Je n'ai pas compris si tu étais dans la gare ou le métro, mais je rappelle qu'il est interdit de photographier dans le métro.Jean-no a écrit :L'écriture est-elle sacrée ? Le mot est fort, d'accord. Mais sa valeur me semble avoir baissé.Sybille a écrit :Mais l'écriture n'est pas sacrée. Et la photo numérique est une merveilleuse révolution.
Le langage SMS a existé à un moment où l'envoi de texte était étriqué dans peu de caractères. Aujourd'hui, de plus en plus, entre les vrais claviers sur les téléphones et les abonnements avec SMS illimités, je veux bien prendre le pari que ça disparaîtra.
En tout cas, ça n'a effectivement pas grand'chose à voir avec les problèmes d'orthographe de la jeune génération.
Je ne connais pas les raisons de cette dégradation de la langue écrite. J'imagine que, basiquement, cela tient aux méthodes d'enseignement puisque je n'en vois pas d'autre raison.
Mon Grand est dyspraxique. Pour lui, écrire en "bon français" est quasi impossible. Néanmoins, il fuit le langage SMS qui, à ses yeux, fait noob/Kévin
Sur le numérique, j'aurais du mal à en dire du mal puisque je m'en sers quotidiennement, mais j'ai une anecdote. Une fois j'ai pris en photo des contrôleurs de train, sur un quai. Photo très banale, prise au milieu de la foule de la gare St Lazare, mais l'un d'eux est immédiatement venu me demander d'effacer la photo. Je n'ai pas voulu le faire et des policiers ont été appelés. Eux aussi ont demandé que la photo soit supprimée, mais sans grande conviction (ils savaient que j'étais dans mon droit). J'ai gardé ma photo, mais il arrive à des journalistes autant qu'à des photographes amateurs de se faire supprimer des photos de cette façon.
Je me rappelle de Missing (1982), de Costa Gavras, où la police fasciste de Pinochet prend l'appareil photo d'un journaliste et en sort la pellicule, qui est instantanément voilée : scène d'une terrible violence. En 25-30 ans, ce même geste, la destruction d'une image, semble moins grave. La photographie n'a sans doute jamais été sacrée, mais elle est en partie dévalorisée.
On peut avoir l'opinion qu'on veut là-dessus, mais c'est comme ça.
Il y a aussi le droit à l'image des personnes photographiées.