Le_navire a écrit :
2) Depuis quand le travail d'un traducteur ne demande-t-il plus un travail éditorial derrière ? Un traducteur de qualité écrit une histoire autant qu'il la traduit. Il a besoin tout autant que l'écrivain, d'un œil de pro sur son boulot. Si y en a pas, faut pas s'étonner non plus.
Je suis bien d'accord. En fait, et je ne vise évidemment personne en particulier, les romans ou nouvelles directement écrits en français, donc non traduits, pourraient eux aussi bénéficier d'une relecture avant publication. J'ai eu l'impression, en lisant certains romans, récents ou moins récents, que ça n'avait pas été le cas.
Je ne veux froisser personne, donc je ne mentionnerai pas de nom...
bormandg a écrit :
[HS]Je sais qu'il y a un auteur japonais connu qui exigeait que les traductions françaises de ses livres soient faites à partir de la version anglaise. [/HS]
Oui, c'était Mishima. Certains de ses récits n'ont, du coup, jamais été traduits en français, puisqu'étant dépourvus de traduction en langue anglaise. Ce qui est dommage, c'est qu'on passe, ce faisant, à côté d'un aspect intéressant du style de Mishima: en japonais, il emploie un vocabulaire très recherché, des termes obscurs, à forte connotation littéraire, où les caractères chinois peu usités en japonais abondent.