réédition d'en terre étrangère ?

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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » lun. août 16, 2010 10:57 am

Transhumain a écrit :De toute façon, les chroniqueurs, sauf exception, traitent les livres par-dessus la jambe, sans faire le moindre effort pour les comprendre, je ne vois pas au nom de quoi on ne devrait pas en parler ici. Mais fais gaffe : d'autres, ailleurs, se font fait bannir pour ça. Cela dit, il faut bien avouer que c'est un peu vain.
Je sens que je vais me faire tout plein d'amis sur ce coup-là, mais je me sens obliger d'énoncer une évidence : nombre de chroniqueurs autoproclamés sont bêtes, tout simplement. Et d'autres sont fous, point barre.

Avant, ils publiaient dans des fanzines tirés à douze exemplaires qui faisaient rigoler tout le monde dans les conventions, mais la magie du net leur permet désormais de s'adresser à un public potentiel bien plus important, et bien plus varié.

On est donc passé d'une situation où les guignols ont acquis un certain pouvoir de nuisance, dont ils ne se privent pas d'user. Ils étalent leur ignorance avec une fierté qui n'a d'égale que leur mépris de la précision, ce que je trouve pour ma part choquant : le service minimum consiste à vérifier l'exactitude de ses sources.

Affirmer quelque chose au sujet d'un livre et être ensuite incapable de le justifier par un extrait du livre, ou par une analyse de plusieurs extraits, je trouve ça pitoyable. On ne juge pas sur de seules impressions, surtout quand on parle d'un texte important sur le plan historique, d'un premier roman ou d'une œuvre référentielle.
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hollyv
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Message par hollyv » lun. août 16, 2010 11:58 am

Entièrement d'accord pour une fois avec messieurs lensman et wagner

Et j'ajouterais aussi que certains critiques descendent même des bouquins non encore parus voir pas encore écris. (enfin çà c'est autre chose).

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Sand
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Message par Sand » lun. août 16, 2010 12:36 pm

quand on reçoit une épreuve du livre, ce n'est pas anormal d'être en état de le critiquer avant sa sortie.

Priscille
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Message par Priscille » lun. août 16, 2010 12:50 pm

Sand a écrit :quand on reçoit une épreuve du livre, ce n'est pas anormal d'être en état de le critiquer avant sa sortie.
Oui, mais ça manque un peu d'élégance de publier sa critique bien avant la sortie. A quoi bon, sinon pour se prévaloir de ce privilège ?

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Erion
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Message par Erion » lun. août 16, 2010 12:54 pm

Priscille a écrit :
Sand a écrit :quand on reçoit une épreuve du livre, ce n'est pas anormal d'être en état de le critiquer avant sa sortie.
Oui, mais ça manque un peu d'élégance de publier sa critique bien avant la sortie. A quoi bon, sinon pour se prévaloir de ce privilège ?
Ca dépend. Il m'est arrivé de faire des critiques à partir de services de presse, pour encourager à faire acheter. Dans ce cas, la critique doit arriver un tout petit peu avant, mais pas trop (et il faut connaître la date de sortie). Ca peut être utile pour ceux qui commandent, y compris les libraires que d'avoir des avis avant sortie.

Maintenant, il faut pas que ça, l'idéal, c'est quand même les critiques alors que l'ouvrage est disponible.
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Sand
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Message par Sand » lun. août 16, 2010 12:58 pm

La seule fois où ça m'est arrivé répondait à un souhait de l'éditeur.

Ses raisons restent un mystère.

Je ne peux pas répondre pour les autres, s'ils existent, qui auraient fait de même à l'encontre du souhait de l'éditeur.

Mais je persiste dans l'idée qu'il n'y a là rien d'anormal.

Priscille
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Message par Priscille » lun. août 16, 2010 1:06 pm

Erion a écrit : Ca dépend. Il m'est arrivé de faire des critiques à partir de services de presse, pour encourager à faire acheter. Dans ce cas, la critique doit arriver un tout petit peu avant, mais pas trop
C'est pour ça que je disais "bien avant". C'est forcément assez subjectif, et ça peut dépendre du support.
Maintenant, il faut pas que ça, l'idéal, c'est quand même les critiques alors que l'ouvrage est disponible.
Ou va l'être incessamment. On peut créer un effet d'attente, mais il se transforme vite en frustration...
Sand a écrit :La seule fois où ça m'est arrivé répondait à un souhait de l'éditeur.
Là, évidemment, rien à dire !

