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Tout ne sort pas en grand format (cf certains inédits poche), et à une époque où les agents nous demandent de plus en plus souvent des premières éditions en hardcover, il est impossible de ne pas sortir certaines nouveautés en grand format.Fabien Lyraud a écrit : La question à se poser c'est : doit on tout sortir en grand format ?
hm, hm, ça va rappeler des choses aux anciens du Fleuve Noir, ce que tu dis.Fabien Lyraud a écrit :Ca confirme une chose : les poches vendent mieux que les grands formats. La question à se poser c'est : doit on tout sortir en grand format ?
Si c'est pour arriver à des plantages grand formats qui font des scores honorables en poche, il faut peut être revoir certaines politiques de publication. Je ne dis bien sûr pas ça méchamment.
Oké, ça marche.GillesDumay a écrit :Je te laisse la théorie littéraire, je garde l'épicerie.
Génial.GillesDumay a écrit :Si on ne garde que Spin, c'est 50 000 acheteurs toutes éditions confondues. Alors que le livre ne date en poche que de 6 mois.
Malheureusement, c'est comme ça, maintenant dans TOUS les domaines.À titre personnel, je préfère vraiment un système où beaucoup de gens gagnent leur vie correctement à un autre où une poignée de veinards décrochent le pompon.
on trouve le Goût de l'immortalité en poche.marypop a écrit :Je suis assez impressionnée de constater, toujours par hasard à quel point je vis entourée (dans mon milieu professionnel ou perso) de gens qui lisent de la SF.
Et pourtant ça ne se vend pas.
Il y a bien un problème de fond : les lecteurs ne trouvent pas les bons livres.
Pourquoi ? j'avoue que je ne sais pas ce qui déclenche la spirale positive.
Pas plus tard que ce midi, j'ai croisé un chef de mon boulot au cultura local. Il fouillait dans le (piètre) rayon SF. Il a lu la horde, il a lu spin. Il connait gibson et stephenson, et il trouve ça très bien. Il admet lire beaucoup. (pas un lecteur one shot d'un bouquin par an, donc quand même du coeur de cible visée).Quand je lui parle du goût de l'immortalité ou d'egan, il ne connait pas. Il avoue qu'il n'achète pas de grands formats (et vu les tables actuelles en poche ... no comment)
Enfin, j'ai quand même réussi à lui faire acheter La voie du sabre en poche dans les bacs spéciaux de l'été (2 achetés un offert). "yapuka" attendre de voir si ça lui plait.
Je précise que bien sur ni Egan ni Dufour n'étaient dans les rayons, évidemment.
Il est disponible, mais pourquoi les vendeurs le mettraient-ils en rayon? C'est pas du Musso.Sand a écrit :on trouve le Goût de l'immortalité en poche.marypop a écrit :Je suis assez impressionnée de constater, toujours par hasard à quel point je vis entourée (dans mon milieu professionnel ou perso) de gens qui lisent de la SF.
Et pourtant ça ne se vend pas.
Il y a bien un problème de fond : les lecteurs ne trouvent pas les bons livres.
Pourquoi ? j'avoue que je ne sais pas ce qui déclenche la spirale positive.
Pas plus tard que ce midi, j'ai croisé un chef de mon boulot au cultura local. Il fouillait dans le (piètre) rayon SF. Il a lu la horde, il a lu spin. Il connait gibson et stephenson, et il trouve ça très bien. Il admet lire beaucoup. (pas un lecteur one shot d'un bouquin par an, donc quand même du coeur de cible visée).Quand je lui parle du goût de l'immortalité ou d'egan, il ne connait pas. Il avoue qu'il n'achète pas de grands formats (et vu les tables actuelles en poche ... no comment)
Enfin, j'ai quand même réussi à lui faire acheter La voie du sabre en poche dans les bacs spéciaux de l'été (2 achetés un offert). "yapuka" attendre de voir si ça lui plait.
Je précise que bien sur ni Egan ni Dufour n'étaient dans les rayons, évidemment.
Quand je constate un fait pénible, mais réel, je ne vois pas comment le rendre sympathique.Sand a écrit :t'es pénible...
Sauf que les gens qui veulent acheter Musso, rien ne dit qu'ils liraient Dufour si Musso était absent. Encore une fois, tu veux peut-être la mort des libraires, mais ils ont le droit de chercher les moyens de survivre avant que le numérique les balaie.bormandg a écrit :Quand je constate un fait pénible, mais réel, je ne vois pas comment le rendre sympathique.Sand a écrit :t'es pénible...
Et puis c'est Marypop qui avait constaté l'absence de ce livre en rayon. Comme pour Egan, qui existe aussi en poche.
1 Je ne veux pas la mort des libraires, j'ai besoin d'eux de plusieurs façons, et un certain nombre d'amis bouquinistes;Erion a écrit :Sauf que les gens qui veulent acheter Musso, rien ne dit qu'ils liraient Dufour si Musso était absent. Encore une fois, tu veux peut-être la mort des libraires, mais ils ont le droit de chercher les moyens de survivre avant que le numérique les balaie.bormandg a écrit :Quand je constate un fait pénible, mais réel, je ne vois pas comment le rendre sympathique.Sand a écrit :t'es pénible...
Et puis c'est Marypop qui avait constaté l'absence de ce livre en rayon. Comme pour Egan, qui existe aussi en poche.
Tu as tort. Le public est suffisamment intelligent pour aller vers les livres qui lui plaisent. Et les libraires, essaient de mettre à disposition du public, les livres qu'on leur demande. Ils savent très bien qu'il n'y a pas que Musso à lire. Il y a aussi Amélie Nothomb, Werber, Gavalda, etc...bormandg a écrit : Peut-être ai-je tort, peut-être le public est-il aussi stupide que le veulent les financiers et le croient les distributeurs; mais je ne le crois pas. Je ne parle pas des gens qui VEULENT lire Musso, je parle de ceux à qui on fait croire qu'il n'y a que Musso à lire.
