Le coup de gueule de Bernard Werber

[XavierMauméjean]

Lucie a dit :
Donc oui, de ta part, le coup des médias qui ne se focalisent que sur "celui qui bla-bla", ça me fout un peu les boules, en tant que chroniqueuse qui a toujours essayé de mettre en valeur ce que j'aimais, en tant qu'essayiste qui a parlé des auteurs dans le sujet (y compris certains que je n'aime pas du tout), en tant qu'anthologiste et ex-éditrice qui s'est épuisée à essayer de promouvoir "ses" auteurs, et en tant que nouvelliste, accessoirement, qui regrette parfois que certains projecteurs ne soient pas plus braqués sur les anthos auxquelles j'ai pu collaborer.

Et en tant que femme ?

[Lucie]

Et en tant que femme ?

Tu crois que c'est parce que je suis une femme que je suis mère poule avec mes auteurs ? arf ! va savoir

[Erion]

Lowenbruck étant absent non excusé, les autres dénonciateurs étaient des auteurs de polar.

Ah bon, les auteurs de polar sont en quête de reconnaissance et de légitimation ? Je croyais qu'ils avaient gagné contrairement à la SF (la faute à la métaphysique).

On nous aurait trompé ? Les auteurs de polar se sentiraient-ils aussi méprisés par les instances légitimantes ?

[bormandg]

Lowenbruck étant absent non excusé, les autres dénonciateurs étaient des auteurs de polar.

Ah bon, les auteurs de polar sont en quête de reconnaissance et de légitimation ? Je croyais qu'ils avaient gagné contrairement à la SF (la faute à la métaphysique).

On nous aurait trompé ? Les auteurs de polar se sentiraient-ils aussi méprisés par les instances légitimantes ?

C'est exactement ce qu'ils ont dit. D'accord, il n'y avait ni Georges Simenon, ni Edgar Poe, parmi les présents...
Et c'est un auteur de polar qui a accusé l'ambassade de Tokyo de ne recevoir que les auteurs Gallimard, par exemple.
Un autre qui a prétendu (je serais intervenu s'ils avaient pris l'avis du public) que ce mépris des romans d'imagination était spécifique à la France.

[Fabien Lyraud]

Et c'est un auteur de polar qui a accusé l'ambassade de Tokyo de ne recevoir que les auteurs Gallimard, par exemple.

Il y a des auteurs de polar chez Gallimard. Ca s'appelle la série noire.

Un autre qui a prétendu (je serais intervenu s'ils avaient pris l'avis du public) que ce mépris des romans d'imagination était spécifique à la France.
_________________

Rappelons que Jean d'Ormesson disait en rappelant ces débuts qu'il laissait "les préipéties aux mémoires de parachutistes et à la littérature de gare" et d'expliquer qu'au lendemain de la deuxième guerre mondiale le lecteur français ne voulait pas d'aventure car pendant la guerre ils avaient vécu des moments mouvementé et que ça leur rappelait de trop mauvais souvenir.

[bormandg]

Un autre qui a prétendu (je serais intervenu s'ils avaient pris l'avis du public) que ce mépris des romans d'imagination était spécifique à la France.
_________________

Rappelons que Jean d'Ormesson disait en rappelant ces débuts qu'il laissait "les préipéties aux mémoires de parachutistes et à la littérature de gare" et d'expliquer qu'au lendemain de la deuxième guerre mondiale le lecteur français ne voulait pas d'aventure car pendant la guerre ils avaient vécu des moments mouvementé et que ça leur rappelait de trop mauvais souvenir.

J'ai dit que je serais intervenu, parce que même si le déni est limité à certains "intellectocrates" et n'est pas généralisé dans les médias, il existe aussi aux USA, au Royaume uni, en Espagne, en Allemagne ...(liste des ??? pays reconnus par l'ONU suit)

[Anne]

Lucie a dit :
Donc oui, de ta part, le coup des médias qui ne se focalisent que sur "celui qui bla-bla", ça me fout un peu les boules, en tant que chroniqueuse qui a toujours essayé de mettre en valeur ce que j'aimais, en tant qu'essayiste qui a parlé des auteurs dans le sujet (y compris certains que je n'aime pas du tout), en tant qu'anthologiste et ex-éditrice qui s'est épuisée à essayer de promouvoir "ses" auteurs, et en tant que nouvelliste, accessoirement, qui regrette parfois que certains projecteurs ne soient pas plus braqués sur les anthos auxquelles j'ai pu collaborer.

