Fans don't take themselves too seriously
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Je vois une différence fondamentale entre fandom US et fandom français, et c'est avant tout une question d'échelle.
Aux USA, vu l'importance du lectorat et l'ancienneté de sa structuration (fanzines, clubs de SF, conventions régionales et/ou thématiques, etc;), il est relativement facile à un fan se lançant dans une activité donnée de réunir un public suffisamment important pour avoir envie de la poursuivre -- soit parce qu'elle devient rémunératrice, soit parce qu'elle est source de gratification dans un contexte de socialisation plus ou moins pérenne.
En France, cela n'a jamais été possible (je prends les contre-exemples si vous en avez) ; du coup, le fandom est plus personnel que collectif, plus ludique que constructif.
Cela dit, les choses changent.
D'abord, parce que l'internet a bouleversé pas mal d'habitudes et généré de nouveaux comportements.
D'autre part, parce que les vagues successives de nouveaux lecteurs apportent avec elles de nouveaux horizons d'attente et de nouvelles attitudes.
JDB
Aux USA, vu l'importance du lectorat et l'ancienneté de sa structuration (fanzines, clubs de SF, conventions régionales et/ou thématiques, etc;), il est relativement facile à un fan se lançant dans une activité donnée de réunir un public suffisamment important pour avoir envie de la poursuivre -- soit parce qu'elle devient rémunératrice, soit parce qu'elle est source de gratification dans un contexte de socialisation plus ou moins pérenne.
En France, cela n'a jamais été possible (je prends les contre-exemples si vous en avez) ; du coup, le fandom est plus personnel que collectif, plus ludique que constructif.
Cela dit, les choses changent.
D'abord, parce que l'internet a bouleversé pas mal d'habitudes et généré de nouveaux comportements.
D'autre part, parce que les vagues successives de nouveaux lecteurs apportent avec elles de nouveaux horizons d'attente et de nouvelles attitudes.
JDB
Il existe bien sûr des fandoms généralistes aux USA comme en France. Mais ta remarque est sans doute dans le vrai. Je connais plus de trekkies/trekkiens, orthodox herbetarians ou elves (LOTR) que de simples "fans -généralistes- de SF"...gutboy a écrit :Je me rends compte qu'à chaque fois que tu parles de fandom tu parles de rapport des amateurs à un auteur et son oeuvre, puis de la façon dont la rapport à cet auteur va avoir des influences plus générales.
Le fandom dans mon esprit au contraire fait référence aux amateurs d'un genre.
C'est peut être là, la différence de point de vue.
Effectivement en France, a quelques notables exceptions près, il n'y a pas généralement d'engouement attaché à un auteur en particulier au point d'en faire le centre du "travail de fan" d'une ou plusieurs personnes. (ce que je dis ici est à distinguer des études qui sont régulièrement menées sur un auteur ou un autre, on parle bien s'approprier l'oeuvre et d'en sortir autre chose)
Ca ne marche pas comme ça.
On peut être fan de SF sans avoir envie-besoin de participer profondément au "travail" sur un auteur.
En schématisant encore, l'impression donnent ces échanges est la suivante:
Le fan français va porter un teeshirt avec écrit: j'aime la SF
Le fan US va accrocher au mur toutes les photos où il est en compagnie d'un auteur.
Ce que je trouve extrèmement paradoxal quand tu signales le rapport "lechebottiste" (je trolle, là) du fan français.
Quant au "lechebottisme" que ce genre de focalisation peut nourrir c'est un travers que nous dénonçons sous le terme de "Fanboy" et pour prendre un exemple que je connais bien tu pourras trouver sur le net la "KJA Force" et les "Dune Legion" qui sont des groupes militants à la gloire de Kevin J.Anderson...Et en face les "Talifans" et autres "Orthodox" qui mènent un combat de "défense" des écrits originels de Frank Herbert.
