Ah ben merci...tj a écrit :Ce que je dis n'est qu'une simple évidence, voire une tautologie . . Que tu y mette trois ponts d'exclamation me laisse rêveur .Nébal a écrit :En terme d'évolution , le sexe n'a de sens que pour la reproduction .
Le sexe sans reproduction est une impasse , et toute espèce qui développe cela disparait , c'est aussi simple que ça .
J'ai envie de mettre plein de points d'exclamation, là.
Bon, je commence par trois :![]()
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Ca doit être parce que je me méfie quand on me dit "'c'est aussi simple que ça"...
Ou bien tu as une position sacrément révisionniste sur la théorie de l'évolution .
Il ne faudrait pas plaquer notre vision anthropique des choses sur le reste de la nature .
Après nos gènes ont parfois des façons bien détournées de s'exprimer .
ET puis on peut renvoyer la balle , mon cher Nébal : pourquoi les homosexuels revendiquent le droit à l'adoption ?
Dans cette question on retrouve également le vieux fond judéo-chrétien : d'un coté l'homme , de l'autre tout le reste , les deux étant irréductibles ....
Je disais juste que ça ne me paraissait pas si "simple" que ça, si "évident" que ça, et que je me méfie des explications "simples" et de "l'évidence".
Tiens, la question sur les homosexuels et le droit à l'adoption, par exemple : ben le type qui me trouve une réponse (une VRAIE réponse, hein) simple et évidente, aura droit à toute mon estime pour les siècles des siècles (oui, je suis inconcevablement généreux).
Et je repose ma question plus clairement, alors : l'homosexualité est une sexualité ne visant pas à la reproduction. Alors c'est une impasse ?
Me semble que non, mais tu peux sans doute me le démontrer... et m'expliquer en même temps, de manière simple et évidente, le pourquoi de l'homosexualité dans cette perspective...
Autrement dit, ce que je contestais dans ta formule, c'était l'exclusivisme, et qui plus est la corrélation d'éléments pas nécessairement liés. La tautologie, c'était "une espèce qui ne se reproduit pas disparaît" ; ça, OK, admettons ; mais le lien avec les deux autres propositions ?
Il y a un paquet de paramètres à prendre en compte : se contenter d'un seul me paraît inacceptable, pour ne pas dire absurde.
Et puisque tu parlais de mon supposé "révisionnisme" par rapport à la théorie de l'évolution (ce en quoi tu me sembles à nouveau bien hardi, mais passons...), il me semble que Darwin, justement, avait pris en compte cette multiplicité de paramètres, et notamment la dimension sociale de l'homme (ce qui explique d'ailleurs au passage pourquoi ce que l'on appelle improprement "darwinisme social" est une aberration selon Darwin).
Croire que l'homme ne se limite pas à ses gènes, j'ose espérer que ce n'est pas encore un signe d'hérésie anti-scientifique. Et douter, questionner, refuser "l'évidence" me semble une attitude bien autrement rationnelle et scientifique...