. C'est un goût ou une compétence, comme vous voulez. Ca n'empêche pas d'être "rattrapé" par ses petits camarades dans tous les autres domaines et en littérature aussi. Mais nous sommes dans un pays où lire= être intelligent et on valorise ça à mort chez les enfants)
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- dracosolis
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pas lancelotAnne a écrit : QUEL Lancelot, je vous prie, Madame)
argh
langelot
(crevure de brevet des collèges que je suis)
ben viAnne a écrit : (J'ai pas voulu la ramener non plus mais j'ai aussi été dans les "lectrices précoces". On ne va pas dire que ce n'est pas exceptionnel non plus. C'est un goût ou une compétence, comme vous voulez. Ca n'empêche pas d'être "rattrapé" par ses petits camarades dans tous les autres domaines et en littérature aussi. Mais nous sommes dans un pays où lire= être intelligent et on valorise ça à mort chez les enfants)
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