Bin c'est facile : paske il est évident à tous que les hommes ne sont pas de grosses merdes molles, alors que les femmes en sont constamment.Katioucha a écrit :Un jour, je comprendrai pourquoi il y a tant de livre écrits par des hommes qui présentent les femmes comme de grosses merdes molles.
Parce que quand une femme écrit, en général, elle ne présente pas les hommes comme de grosses merdes molles. (Sauf Valérie Solanas parce qu'il en faut une.)
Un jour, je comprendrai.
En fait, ça vient surtout que le perso "générique" dans notre culture est presque systématiquement mâle, blanc, et jeune (entre 20 et 35 ans ?). Il est polyvalent et peut se voir appliquer de nombreuses caractéristiques psychologiques, physiques, et thématiques.
Toute variation est apportée quand on veut lui adjoindre des éléments de différenciation :
le noir américain traitera de thématiques de noirs américains (rap, racisme, ghettoisation), l'arabe français traitera de thématiques d'arabe français (rap, racisme ghettoisation, et islam), le vieux traitera de thématiques de vieux (maison de retraite, abandon, mise à l'écart, canicule), l'homosexuel traitera de thématiques de tapette (sida, sexe à outrance, cuir)... En général, le membre d'une minorité sera presque toujours lié à des histoires de sa minorité.
La caractéristique "féminin" est aussi mise souvent sur un plan assez proche : un personnage est une femme car on aura besoin/envie de traiter de thématiques féminines (féminité, maquillage, fringues, procréation, accouchement, enfants, fragilité, émotion, besoin de protection, couinement, stupidité, et merde molle).
Donc là où certains personnages génériques (ou en tout cas pas féminin) pourront se voir à l'occasion affublé de caractéristiques considérées comme féminines, les femmes le seront beaucoup plus souvent car leur réserve de caractéristiques stéréotypales est beaucoup plus réduite. Surtout pour les gens pas forcément très ouverts d'esprit.
Sachant que les abus en ce sens viennent du fond culturel qui nous rappelle qu'une femme peut être dépendante d'un homme alors que l'inverse est inconcivabeul. Bon, et ptêt aussi d'un instinct à la con gravé dans notre cerveau de mâle ?