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bormandg
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Message par bormandg » lun. août 16, 2010 1:16 pm

Il m'est arrivé, avec un SP, d'avoir une note: ne pas publier la critique avant le... date de sortie. Ceci étant, il est compréhensible que certains lecteurs et certains libraires veuillent avoir l'avis le plus tôt possible pour décider d'acheter ou non. Et, dans une économie qui se veut "à flux tendu", trois mois après la sortie la critique concerne un livre qui n'est PLUS disponible... :wink:
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Stéphane
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Message par Stéphane » lun. août 16, 2010 3:17 pm

J'interviens suite à la remarque d'Erion sur l'autre fil, qui est enfin une remarque réfléchie. Je profite surtout de la retombée de la tension :
Erion a écrit :Mais on ne dit pas "tel personnage, c'est un artifice". On se pose la question de l'utilité du personnage, comment il s'intègre, et selon le principe que j'ai évoqué, on regarde son rôle dans le texte. Une fois qu'on a fait le tour, on peut faire toutes les déductions qu'on veut.
Exactement ce que j'ai fait. Pour moi, Une porte sur l'été est un roman qui met en scène, entre autres, un chat, qui au début du roman est présenté comme un personnage important. Il s'avère, au fil de roman qu'il devient un figurant. Dans la construction du personnage, il a un rôle qui ne m'a pas paru d'une importance capitale (le personnage a son caractère, le chat n'intervenant pas là-dedans).
Attention, j'ai bien en tête que le chat a au moins deux interventions remarquables :
- distraire les associés du personnage principal au moment de sa capture par ses associés. Une intervention remarquable mais pas tellement importante au regard de ce qui se passe ensuite et à la fin du roman
- fournir une motivation au héros pour se venger : oui, mais le personnage se rend compte avant ça que le conditionnement qu'il a subi n'a pas fonctionné. L'importance du chat est toute relative.
Donc avant de dire que je ne réfléchis pas quand j'écris une chronique, posez-vous la questions de savoir, aussi, si je n'ai pas une vision différente de la vôtre, que je n'analyse pas le livre d'une façon différente.
Je ne dis pas que je ne peux pas me tromper parfois sur des livres, mais là j'ai bien réfléchi à la question. On n'est pas d'accord sur l'importance du chat dans le roman, je ne vais pas en pleurer.
Pour nous départager, nous ne pouvons que nous tourner vers d'autres lecteurs qui découvriraient le roman et pourront nous dire ce qu'ils en ont pensé.


Et je rebondis sur une remarque de Roland (qui répondra peut-être en même temps à Hoêl) :
C'est la méthode de « critique » qui est en cause ici, pas le texte dont il existe de nombreuses analyses et dont la réputation n'est plus à faire.
La réputation, ça change. Le fait que ce soit un classique, je ne le conteste pas. Ça ne fait pas la qualité d'un roman. Car le temps à un impact sur la portée d'un roman, la pertinence du propos de l'auteur, le style qui a ses modes. Les romans vieillissent (la plupart en tout cas ; peu en proportion de la production passée et actuelle ont ce quelque chose ou cette combinaison de choses - sujet, idées, style de l'auteur, personnages... - qui les rendent intemporels ou presque). C'est le cas de Une porte sur l'été, roman qui a beaucoup vieilli. Vous remarquerez d'ailleurs que pour le moment Une porte sur l'été divise les lecteurs SF en deux catégories
- ceux qui aiment : des gens plus âgés (je ne connais pas les âges de chacun, j'espère ne vexer personne). Ce roman représente sans doute quelque chose pour ces vieux (au sens noble du terme) lecteurs, qui y sont attachés.
- ceux qui n'aiment pas : ils sont plus jeunes (moi et Nébal) et ont un regard neuf sur ce roman, ce qui n'est pas sans intérêt.
Peut-être que dans 50 ans (je ne sais pas si la "mode" est cyclique en SF), Une porte sur l'été redeviendra un excellent roman. Mais en 2010, ce n'est une lecture qui n'a un intérêt que relatif (celui de l'approfondissement de la culture générale du lecteur en matière de littérature de SF).
C'est toujours mon avis personnel que j'estime pertinent, donc je l'exprime.

