Cependant, les grands Brunner, qui ont tant marqué les années soixante-dix, ne décrivaient pas à proprement parler des avenirs radieux..Patrice a écrit :Salut,
Au risque de faire de la psycho-socio de comptoir, je suis tenté d'y croire. Nous vivons clairement une époque qui ne correspond plus à l'image des futurs flamboyants de la SF de l'âge d'or. Comment penser le futur quand on vit une crise qui est finalement autrement plus grave que celle de 1973, que l'on détruit lentement mais surement tous les programmes spatiaux un minimum ambitieux (au point de célébrer une pauvre navette automatique alors que les Russes en ont fait voler une il y a maintenant près de 30 ans), bref, quand on vit une époque qui manque singulièrement de rêve scientifique?En ce qui concerne le refus du futur, c'est une idée que j'ai déjà rencontrée, en effet. Je ne sais pas trop quoi en penser.
C'est sans doute une facilité, mais s'inventer d'autres futurs peut séduire.
A+
Patrice
Oncle Joe.