J'appartiens donc, tu l'auras compris, à un fandom dont l'auteur épigone est mort il y a 25 ans... ce qui nous préserve du lechebottisme et fait de notre activité un combat d'idées pour un auteur que nous estimons à part des autres (pourtant je sais apprécier à leur juste valeur Smith, Heinlein, Bradbury, Asimov, Le Guin ou Orwell). Certains d'entre nous -et j'en fais partie- ont découvert la SF avec Dune. Un premier amour ça ne s'oublie pas. C'est peut être là notre travers sentimental...
Tout cela fait de nous un fandom peut être atypique, puisque nous travaillons surtout dans une optique mémorielle et assez détachée de l'actualité médiatique. Mais comme les fans de Tolkien et de Doyle, cela n'empêche pas une profusion de lectures critiques, historiques, philosophiques, symboliques de tout ordre...Nous sommes donc moins dans l'attachement sentimental à une oeuvre qu'à sa continuelle redécouverte avec des optiques toujours différentes. Je pense que les fans de Borgès, de Lovecraft ou de Joyce peuvent comprendre cette jouissance particulière à dévaler les reflets d'un miroir infini.
c'est pas 23?Askaris a écrit :l'auteur épigone est mort il y a 25 ans...
C'est bien joli ça, mais AEVV, hein? AEVV?Askaris a écrit :(pourtant je sais apprécier à leur juste valeur Smith, Heinlein, Bradbury, Asimov, Le Guin ou Orwell).
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
Merci de me corriger, il est mort en effet le 11 février 1986 à 23h30.
Sinon, je voulais ajouter que des cas célèbres comme la résurrection de l'oeuvre de R.E.Howard, illustrent bien ce rôle parfois fécond que le fandom a tenu dans la promotion et la réhabilitation de certaines oeuvres injustement oubliées ou délaissées.
Sinon, je voulais ajouter que des cas célèbres comme la résurrection de l'oeuvre de R.E.Howard, illustrent bien ce rôle parfois fécond que le fandom a tenu dans la promotion et la réhabilitation de certaines oeuvres injustement oubliées ou délaissées.
Tu as bien raison, éponyme (ou quelque chose dans le genre) des Herbetarians (ou Herbertians selon certains)silramil a écrit :intéressant lapsus : Frank Herbert serait l'héritier de son fandom ?Askaris a écrit :l'auteur épigone
Les épigones d'Herbert sont Brian Herbert et Kevin Anderson.
éponyme, plutôt. et encore, ça voudrait dire que le fandom s'appelle Frank Herbert, ce qui est bizarre.
(l'helléniste pinailleur)

Quant à "épigone" le wiktionnaire donne 2 occurences très significatives :
épigone /e.pi.ɡɔn/ masculin (pluriel : épigones)
1. Dans la mythologie grecque, un des descendants des sept chefs tués devant Thèbes
2. Penseur reprenant et prolongeant les idées d'un mouvement passé de manière remarquable
Althusser fut un des épigones français de Marx.
3. (Littéraire) Employé avec une connotation péjorative, comme synonyme de suiveur, imitateur sans talent.
KJA est un pâle épigone de Frank Herbert![]()
J'avais l'impression que tout le monde ici admettait que les fans pouvaient aussi bien être de simples lecteurs. Si le fandom SF français se dénombrait à 50 personnes, je pense que tous les éditeurs de SF auraient fait faillite depuis longtemps. C'est ce genre de propos qui me fait penser qu'une partie du fandom (celle qui est active, qui fait parler d'elle) se prend au sérieux.Sand a écrit :Je le répète, le fandom, je suis dedans. Ce forum et ses 50 clampins les plus actifs sont dedans. Comment pourrions-nous lui montrer plus d'intérêt ?
Le phénomène du fandom SF, en France, c'est NOUS !