Voilà, maintenant que je me suis expliqué, je me retire en vous laissant très certainement grogner, voire continuer à m'insulter.

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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » lun. août 16, 2010 3:25 pm

Stéphane a écrit :- ceux qui aiment : des gens plus âgés (je ne connais pas les âges de chacun, j'espère ne vexer personne). Ce roman représente sans doute quelque chose pour ces vieux (au sens noble du terme) lecteurs, qui y sont attachés.
- ceux qui n'aiment pas : ils sont plus jeunes (moi et Nébal) et ont un regard neuf sur ce roman, ce qui n'est pas sans intérêt.
Très drôle, le coup du « regard neuf ».

« Hé, les mecs, j'ai un regard neuf sur Frankenstein : ben la créature, elle sert pas à grand chose, en fait. »
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Thomas Geha
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Message par Thomas Geha » lun. août 16, 2010 3:55 pm

Roland C. Wagner a écrit :
Stéphane a écrit :- ceux qui aiment : des gens plus âgés (je ne connais pas les âges de chacun, j'espère ne vexer personne). Ce roman représente sans doute quelque chose pour ces vieux (au sens noble du terme) lecteurs, qui y sont attachés.
- ceux qui n'aiment pas : ils sont plus jeunes (moi et Nébal) et ont un regard neuf sur ce roman, ce qui n'est pas sans intérêt.
Très drôle, le coup du « regard neuf ».

« Hé, les mecs, j'ai un regard neuf sur Frankenstein : ben la créature, elle sert pas à grand chose, en fait. »
Je suis assez d'accord avec Roland. Je pense être encore d'une génération "jeune" et j'aime toujours autant ce roman. Stéphane ne prend que deux exemples ciblés, lui et Nébal. Or, avec un peu d'ouverture sur le net, on peut tout de suite vérifier que ce roman n'est pas apprécié que par des lecteurs plus âgés...
Quant à Petronius, je l'ai toujours vu comme la (ou une des) pierre(s) angulaire(s) du récit. Un véritable ancrage dans le réel du héros, un point de repère essentiel, quelle que soit l'époque.
Pareil que Roland là-dessus, un des meilleurs récits que j'ai lu sur les chats ; Heinlein n'a pas besoin d'en faire des tartines, il a toujours la phrase juste, l'angle exact, pour traiter le sujet. Alors, "artifice", je ne crois pas, non.

Thomas

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Message par bormandg » lun. août 16, 2010 5:00 pm

Thomas Geha a écrit :
Roland C. Wagner a écrit :
Stéphane a écrit :- ceux qui aiment : des gens plus âgés (je ne connais pas les âges de chacun, j'espère ne vexer personne). Ce roman représente sans doute quelque chose pour ces vieux (au sens noble du terme) lecteurs, qui y sont attachés.
- ceux qui n'aiment pas : ils sont plus jeunes (moi et Nébal) et ont un regard neuf sur ce roman, ce qui n'est pas sans intérêt.
Très drôle, le coup du « regard neuf ».

« Hé, les mecs, j'ai un regard neuf sur Frankenstein : ben la créature, elle sert pas à grand chose, en fait. »
Je suis assez d'accord avec Roland. Je pense être encore d'une génération "jeune" et j'aime toujours autant ce roman. Stéphane ne prend que deux exemples ciblés, lui et Nébal. Or, avec un peu d'ouverture sur le net, on peut tout de suite vérifier que ce roman n'est pas apprécié que par des lecteurs plus âgés...
Quant à Petronius, je l'ai toujours vu comme la (ou une des) pierre(s) angulaire(s) du récit. Un véritable ancrage dans le réel du héros, un point de repère essentiel, quelle que soit l'époque.
Pareil que Roland là-dessus, un des meilleurs récits que j'ai lu sur les chats ; Heinlein n'a pas besoin d'en faire des tartines, il a toujours la phrase juste, l'angle exact, pour traiter le sujet. Alors, "artifice", je ne crois pas, non.

