Prophétie : Bientôt on en sera là. Et l'on parlera de nos jours comme du bon temps. Mais ceci est un autre sujet.Lensman a écrit :Si on était vraiment en état de pénurie de livres à lire, s'il fallait égorger des gens pour leur arracher l'argent nécessaire à l'achat de livres hors de prix, je pourrais comprendre ton indignation, mais bon...Pontiac a écrit : Et de se couper d'une partie du lectorat.
Oncle Joe
Les non-rééditions chez l'Atalante
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Re: Les non-rééditions chez l'Atalante
Re: Les non-rééditions chez l'Atalante
Tu n'es pas très optimiste quand au livre électronique, toi...Pontiac a écrit :Prophétie : Bientôt on en sera là. Et l'on parlera de nos jours comme du bon temps. Mais ceci est un autre sujet.Lensman a écrit :Si on était vraiment en état de pénurie de livres à lire, s'il fallait égorger des gens pour leur arracher l'argent nécessaire à l'achat de livres hors de prix, je pourrais comprendre ton indignation, mais bon...Pontiac a écrit : Et de se couper d'une partie du lectorat.
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Re: Les non-rééditions chez l'Atalante
Faut voir comment c'est à Lyon par rapport à ici.Lensman a écrit :Si on était vraiment en état de pénurie de livres à lire, s'il fallait égorger des gens pour leur arracher l'argent nécessaire à l'achat de livres hors de prix, je pourrais comprendre ton indignation, mais bon...Pontiac a écrit : Et de se couper d'une partie du lectorat.
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L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
Re: Les non-rééditions chez l'Atalante
J'avais oublié !!! Pardon!Herbefol a écrit : Faut voir comment c'est à Lyon par rapport à ici.
Oncle Joe
Re: Les non-rééditions chez l'Atalante
la partie qui a la flemme d'aller à la bibli, de chercher sur les sites ou les librairies d'occasion, ou de demander à ses amis ?Pontiac a écrit :
Et de se couper d'une partie du lectorat.
J'aurais tendance à dire que c'est pas une perte, mais j'ai un mauvais fond.
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On peut évidement déplorer que tout le monde ne puissent pas accéder aux livres pour des raisons financières - c'est surement injuste - mais ce n'est pas la faute d'Atalante - maison d'édition qui publie d'excellents livres et qui pour cela, choisi la politique commerciale qui lui semble la plus appropriée pour assurer sa survie et son indépendance.
Pour lutter contre la pauvreté économique - Pontiac, pas besoin de s'en prendre a Atalante - milite dans une association - elles sont faites pour cela ! ou même dans le parti politique de ton choix.
Pour lutter contre la pauvreté économique - Pontiac, pas besoin de s'en prendre a Atalante - milite dans une association - elles sont faites pour cela ! ou même dans le parti politique de ton choix.
Qu'est-ce qui détermine la durée d'exploitation d'une oeuvre par un éditeur donné ?
Est-ce l'objet d'une libre négociation avec l'auteur comme d'autres termes du contrat (à-valoir, pourcentage) ou bien est-ce imposé (ou plus simplement encadré) par une loi quelconque ?
(J'attend toujours patiemment que le multi-primé Aqua TM bénéfécie d'une réédition en poche mais ce que vous décrivez là m'inquiète...)
Est-ce l'objet d'une libre négociation avec l'auteur comme d'autres termes du contrat (à-valoir, pourcentage) ou bien est-ce imposé (ou plus simplement encadré) par une loi quelconque ?
(J'attend toujours patiemment que le multi-primé Aqua TM bénéfécie d'une réédition en poche mais ce que vous décrivez là m'inquiète...)
Je ne suis pas sûr que le réel existe, mais c'est quand même le seul endroit où on peut se payer un bon steack.
(Woody Allen)
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- Jean-Claude Dunyach
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C'est le contrat signé entre l'auteur et l'éditeur qui fixe la durée d'exploitation. Elle est variable suivant les cas - quand un éditeur achète par exemple le droit d'exploiter un auteur étranger, les droits sont souvent cédés pour 5 ou dix ans, rarement plus. Par contre, pour un auteur français, le contrat précise souvent que:scifictif a écrit :Qu'est-ce qui détermine la durée d'exploitation d'une oeuvre par un éditeur donné ?