PS : Je ne t'attaque pas personnellement, SAND. Je relève juste un travers que j'ai souvent remarqué et, pour avoir tenu quelques temps un rôle actif dans notre milieu de prédilection, j'ai parfois eu ce même travers.
intellectuel ...décalé j'aime bien ! Comme le disait Paul Veyne, l'historien idéal d'Athènes devrait traiter Périclès et ses concitoyens comme s'il ne s'agissait que d'une tribu de Papous de Nouvelle Guinée, car, ajoutait-il, l'histoire -politique- de la Grèce n'est en vérité guère plus que le récit de 3 cantons en perpétuel conflit...Roland C. Wagner a écrit :Il me semble que l'extrait suivant, derrière l'ironie, suggère une intense activité intellectuelle :Askaris a écrit : j'ai eu l'impression (peut-être fausse) que le phénomène du fandom prêtait en France plutôt à rire ou ne se signalait pas par son activité créatrice. C'est l'impression que j'ai eu à lire certains. Mais je ne demande qu'à être démenti (et pas avec des insultes). Du ludique au sérieux la cloison est étroite et s'il est recommandé aux fans de ne pas trop se prendre au sérieux (par hygiène intellectuelle), je pense qu'il est bien qu'on prenne le phénomène du fandom avec un peu plus d'intérêt. C'est tout.
Norman Spinrad a écrit :Les employés de l'hôtel n'avaient pour la plupart jamais vu autant de gens aussi monstrueusement obèses réunis en même temps et, même dans le cas contraire, certainement pas vêtus de T-shirts, de corsaires, de jeans et de costumes de harem qui démontraient une allègre indifférence à ce que cela révélait de leur effroyable sens de la mode.
Bob Silverberg les appelait des globuloïdes.
Même les fans dont la physionomie aurait pu passer inaperçue ne s'accoutraient pas d'une façon conçue pour rassurer un maître d'hôtel débordant de prétention nerveuse. Ils arboraient des T-shirts portant des slogans incompréhensibles et des illustrations amateures, couverts de bas en haut de rangées de badges du même tonneau. Ils
trimballaient des sacs plastique, des sacs à dos et des attaché-case débordant de livres et de magazines. Ils bavardaient en criant fort comme si tout l'hôtel était devenu leur salon privé, ce qui était le cas pour la durée de la convention.
Et ça, c'est pour le plaisir :
Norman Spinrad a écrit :Le Capitaine se tenait debout dans la lumière du projecteur au bout de l'avancée de la scène et tournait tournait tournait en regardant les Ralfies et les globuloïdes, les tarés d'informatique et les amateurs de déguisements, les intellectuels brillants et décalés et les ados mécontents, les fans qui voulaient être des Slans.
J'aime cette idée que le savoir n'a d'autre utilité que sa propre existence. Ce qui est à la fois insignifiant et grandiose. Aussi vain qu'un kabbaliste faisant des supputations délirantes et aussi essentiel qu'un épidémiologiste sur le front d'une épidémie ...
Les choses les plus anodines sont parfois porteuses de toute la beauté du monde. Un peu comme un détail sur une toile de Vermeer.

le mardi 11 février 1986 à 23h30. Soyons précis.Askaris a écrit :Merci de me corriger, il est mort en effet le 11 février 1986 à 23h30.

Vermeer, c'est le mec qui a fait des pubs de yaourts, c'est ça?un détail sur une toile de Vermeer.

Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
- orcusnf
- Messages : 2406
- Enregistré le : mer. mai 24, 2006 8:55 pm
- Localisation : Stuttgart
- Contact :
Tonton, gut, draco, si vous venez à Nantes, faudra créer les Orthodox Vanvogtians...J'assume que la mienne est qu'il y a des fans qui se rapprochent dangereusement de la ligne, et quand je découvre l'existence d'Orthodox Herbetarians, et d'une contre-organisation appellant à contrer leurs manoeuvres de dénigrement des derniers bouquins parus, je me dis qu'il y a non seulement des fans qui se rapprochent de la ligne, il y a ceux qui ont sauté joyeusement à pieds joints avec un boulet accroché, et maintenant qu'ils sont au fond du précipice, ils continuent de creuser.
T'abandonnes l'évisceration ?gutboy a écrit :Un bon modo est un modo mort. Par noyade, pourquoi pas.jerome a écrit : Oué je suis là même si la plage est à 5 mètres de l'endroit où je me trouve (et qu'en plus il fait beau et très chaud).
