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Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
- marc
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Alors tu dois être le seul à avoir cet avis car Reynolds c'est vraiment excellent !gutboy a écrit :Ne fait pas ça! Ne commence pas Reynolds. C'est mauvais.
Marc Le Blog science-fiction de Marc et Phenix Mag
Auteurs préférés : Banks, Hamilton, Simmons, Heinlein, Reynolds, Vance, Weber, Bordage, P. Anderson, Eddings
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Je reprends la phrase de Bull, le dernier mot avait été effacé (un problème technique sur le forum à ce que j'ai compris)
Reynolds c'est bien nul
(sauf la fin parce, justement, c'est fini)
Reynolds c'est bien nul
(sauf la fin parce, justement, c'est fini)
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
--->DuncanI: Bon, on va le faire plus extensif (je copie ce que j'ai écris ailleurs - mes excuses à ceux qui trouveront que je radote)
"disons juste que ce livre pour l'instant m'ennuie. Mais pour répondre sommairement, les super-méga-hyper-blasto-energico-rayons destructeurs de planètes et de soleil, ben j'ai lu ça dans PR quand j'avais 15ans. Et le terme "armes secrètes" qui est dàjà revenu plus de 50 fois sur les 500 premières pages... Mais, je n'en suis qu'à 500/900 alors on verra. "
Puis:
"Pour revenir à Reynolds, c'est en fait surtout le découpage qui est pénible. Chaque scène est découpée en 3 ou 4 morceaux, et on les mélange. Ca nous fait une action - un combat par exemple - étalé sur 40 ou 50 pages.
Lent, lourd, et inutile.
Apparemment c'est une mode. Dan Brown fait pareil, et c'est surement pas le seul.
On sent bien à quel point c'est artificiel, et pas au service du déroulement de l'histoire. En réalité c'est un découpage copié sur celui d'un film - c'est exactement comme ça que sont montés les Starwars par exemple, mais c'est très lourd dans un roman.
OK c'est un premier roman.
Je chipote, mais franchement : un ascenseur qui sent le désinfectant . Déjà en 2006 les désinfectants ne sentent plus rien, alors en 2500 !
Un autre exemple de lourdeur de style?
"Elle compta les étoiles.
Il y en avait quatre cent soixante-dix milliard trois cent onze millions neuf cent vingt-deux mille huit cent onze."
A 1/10 de secondes pour chaque étoile, il lui faudrait plus de 1480 ans pour "compter" les étoiles. Moi, c'que j'en dis.
OK on va dire que c'est une connaissance implantée.
2 pages plus loin:
"Le million-environ-de civilisations (elle aurait pu les dénombrer avec une précision infinie, mais cela lui parut soudain d'un pédantisme puéril"
Pédantisme. C'est pas moi qui le dis. Et c'est quoi au juste une précision infinie pour compter [une quantité finie]? "
Is it better?
"disons juste que ce livre pour l'instant m'ennuie. Mais pour répondre sommairement, les super-méga-hyper-blasto-energico-rayons destructeurs de planètes et de soleil, ben j'ai lu ça dans PR quand j'avais 15ans. Et le terme "armes secrètes" qui est dàjà revenu plus de 50 fois sur les 500 premières pages... Mais, je n'en suis qu'à 500/900 alors on verra. "
Puis:
"Pour revenir à Reynolds, c'est en fait surtout le découpage qui est pénible. Chaque scène est découpée en 3 ou 4 morceaux, et on les mélange. Ca nous fait une action - un combat par exemple - étalé sur 40 ou 50 pages.
Lent, lourd, et inutile.
Apparemment c'est une mode. Dan Brown fait pareil, et c'est surement pas le seul.
On sent bien à quel point c'est artificiel, et pas au service du déroulement de l'histoire. En réalité c'est un découpage copié sur celui d'un film - c'est exactement comme ça que sont montés les Starwars par exemple, mais c'est très lourd dans un roman.
OK c'est un premier roman.
Je chipote, mais franchement : un ascenseur qui sent le désinfectant . Déjà en 2006 les désinfectants ne sentent plus rien, alors en 2500 !
Un autre exemple de lourdeur de style?
"Elle compta les étoiles.
Il y en avait quatre cent soixante-dix milliard trois cent onze millions neuf cent vingt-deux mille huit cent onze."