Et en tant que femme ?

Franchement, je m'attendais à ce que tu t'en prennes une, là.
Je dis couillu.
Suicidaire et couillu.

[Lucie]

Franchement, je m'attendais à ce que tu t'en prennes une, là.
Je dis couillu.
Suicidaire et couillu.

Tu me vois si agressive que ça ?

Ou alors il y a une vanne cachée que je n'ai pas comprise ?

Après j'ai pensé que si la question était "en tant qu'humaine", alors la réponse serait "je trouve ça complètement vain"

[Sand]

Ou alors il y a une vanne cachée que je n'ai pas comprise ?

On va dire ça.

vanne n'est pas exactement le mot, cependant
C'est plutôt "sarcasme" qui m'est venu à l'esprit. Gentil, le sarcasme, mais quand même ^^

[Lucie]

Le gentil sarcasme était évident et m'a fait rire. Rien de suicidaire ni de spécialement couillu.

[fabrice]

Donc, si j'essaie de te suivre, je ne peux pas trop parler de la médiatisation outrancière de Werber parce que je t'ai rendu des réponses en retard (sans doute mon fameux mépris élitiste parisien pour les petits éditeurs) et/ou que je n'ai pas parlé de ton livre sur le forum ultra-médiatique d'actusf ?
Woah. Toutes mes excuses. J'aurais pu en causer aussi sur mon blog, note bien. Mais comment gérer 500 000 visiteurs par jour ?
Bref.

Rien. De toute façon, je vais arrêter d'essayer de faire du constructif, c'est épuisant.

Aïe. J'ai tout gâché.

[Lucie]

Donc, si j'essaie de te suivre, je ne peux pas trop parler de la médiatisation outrancière de Werber parce que je t'ai rendu des réponses en retard (sans doute mon fameux mépris élitiste parisien pour les petits éditeurs) et/ou que je n'ai pas parlé de ton livre sur le forum ultra-médiatique d'actusf ?
Woah. Toutes mes excuses. J'aurais pu en causer aussi sur mon blog, note bien. Mais comment gérer 500 000 visiteurs par jour ?
Bref.

Rien. De toute façon, je vais arrêter d'essayer de faire du constructif, c'est épuisant.

Aïe. J'ai tout gâché.

Bien sûr que si, tu peux ! J'essayais juste de comprendre pourquoi tes messages m'agaçaient si fort. Je pense que leur ton condescendant n'en est pas la seule cause, mais que l'impression que j'ai d'avoir ramé contre vents et marées pour, entre autre, te médiatiser, a beaucoup joué

Et une fois trouvée cette explication, j'ai estimé que je te la devais, ainsi qu'aux co-forumers qui pouvaient se demander quelle mouche me piquait. Ben voilà, la mouche, c'est cette sensation à te lire que c'est l'hôpital qui se fout de la charité.

Mais si tu lis mes posts en entier, tu verras aussi qu'à mon avis, le problème des médias se situe à un bien plus grave niveau.

[Lucie]

Ceci dit, j'aimerais bien te poser une question, Fabrcie. Quand j'ai dit "il n'y a pas un seul imaginaire avec des règles édictées par un gourou" (de mémoire), tu m'as répondu "gourou, c'est marrant que tu emploies ce terme, mais passons"

Que voulais-tu dire ?

[fabrice]

Que la relation que Bernard Werber entretient avec certains de ses fans - ceux qui assistent à ses conférences / atelier d'écriture notamment car, non, ami terrien, tu n'es pas seul dans l'Univers et oui, le frère BW peut t'apprendre à écrire un livre - évoquait à mes yeux, par certains aspects, celle d'un gourou avec ses disciples : pensée unique, flatterie hypnotique, effet de sidération, etc. Comme l'annonce le site de l'INREES sur lequel ces merveilleuses conférences sont annoncées : "un cours magistral de quatre heures ponctué par une séance de rêve éveillé pour aller à la découverte de votre univers personnel, et par un buffet de fruits bio."
Là, pour le coup, c'est assez bon : on dirait du Houellebecq ou du Jourde.

[MF]

Franchement, je m'attendais à ce que tu t'en prennes une, là.
Je dis couillu.
Suicidaire et couillu.

Tu me vois si agressive que ça ?

Ou alors il y a une vanne cachée que je n'ai pas comprise ?

Après j'ai pensé que si la question était "en tant qu'humaine", alors la réponse serait "je trouve ça complètement vain"

... ça me fout un peu les boules, en tant que...

Et en tant que femme ?