Ciao

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
tu fais partie de la clique des anti-bisounours ?Lem a écrit :Je ne supporte pas ces trucs
roses
que tu mets partout.
Et i² = -1.Lensman a écrit :C'est hideux, en effet!
Il me semble nécessaire, en effet, de resituer la circulation des idées et des influences dans ce cadre.silramil a écrit :Jje ne considère pas cette définition comme une vue de l'esprit, mais comme profondément incomplète si on ne fait pas cas de ses coordonnées spatio-temporelles. La subculture américaine n'est pas la même en 1935, 1955, 1975, 1995. La subculture française de 1975 n'est pas la subculture américaine de 1975.
Il ira loin, ce petit jeune...JDB a écrit : Enfin, en guise de piqûre de rappel (les intervenants connaissent sûrement, les forumeurs qui se contentent pour l'instant de lire peut-être pas), ceci, qui, je le souligne, date de 1967.
JDB
HS : Oncle Joe, il me semble que tu devrais trouver ton bonheur dans l'une des rubriques de ce site (si riche que je n'ai pas fini de l'explorer).Lensman a écrit :A propos de la manière dont apparaissent et se structurent les "genres", je suppose qu'aux USA, on a dû s'intéresser à la manière dont est apparu le Western.
Vu de France, on se dit qu'il y a des auteurs français que l'on peut voir comme des auteurs "proto-westerns" (je pense à Gustave Aymard, à Gabriel Ferry...). En Allemagne, il y a le Karl May, et son célébrissime Winnetou (les adaptations filmées avec Pierre Brice!). Je me demande comment ils sont regardés par les historiens du genre. On remarquera en passant que les Italiens ont eu une influence considérable sur le genre, du point de vue cinématographique, ce bien après que le genre soit clairement établi.
Oncle Joe
Je ne suis pas sûr que parler de littérature "normale" ait beaucoup de sens : presqueErion a écrit : Il est tout à fait intéressant d'étudier les sources françaises, mais pour la SF
francophone actuelle, celle qui se publie et s'écrit, je crains qu'elle ne soit pas d'un
grand aide. Il y a eu un point de non-retour. Alors il peut arriver à des auteurs actuels
de revisiter la SF archaïque, mais est-ce le fonctionnement "normal" (dans le sens
de la "science normale" kuhnienne) du genre ?
C'est là que je suis allé pour trouver des renseignements sur Winnetou...JDB a écrit : HS : Oncle Joe, il me semble que tu devrais trouver ton bonheur dans l'une des rubriques de ce site (si riche que je n'ai pas fini de l'explorer).
Pardon si tu connais déjà.
JDB
Quand on parle de la SF dans sa composante "graphique", ce type de problème disparaît peut-être? (En fait, je n'en sais rien, je n'ai aucune idée de la manière dont le monde "littéraire" considère les arts graphiques...)caliban a écrit :
Mais tu mets peut-être le doigt sur quelque chose : il ne me semble en effet pas
impossible que la SF, elle, fonctionne en partie ainsi, avec la possibilité d'identifier
un paradigme dominant à un moment donné. Une autre façon de dire que c'est
une "littérature d'idées", et une explication supplémentaire de sa disqualification
par certains purs "littéraires" ?
Bon, essayons d'être clair : je ne récuse pas le fait qu'il y a une notion, improprement appelée genre, qui mérite d'être étudiée, qui permette de définir ce qui regroupe des romans de thèmes divers et classés sous l'étiquette SF, mais je ne supporte pas l'emploi du mot "genre" et, pire encore, la pseudo-séparation de la littérature en "grande" littérature et "littérature de genre". Reste donc à trouver un terme adapté pour cet objet d'étude.Lensman a écrit : sur la notion de "genre" (pardon, Georges), en faisant des comparaisons de genre à genre, et selon les pays.
Oncle Joe
Cependant, tu emploies le terme "étiquette SF". En quoi est-ce plus "supportable" que genre?bormandg a écrit :Bon, essayons d'être clair : je ne récuse pas le fait qu'il y a une notion, improprement appelée genre, qui mérite d'être étudiée, qui permette de définir ce qui regroupe des romans de thèmes divers et classés sous l'étiquette SF, mais je ne supporte pas l'emploi du mot "genre" et, pire encore, la pseudo-séparation de la littérature en "grande" littérature et "littérature de genre". Reste donc à trouver un terme adapté pour cet objet d'étude.Lensman a écrit : sur la notion de "genre" (pardon, Georges), en faisant des comparaisons de genre à genre, et selon les pays.
Oncle Joe