Est-ce l'objet d'une libre négociation avec l'auteur comme d'autres termes du contrat (à-valoir, pourcentage) ou bien est-ce imposé (ou plus simplement encadré) par une loi quelconque ?
(J'attend toujours patiemment que le multi-primé Aqua TM bénéfécie d'une réédition en poche mais ce que vous décrivez là m'inquiète...)
"La présente cession aura effet en tous lieux et pour tout le temps que durera la propriété littéraire de l'Auteur et de ses ayants droit, d'après les législations tant françaises qu'étrangères et les conventions internationales actuelles ou futures, y compris les prolongations qui pourraient être apportées à cette durée."
Bref, ça dure tant que l'oeuvre ne tombe pas dans le domaine public. Soixante dix ans, en gros. Sauf si l'auteur négocie ce point, et ce n'est pas facile.
Durant cette période, c'est l'éditeur qui décide seul de céder ou non les droits d'exploitation poche, de reprendre une série en Omnibus, etc. Ca dépend de sa stratégie commerciale - certains éditeurs grands formats partent du principe qu'après deux ou trois ans, il vaut mieux céder les droits poche parce que l'exploitation GF est terminée, d'autres comme l'Atalante misent sur une exploitation plus longue en grand format.
Je compte pour 1. Comme chacun de vous...
http://www.dunyach.fr/
http://www.dunyach.fr/
Euh... si je ne m'abuse, l'auteur a quand même la possibilité de récupérer ses droits sur l'ouvrage si l'éditeur cesse d'exploiter celui-ci.Jean-Claude Dunyach a écrit :[... Par contre, pour un auteur français, le contrat précise souvent que:
"La présente cession aura effet en tous lieux et pour tout le temps que durera la propriété littéraire de l'Auteur et de ses ayants droit, d'après les législations tant françaises qu'étrangères et les conventions internationales actuelles ou futures, y compris les prolongations qui pourraient être apportées à cette durée."
Bref, ça dure tant que l'oeuvre ne tombe pas dans le domaine public. Soixante dix ans, en gros. Sauf si l'auteur négocie ce point, et ce n'est pas facile.
JDB
Re: Les non-rééditions chez l'Atalante
J'étais d'accord avec toi, jusqu'à ça. Tu oublies ceux qui n'ont pas ces livres à la bibli, qui n'ont pas de carte pour acheter des livres sur internet (et qui n'ont pas assez d'argent pour le faire de toute façon) et qui n'ont pas d'amis en "live" qui lisent de la SF. Les seuls livres de cette maison d"édition que j'ai, ce sont deux livres trouvés en bouquinerie à Bruxelles, où je vais 3 fois l'an. A la bibli, ils commencent à avoir des livres de cette maison d'édition parce que je les ai tannés avec ça, mais pas ceux que je veux lire (pas encore). Mais en attendant, ben je me rabats sur la SF bon marché ou les classiques, parce que je n'ai pas accès à autre chose ici, bien que je meurs d'envie par exemple de lire d'autres recueils de Greg Egan après le "Axiomatique" que j'avais trouvé à Bruxelles. Et, non, je ne les commande pas à la librairie parce que d'une part les petites maisons d'éditions n'arrivent presque pas ici (j'ai en attente depuis 4 mois et demi (!) un livre des moutons électriques, ma librairie a déjà écrit plusieurs mails mais rien n'arrive, et tant mieux parce que je suis tellement fauchée en ce moment que même des livres de seconde main, je ne peux pas. Alors un livre à 20€...) et de l'autre je ne gagne quasi rien (et je ne rigole pas quand je dis ça, je suis à 90€ du seuil de pauvreté belge)(soyez profs qu'ils disent...) et que 20€, c'est juste énorme pour moi, et que ça signifie 10-12 bouquins en seconde main, alors tu imagines ce que je vais privilégier comme choix, quelles que soient mes envies.Sand a écrit :la partie qui a la flemme d'aller à la bibli, de chercher sur les sites ou les librairies d'occasion, ou de demander à ses amis ?Pontiac a écrit :
Et de se couper d'une partie du lectorat.