Autant dire que je suis zen et que je n'hésiterais pas à locker si ça je sens que ça risque partir en vrille pendant que je pique une petite tête...
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire
M'enfin ?
Je prends des vacances et vous me faites du 14 pages...
Vilains.
Bon. Il y avait des choses intéressantes dans ces 14 pages.
Mais l'essentiel ne fait que confirmer ce que j'ai toujours pensé. Je n'aime pas beaucoup la manière dont les américains voient généralement leur rapport au monde, et leur façon de concevoir ce qui est important et qui ne l'est pas.
Lorsque, fan de Star Trek que je suis, je regarde un documentaire sur les conventions de Trekkers aux States, je suis morte de rire. Lorsque j'arbore (tiens, comme aujourd'hui) un tee-shirt sur lequel est écrit "Jim, it's inhuman !" c'est parce que c'est rigolo, qu'avec mes cheveux rouges et ma grande gueule, ça fait de moi quelqu'un qui ne se prend pas au sérieux (sauf quand je parle des fondamentaux de mon boulot, mais personne n'est parfait) et capable de passer du bon temps en accueillant avec plaisir et bonheur tout autant le fan de base (celui qui se contente de lire) que l'écrivain reconnu.
La simple idée de devoir prendre le fandom au sérieux et a fortiori, de le voir se mêler de l'oeuvre d'un auteur me hérisse le poil. Non parce que je révère l'écriture et la fonction de l'auteur, mais comme l'a dit quelqu'un, Gutboy chou ou notre excellent Silmaril, parce que ce que ça implique en terme de formatage de la pensée qui se résume du coup à l'influence d'une majorité, là où toute forme artistique se devrait d'être l'expression d'une aventure individuelle destinée à bousculer les courants majoritaires, va au rebours de ce qui me semble important en littérature.
Et le problème qu'a rencontré Askaris pour saisir parfois l'esprit qui anime ce forum et les posts de certains intervenants, lui qui est habitué au fandom américain, me semble être une parfaite démonstration inversée de ses propos : La révérence n'est pas dans le rapport aux auteurs (et Roland ou Dieu lui-même peuvent témoigner de ce qu'ils sont régulièrement bousculés que ce soit sur les forums ou dans les conventions) mais dans la conviction que chacun peut apporter une pierre personnelle à la dynamique de la SF : non en intervenant sur une oeuvre de manière collective, mais en multipliant les entreprises individuelles pour témoigner et participer de l'essor du genre tout entier.
Politiquement, ce n'est qu'un des avatars du contraste qui existe entre les américains et nous : nous sommes perçus par eux comme des "socialistes" face à leur conception individualiste de la société, alors que si l'on gratte un peu, on se rend compte que le frenchy se méfie bien plus de l'effet de groupe que l'américain qui reste soumis à la pression sociale (ou culturelle) bien plus souvent que nous. (Oui, comme toute généralité, celle-ci est caricaturale. Mais pas fausse pour autant, AHMA)

Je prends des vacances et vous me faites du 14 pages...
Vilains.
Bon. Il y avait des choses intéressantes dans ces 14 pages.
Mais l'essentiel ne fait que confirmer ce que j'ai toujours pensé. Je n'aime pas beaucoup la manière dont les américains voient généralement leur rapport au monde, et leur façon de concevoir ce qui est important et qui ne l'est pas.
Lorsque, fan de Star Trek que je suis, je regarde un documentaire sur les conventions de Trekkers aux States, je suis morte de rire. Lorsque j'arbore (tiens, comme aujourd'hui) un tee-shirt sur lequel est écrit "Jim, it's inhuman !" c'est parce que c'est rigolo, qu'avec mes cheveux rouges et ma grande gueule, ça fait de moi quelqu'un qui ne se prend pas au sérieux (sauf quand je parle des fondamentaux de mon boulot, mais personne n'est parfait) et capable de passer du bon temps en accueillant avec plaisir et bonheur tout autant le fan de base (celui qui se contente de lire) que l'écrivain reconnu.