A 1/10 de secondes pour chaque étoile, il lui faudrait plus de 1480 ans pour "compter" les étoiles. Moi, c'que j'en dis.
OK on va dire que c'est une connaissance implantée.
2 pages plus loin:
"Le million-environ-de civilisations (elle aurait pu les dénombrer avec une précision infinie, mais cela lui parut soudain d'un pédantisme puéril"
Pédantisme. C'est pas moi qui le dis. Et c'est quoi au juste une précision infinie pour compter [une quantité finie]? "
Is it better?
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Oh oui !gutboy a écrit :Is it better?
Je suis assez d'accord avec toi, sur Reynolds. J'ai aimé le premier tome, malgré les défauts que tu pointes, mais dès La Cité du Gouffre, j'ai trouvé qu'il y avait 300 pages de trop, que le troisième tiers du roman souffrait d'un essoufflement certain. J'ai eu du mal à m'intéresser vraiment à ce qui se passait dans le troisième, notamment, comme tu le dis, à cause de ces sempiternels interclassements des lignes narratives avec cliffhanger qui puent la recette hoolywoodienne. Du coup, je me suis épargné le dernier volume.
Ceci dit, les deux nouvelles parues chez Pocket sont sympas.
- sandrine.f
- Messages : 315
- Enregistré le : mer. juil. 05, 2006 6:04 pm
il ne faudrait pas non plus ramener Reynolds uniquement au cycle des Inhibitors.DuncanI a écrit : Ceci dit, les deux nouvelles parues chez Pocket sont sympas.
Il y a eu un avant (les nouvelles parues dans Interzone et Asimov's SF) et il y a aussi un après.
Ses deux derniers romans (Pushing ice & Century rain) sont nettement plus compacts et, même s'ils restent du (N)SO n'en sont pas moins de qualité.
Ses dernières nouvelles (Beyond the aquila rift ou Zima blue) font preuve d'une maitrise de l'intimisme remarquable. Il est d'ailleurs à noter qu'il fait partie des rares auteurs à figurer deux fois dans le Dozois.
Mais il ne faut pas pour autant oublier qu'il a commis le cycle des Inhibiteurtors.Sandrine.f a écrit :il ne faudrait pas non plus ramener Reynolds uniquement au cycle des Inhibitors.
Et les 2 nouvelles Diamond Turquoise / Dog Days sont aussi pénibles à lire que le reste, je n'ai pas pu arriver au bout.
Un phénomène de rejet, Dr Bull?
Listen now. Whoever you are, with these eyes of yours that move themselves along this line of text; whoever, wherever, whenever. If you can read this sentence, this one fragile sentence, it means you're alive. (Jeff Noon - Falling out of cars)
Certes pas, cher Gutboy, personne n'ayant essayer de te greffer Reynolds.
Il n'est donc pas possible, à proprement parler, d'évoquer un phénomène de rejet.
Par contre tu sembles avoir développé une réelle intolérance, voire une allergie à ce produit.
Mes conseils :
1) Soit l'eviction totale de l'allergène : tu ne lis plus aucun Reynolds
2) Soit la fameuse technique de l'immersion : tu lis tout le cycle des inhibiteurs, d'une seule traite, en étant cependant TRES indulgent sur la fin.
Il n'est donc pas possible, à proprement parler, d'évoquer un phénomène de rejet.
Par contre tu sembles avoir développé une réelle intolérance, voire une allergie à ce produit.
Mes conseils :
1) Soit l'eviction totale de l'allergène : tu ne lis plus aucun Reynolds
2) Soit la fameuse technique de l'immersion : tu lis tout le cycle des inhibiteurs, d'une seule traite, en étant cependant TRES indulgent sur la fin.
HAHAHAHA.
Pour la technique 2, le Beyonder (est-ce bien le Beyonder?) a beau être tout-puissant, il faudra me payer très cher pour que j'accepte cete thérapie.
Très cher.
Genre "8 chiffres avant la virgule".
Pour la technique 2, le Beyonder (est-ce bien le Beyonder?) a beau être tout-puissant, il faudra me payer très cher pour que j'accepte cete thérapie.
Très cher.
Genre "8 chiffres avant la virgule".
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