J'aurais tendance à dire que c'est pas une perte, mais j'ai un mauvais fond.
Ce n'est pas toujours de la mauvaise volonté... Et j'ai pourtant vraiment vraiment envie de lire les autres recueils d'Egan (j'ai demandé le livre plusieurs fois à la bibli, en mettant en avant les prix que le dernier a reçu et tout).
Tu extrapoles, je suis une gentille fille, JAMAIS je ne ferais ça. Jamais (vous m'entendez, JAMAIS)Lensman a écrit :Ne me dis pas... que... tu pirates??? non ! non ! pas ça ! pas ça !Cachou a écrit :Même pas, je ne peux plus me ruiner en rien du tout depuis août. J'ai dû trouver d'autres moyens (et je ne me sens même plus coupable)(parce que zut aussi).
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Re: Les non-rééditions chez l'Atalante
Il n'y a pas de "purgatoire" en ce qui concerne Traquemort.arsenie a écrit : C'est une série que j'aime beaucoup et dont je ne comprends pas trop le "purgatoire"
Evidemment, Green n'invente pas la lune, mais c'est du bon space opera,
très distrayant, façon "pulp" pour des persos bien campés, charismatiques
oui-bon, j'aime l'humour à 2 balles et les romans populaires,
alors je ne regrette pas l'investissement - mais 8 tomes Atalante, ça chiffre pour un budget étudiant
je pense qu'il y aura du succès en poche, et que c'est même la condition pour trouver son public - Yapuka?
Une autre soluce, qui a été choisie pour "la compagnie noire" avant la parution poche :
Des gros "omnibus" regroupant plusieurs titres (3-4?) moins de 30€, avec de superbes illustrations - très compétitifs avec les poches!
Yapuka !
La politique de L'Atalante en matière de reprise poche est parfaitement défendable. Comme le dit Jean-Claude, c'est à chacun de voir. La plupart des petits éditeurs qui ne bénéficient pas de la même force de frappe de distribution que les éditeurs poche, sont ravis de l'opportunité d'une reprise. L'Atalante dispose d'un point de vente pour écouler ses livres, d'un stockage sans doute, donc ils partent du principe que si un repreneur tient vraiment à avoir un de leur titre, il doit pouvoir mettre le prix.
Pour Traquemort, je n'ai pas les chiffres, mais il est fort probable que le marché potentiel ait été éclusé par le GF.
Ce genre de SF n'est pas un objectif d'image pour une collection, il ne pourra donc intéresser les directeurs de collections poche que sur un plan commercial. Dès lors, c'est juste de l'arithmétique. Tu regardes les ventes en GF par rapport à la durée d'exploitation, tu estimes le lectorat que tu penses pouvoir glaner en plus en voyant comment se sont vendus les autres bouquins de l'auteur et/ou ceux du même genre et tu vois combien l'éditeur GF te demandes. Si c'est trop cher, que les ventes n'ont rien d'exceptionnel et qu'en plus le livre est en exploitation depuis deux ou trois ans, c'est "merci, au revoir !"
C'est tout l'objet des négos entre éditeurs GF et poche. Le premier va mettre en avant qu'il lui faut un certain temps pour exploiter au mieux son titre et rentrer dans son investissement. Le second lui, va arguer que plus le GF a été vendu, moins il a de chances de trouver un vrai public en poche. Tout le jeu est de trouver un juste milieu qui satisfasse tout le monde. (généralement entre 18 et 24 entre les deux sorties c'est pas mal).Qu'est-ce qui détermine la durée d'exploitation d'une oeuvre par un éditeur donné ?
Est-ce l'objet d'une libre négociation avec l'auteur comme d'autres termes du contrat (à-valoir, pourcentage) ou bien est-ce imposé (ou plus simplement encadré) par une loi quelconque ?
Ouais... le bouquin datant de 2006 je crois que tu peux...(J'attend toujours patiemment que le multi-primé Aqua TM bénéfécie d'une réédition en poche mais ce que vous décrivez là m'inquiète...)
Modifié en dernier par Eric le lun. oct. 25, 2010 12:44 am, modifié 1 fois.