Thomas
Bon, je ne prétendrais pas être un "petit jeune", mais je continue à penser que ce roman a ce qu'il faut pour intéresser des jeunes, même ceux du 21° siècle, à part ceux qui ont succombé à la propagande consumériste "ça a servi à qqn, c'est donc périmé" (variante : tout livre plusvieux que son lecteur est mauvais).
Donc je re-plussoie.
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Thomas Geha
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Message par Thomas Geha » lun. août 16, 2010 5:18 pm

Même si je ne m'engagerai pas sur la pente glissante du consumérisme, je rajouterai qu'en tant que libraire, en 8 ans de librairie, j'ai dû en vendre entre 100 et 200. J'ai rarement eu de mauvais retours, bien au contraire, même si je ne nie pas en avoir eu quelques-uns.

Sans doute Une Porte sur l'été a-t-il subi un vieillissement ces dernières années au niveau du cadre SF (la réalité technologique actuelle étant ce qu'elle est), mais l'histoire et le fond n'ont pris aucune ride, à mon sens, et notamment dans l'impact émotionnel. Je le considère vraiment comme un modèle.

Pour l'anecdote, il existe un épisode de la série Eurêka (saison 2 je crois), qui rend un chouette hommage au roman.

Enfin, tout ça me donne envie de le relire ;-)

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Mélanie
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Message par Mélanie » lun. août 16, 2010 5:27 pm

Thomas Geha a écrit :Même si je ne m'engagerai pas sur la pente glissante du consumérisme, je rajouterai qu'en tant que libraire, en 8 ans de librairie, j'ai dû en vendre entre 100 et 200. J'ai rarement eu de mauvais retours, bien au contraire, même si je ne nie pas en avoir eu quelques-uns.

Sans doute Une Porte sur l'été a-t-il subi un vieillissement ces dernières années au niveau du cadre SF (la réalité technologique actuelle étant ce qu'elle est), mais l'histoire et le fond n'ont pris aucune ride, à mon sens, et notamment dans l'impact émotionnel. Je le considère vraiment comme un modèle.
Je l'avais lu il y a une dizaine d'années avec un ressenti assez proche de celui de Stéphane et de Nébal. Je reconnais être passée à côté du bouquin, mais il ne me parlait absolument pas. Je trouvais effectivement qu'il n'avait pas très bien vieilli, mais c'était moins au niveau des éléments de SF que de l'ambiance générale et de la narration. Du coup, côté impact émotionnel, ça n'avait pas marché sur moi. Cela dit, j'aurais du mal à donner des exemples précis après tout ce temps.

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Thomas Geha
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Message par Thomas Geha » lun. août 16, 2010 6:26 pm

Mélanie a écrit :
Je l'avais lu il y a une dizaine d'années avec un ressenti assez proche de celui de Stéphane et de Nébal. Je reconnais être passée à côté du bouquin, mais il ne me parlait absolument pas. Je trouvais effectivement qu'il n'avait pas très bien vieilli, mais c'était moins au niveau des éléments de SF que de l'ambiance générale et de la narration. Du coup, côté impact émotionnel, ça n'avait pas marché sur moi. Cela dit, j'aurais du mal à donner des exemples précis après tout ce temps.
J'ai le souvenir (dont tout le monde se fout, mais tant pis) de ma mère, à qui j'avais conseillé le livre, qui me le rend en me disant : "c'était sympa, et très inventif ; par contre, c'est un peu culcul la praline, non?".

Marrant, je ne le perçois pas, mais pas du tout, comme ça :lol:

Cela dit, c'est un livre qui fait beaucoup réagir, en très bien et en très mal, c'est peut-être avec cette donnée qu'on peut essayer de mesurer son impact global (passé et acutel). Il ne laisse pas indifférent.

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