Sauf qu'on peut les comprendre. Vendre des titres de fantasy ambitieux avec des illustrations adultes, ça a été tenté pas mal de fois, dont une à l'échelle d'une collection entière : la défunte Points Fantasy, déficitaire. C'est exactement comme de vendre de la SF sous des couvertures généralistes : tout le monde s'y casse les dents, et ce n'est pas faute d'essayer.Le_navire a écrit :Mel, holliv, vous avez raison de râler, mais vous vous trompez de cible : si ça vous hérisse, engueulez les éditeurs qui continuent à nous faire une production à 80 % de merdes et qui font tout pour que les 20 % qui restent ressemblent de loin aux dits 80 % juste parce qu'ils ont peur que sinon, ça ne se vende pas.
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C'est vrai que ne pas répondre serait la solution. Laisser annoncer les merdes sans commenter. Si on ne devait prolonger quie les fils qui portent sur des titres intéressants, ça économisarait bien la bande passante.Mélanie a écrit :Ah mais ce n'est pas la prédominance de la fantasy au rabais qui me hérisse : c'est ce réflexe qui consiste à râler systématiquement sur les forums

Et puis nous sommes sur Actu SF, à quoi bon parler de mauvaise fantasy?

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Je recadre tout de suite, histoire d'éviter tout malentendu. Nous sommes sur ActuSF mais le site parle de toutes les littératures dites de l'imaginaire, tout comme nos éditions publient de la SF et de la fantasy. Et comme le souligne RMD, nous avons aussi le nom de domaine actufantasy.bormandg a écrit : Et puis nous sommes sur Actu SF, à quoi bon parler de mauvaise fantasy?
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Arghhhh !!!! Tu veux nous torturer en nous obligeant à lire de mauvais bouquins et à en faire l'exégèse en plus ?Mélanie a écrit :Commenter les mauvais bouquins après lecture en expliquant pourquoi on ne les a pas aimés, ce serait déjà vachement plus intéressant.bormandg a écrit :C'est vrai que ne pas répondre serait la solution. Laisser annoncer les merdes sans commenter.
C'est nettement plus amusant d'en dire du mal sans les avoir lus voyons !
si on commence à mélanger sf archaïque et proto-sf, personne ne s'y retrouvera plus.
Dieu.
Dieu.
Ah mais je sais bien ma chérie, le problème c'est qu'on ignore (en tout cas c'est vrai pour moi) où est la poule et où est l'oeuf. Le fait est qu'il n'y a plus assez de lecteurs de Fantasy curieux de qualité. Est-ce qu'on a toujours été aussi peu nombreux et donc que de toute façon, il est justifié que nous n'ayons pas de quoi nous nourrir, ou bien est-ce que nous sommes maintenant aussi peu nombreux parce que la politique du tout en vrac a fait fuir les curieux potentiels?Célia a écrit :Sauf qu'on peut les comprendre. Vendre des titres de fantasy ambitieux avec des illustrations adultes, ça a été tenté pas mal de fois, dont une à l'échelle d'une collection entière : la défunte Points Fantasy, déficitaire. C'est exactement comme de vendre de la SF sous des couvertures généralistes : tout le monde s'y casse les dents, et ce n'est pas faute d'essayer.Le_navire a écrit :Mel, holliv, vous avez raison de râler, mais vous vous trompez de cible : si ça vous hérisse, engueulez les éditeurs qui continuent à nous faire une production à 80 % de merdes et qui font tout pour que les 20 % qui restent ressemblent de loin aux dits 80 % juste parce qu'ils ont peur que sinon, ça ne se vende pas.
Ceci étant, en fait on s'en fout : la seule vraie question est : comment on fait à l'avenir ? Est-ce qu'on abandonne définitivement la Fantasy d'ambition à part quelques rares "coups" comme le Jaworsky qui sortent en petites maisons à coûts limités et donc relativement vites rentables si ça marche, est-ce qu'on reste à la situation actuelle au risque de ne voir guère de textes de qualité trouver leur public dans les maisons plus importantes, ou est-ce qu'on invente autre chose ?
Perso, je suis toujours curieuse de tenter des trucs mais comme je ne peux plus le faire avec mon pognon et que je ne me vois pas risquer bêtement celui des autres, y a intérêt à arriver avec du solide. Je persiste à penser ceci dit qu'en mélangeant les torchons et les serviettes, on va peut être vendre plus d'un bon truc sur un one shot, parce que les gens vont acheter en confiance, mais il ne prendront pas le second d'un cycle parce que c'est pas leur came si c'est trop "prise de tête"pour eux.
