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Des soucis pour les éditions du Riez
Posté : mar. oct. 19, 2010 8:09 am
par jerome
Les éditions du Riez ont des soucis.
Ils le disent ici.
Extrait :
Pourquoi ce billet ? Parce que nous rencontrons toujours les mêmes problèmes, manque de trésorerie, débiteurs tardant à nous rembourser et des dettes à honorer (et je comprend la frustration et l'énervement de certains...). Au vu de cette situation difficile, je nous donne jusqu'à la fin d'année pour prendre une décision qui je l'espère nous sera favorable...
Pas d'inquiétudes pour les livres annoncés : Un Autre, Les Dames Baroques, Délivre-Nous du Mal, ils sortiront avant fin novembre. Pour les suivants, nous allons attendre quelques semaines avant de lancer des souscriptions (l'inverse ne serait pas courtois de notre part).
Merci de votre compréhension...
Bon week-end,
Alexis.
Posté : mar. oct. 19, 2010 5:04 pm
par Sybille
C'est toujours triste quand une équipe passionnée se heurte à de viles contraintes matérielles... mais l'activité en question n'est pas rentable et elle ne l'était pas plus avant qu'ils ne se lancent...
Je ne voudrais pas sembler désabusée/cynique parce que ce n'est pas l'idée, mais je ne pense pas qu'on puisse "forcer" une rentabilité. Là, des lecteurs, attendris, vont probablement faire plus d'achats qu'ils n'en auraient fait. Et après ?
Peut-être que ce petit "buzz" ramènera les quelques clients qui manquaient, finalement, et je suis trop pessimiste... ou pas.
Voilà, ça fait quelques jours que je vois passer cette annonce, je comprends tous les bons sentiments qui sont derrière, mais... l'édition d'imaginaire ne peut pas se bâtir durablement ainsi...
(Si je suis trop désabusée, passez votre chemin, je ne suis pas contagieuse.)
Posté : mar. oct. 19, 2010 5:08 pm
par Florent
Lancer une nouvelle maison d'édition, c'est juste du suicide. A la rigueur, avec une équipe bénévole, 3 chef-d'oeuvres à publier, de superbes couv et une couverture médiatique extra, il y aurait peut-être une toute petite chance...
Posté : mar. oct. 19, 2010 5:24 pm
par Sand
Il suffit parfois de pas grand-chose.
Une petite maison d'édition récente, bénévole au niveau de l'orga mais qui paie ses auteurs et illustrateurs, me disait qu'à 80 souscriptions, c'était bon, compte tenu des ventes moyennes par la suite. Or, elle n'en a qu'une cinquantaine. Il suffirait de fidéliser encore seulement une cinquantaine de personnes (tout le monde n'achète pas tout), et ce serait pérenne, à sa petite échelle.
cinquante personnes seulement.
(ce qui me rappelle que je dois sélectionner des propositions d'achats pour ma bibli... Plus que 49 personnes...)
Posté : mar. oct. 19, 2010 5:37 pm
par Fabien Lyraud
Si les bibliothèques publiques préféraient acheter les ouvrages des petits éditeurs plutôt que des best sellers en exemplaires multiples, il est clair que les petits éditeurs s'en sortiraient beaucoup mieux.
Posté : mer. oct. 20, 2010 1:43 pm
par bormandg
Fabien Lyraud a écrit :Si les bibliothèques publiques préféraient acheter les ouvrages des petits éditeurs plutôt que des best sellers en exemplaires multiples, il est clair que les petits éditeurs s'en sortiraient beaucoup mieux.
"Les" bibliothèques publiques, faut pas rêver. "Quelques" bibliothèques publiques, qui se donneraient ainsi un plus....
Posté : mer. oct. 20, 2010 8:18 pm
par Lune
Fabien Lyraud a écrit :Si les bibliothèques publiques préféraient acheter les ouvrages des petits éditeurs plutôt que des best sellers en exemplaires multiples, il est clair que les petits éditeurs s'en sortiraient beaucoup mieux.
Teuteuteu, ne nous met pas tous dans le même panier ! Certains tentent de faire un bon travail de ce côté là, et d'établir un équilibre !