La simple idée de devoir prendre le fandom au sérieux et a fortiori, de le voir se mêler de l'oeuvre d'un auteur me hérisse le poil. Non parce que je révère l'écriture et la fonction de l'auteur, mais comme l'a dit quelqu'un, Gutboy chou ou notre excellent Silmaril, parce que ce que ça implique en terme de formatage de la pensée qui se résume du coup à l'influence d'une majorité, là où toute forme artistique se devrait d'être l'expression d'une aventure individuelle destinée à bousculer les courants majoritaires, va au rebours de ce qui me semble important en littérature.
Et le problème qu'a rencontré Askaris pour saisir parfois l'esprit qui anime ce forum et les posts de certains intervenants, lui qui est habitué au fandom américain, me semble être une parfaite démonstration inversée de ses propos : La révérence n'est pas dans le rapport aux auteurs (et Roland ou Dieu lui-même peuvent témoigner de ce qu'ils sont régulièrement bousculés que ce soit sur les forums ou dans les conventions) mais dans la conviction que chacun peut apporter une pierre personnelle à la dynamique de la SF : non en intervenant sur une oeuvre de manière collective, mais en multipliant les entreprises individuelles pour témoigner et participer de l'essor du genre tout entier.
Politiquement, ce n'est qu'un des avatars du contraste qui existe entre les américains et nous : nous sommes perçus par eux comme des "socialistes" face à leur conception individualiste de la société, alors que si l'on gratte un peu, on se rend compte que le frenchy se méfie bien plus de l'effet de groupe que l'américain qui reste soumis à la pression sociale (ou culturelle) bien plus souvent que nous. (Oui, comme toute généralité, celle-ci est caricaturale. Mais pas fausse pour autant, AHMA)
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
- orcusnf
- Messages : 2406
- Enregistré le : mer. mai 24, 2006 8:55 pm
- Localisation : Stuttgart
- Contact :
Bon résumé du bâto !
Askaris, franchement, tu veux prendre une démarche sociologique sans faire d'observation de ton domaine d'étude, sans sondage, sans expérience, sans aucune méthode d'approche ! C'est pas sérieux ! Enfin non, t'as fait une observation puisque t'es là, mais on n'est pas représentatif non plus.
Reviens aux fondamentaux, définis le concept de fandom en france et va sur le terrain. Comment veux tu faire une comparaison sérieuse si tu ne connais que la moitié de ton sujet ? Ton analyse du fandom us est vachement intéressante, mais tu transposes des préjugés sur le fandom français, et ça ne marche pas, car on ne correspond pas aux canons auxquels tu es habitué !
Oh, en france, ya des fans correspondant à la definition us, si tu veux des passionnés pur et dur qui s'impliquent dans l'univers de leur idole, t'en trouveras plein en cherchant, mais je crois que la majorité du fandom est silencieux en france. Il y a deux extrèmes, les trekkies et autres et les membres du forum, mais tu ignores aussi complètement ceux au milieu.
Askaris, franchement, tu veux prendre une démarche sociologique sans faire d'observation de ton domaine d'étude, sans sondage, sans expérience, sans aucune méthode d'approche ! C'est pas sérieux ! Enfin non, t'as fait une observation puisque t'es là, mais on n'est pas représentatif non plus.
Reviens aux fondamentaux, définis le concept de fandom en france et va sur le terrain. Comment veux tu faire une comparaison sérieuse si tu ne connais que la moitié de ton sujet ? Ton analyse du fandom us est vachement intéressante, mais tu transposes des préjugés sur le fandom français, et ça ne marche pas, car on ne correspond pas aux canons auxquels tu es habitué !
Oh, en france, ya des fans correspondant à la definition us, si tu veux des passionnés pur et dur qui s'impliquent dans l'univers de leur idole, t'en trouveras plein en cherchant, mais je crois que la majorité du fandom est silencieux en france. Il y a deux extrèmes, les trekkies et autres et les membres du forum, mais tu ignores aussi complètement ceux au milieu.
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire