Il s'agit moins de rechercher quelque chose ("je suis un lecteur de SF, donc je veux un univers rationnel et explicitement organisé de façon compatible avec le mien") que d'avoir de la marge de manoeuvre. Cela arrive dans certaines oeuvres plus que dans d'autres, mais face à un texte de SF, le lecteur ne perd pas son temps s'il s'interroge sur les mécanismes sous-jacents de l'univers : cela fait partie des pistes d'interprétation de l'histoire.Sylvaner a écrit :Hmm... la rationalité qu'on rechercherait dans Cordwainer Smith ou dans Edmond Hamilton, face à l'absence de (dé)construction supposée dans Guy Gavriel Kay ou Robert Holdstock, me laisse perplexe...
Le fait qu'on puisse trouver des textes de SF qui utilisent "science très avancée" de la même manière qu'un texte de fantasy va employer "magie", c à d pour justifier un peu tout et n'importe quoi, c'est une facilité qui brouille les catégories, j'en conviens. Mais je cherche à déterminer des tendances et non à faire des cases rigides.
Les divisions que tu proposes sont très intéressantes et me conviennent. Je m'en inspirerai peut-être.