Question : les Robin Hobb, ils ont surtout marché en poche, non ? Avec si je me souviens bien, des couves pour les premiers qui étaient relativement sobres et passaient pour un large public, pas seulement les accros à la Fantasy ? Thibaud ? Célia ? vous me remettez les pendules à l'heure ?
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En fantasy au moins il reste les trois niveaux littéraires :
- Littérature d'exploitation
- Entre deux
- Littérature ambitieuse.
Et chacune d'entre elle a ses réussites et ses ratages.
La SF d'exploitation par contre a complétement disparu. Et quand on détruit la base d'une pyramide les étages supérieurs peinent à résister au séisme. Bref si on publiait à nouveau une SF d'exploitation, on se lamenterait un peu moins sur la crise du genre. Les anglosaxons en ont toujours une (chez Baen et chez Roc notamment). Si la fantasy fonctionnent c'est parce que la littérature d'exploitation y existe encore. A force de défendre la qualité on a considéré que la littérature d'exploitation était synonyme de sous merde. Or je suis de ceux qui pensent qu'il peut y avoir une exploitation de qualité. Après tout selon JP Planque sans FNA le renouveau du lectorat n'aurait pas eu lieu dans les années 80 et il n'y aurait pas eu de nouveaux auteurs dans les années 90.
Comme disent Roland et quelques autres la SF c'est plus du tout fun. Par contre la fantasy le reste toujours.
- Littérature d'exploitation
- Entre deux
- Littérature ambitieuse.
Et chacune d'entre elle a ses réussites et ses ratages.
La SF d'exploitation par contre a complétement disparu. Et quand on détruit la base d'une pyramide les étages supérieurs peinent à résister au séisme. Bref si on publiait à nouveau une SF d'exploitation, on se lamenterait un peu moins sur la crise du genre. Les anglosaxons en ont toujours une (chez Baen et chez Roc notamment). Si la fantasy fonctionnent c'est parce que la littérature d'exploitation y existe encore. A force de défendre la qualité on a considéré que la littérature d'exploitation était synonyme de sous merde. Or je suis de ceux qui pensent qu'il peut y avoir une exploitation de qualité. Après tout selon JP Planque sans FNA le renouveau du lectorat n'aurait pas eu lieu dans les années 80 et il n'y aurait pas eu de nouveaux auteurs dans les années 90.
Comme disent Roland et quelques autres la SF c'est plus du tout fun. Par contre la fantasy le reste toujours.
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Le blog impertinent des littératures de l'imaginaire :
http://propos-iconoclastes.blogspot.com
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- bormandg
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Et, en plus, les anciens amateurs écoeurés par la baisse de niveau. Ce n'est plus le 99% de merde sturgeonien , c'est (au moins) 100% (dans l'édition française, en tout cas). Avec peut-être une exception en attente de lecture (je ne la dénoncerai pas).Le_navire a écrit :Ah mais je sais bien ma chérie, le problème c'est qu'on ignore (en tout cas c'est vrai pour moi) où est la poule et où est l'oeuf. Le fait est qu'il n'y a plus assez de lecteurs de Fantasy curieux de qualité. Est-ce qu'on a toujours été aussi peu nombreux et donc que de toute façon, il est justifié que nous n'ayons pas de quoi nous nourrir, ou bien est-ce que nous sommes maintenant aussi peu nombreux parce que la politique du tout en vrac a fait fuir les curieux potentiels?Célia a écrit :Sauf qu'on peut les comprendre. Vendre des titres de fantasy ambitieux avec des illustrations adultes, ça a été tenté pas mal de fois, dont une à l'échelle d'une collection entière : la défunte Points Fantasy, déficitaire. C'est exactement comme de vendre de la SF sous des couvertures généralistes : tout le monde s'y casse les dents, et ce n'est pas faute d'essayer.Le_navire a écrit :Mel, holliv, vous avez raison de râler, mais vous vous trompez de cible : si ça vous hérisse, engueulez les éditeurs qui continuent à nous faire une production à 80 % de merdes et qui font tout pour que les 20 % qui restent ressemblent de loin aux dits 80 % juste parce qu'ils ont peur que sinon, ça ne se vende pas.
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
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Et "actualité" pour la littérature de malade !rmd a écrit :faudrait acheter actubitlit.

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Va te coucher, toi.Eons a écrit :Et "actualité" pour la littérature de malade !rmd a écrit :faudrait acheter actubitlit.

"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."