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Giscard d'Estaing se met à l'uchronie
Posté : ven. nov. 19, 2010 5:49 pm
par Fifokaswiti
Après de Villepin et son
Dernier Témoin, c'est au tour de Valéry Giscard d'Estaing de frapper à la porte de Notre Club : son nouveau roman,
La Victoire de la Grande Armée est une uchronie où Napoléon, victorieux, décide que la guerre c'est pas drôle (il gagne tout le temps) et abdique pour se consacrer à la paix dans le monde.
En tout cas, c'est comme ça que le présente la dépêche AFP.
Posté : ven. nov. 19, 2010 6:17 pm
par Lhisbei
un volontaire pour le lire ?
(perso je passe)
Posté : sam. nov. 20, 2010 10:33 am
par XavierMauméjean
Erreur, il ne se met pas à l'uchronie.
C'était déjà le cas avec son roman précédent où il était réélu en 1981.
Posté : sam. nov. 20, 2010 11:14 am
par thomasday
XavierMauméjean a écrit :Erreur, il ne se met pas à l'uchronie.
C'était déjà le cas avec son roman précédent où il était réélu en 1981.
Cher Xavier,
Cette interprétation fait débat, puisque le cercle des Mitterrandolâtres (dont je ne fais pas partie, précisé-je) affirme que le président mis en scène dans le précédent ouvrage de VGE (et qui, donc, se tape la princesse Lady Di) est François Mitterrand.
Une analyse précise du texte n'a permis de déterminer qu'une chose : un mauvais auteur Harlequin peut aisément devenir académicien en France.
TD
Posté : sam. nov. 20, 2010 11:17 am
par Lensman
thomasday a écrit :XavierMauméjean a écrit :
Une analyse précise du texte n'a permis de déterminer qu'une chose : un mauvais auteur Harlequin peut aisément devenir académicien en France.
TD
"Aisément"... quelque chose me dit qu'être ancien Président de la République aide vraiment beaucoup... être un "mauvais auteur Harlequin" ne me semble pas une qualité suffisante...
Oncle Joe
Posté : sam. nov. 20, 2010 11:39 am
par XavierMauméjean
thomasday a écrit :XavierMauméjean a écrit :Erreur, il ne se met pas à l'uchronie.
C'était déjà le cas avec son roman précédent où il était réélu en 1981.
Cher Xavier,
Cette interprétation fait débat, puisque le cercle des Mitterrandolâtres (dont je ne fais pas partie, précisé-je) affirme que le président mis en scène dans le précédent ouvrage de VGE (et qui, donc, se tape la princesse Lady Di) est François Mitterrand.
Une analyse précise du texte n'a permis de déterminer qu'une chose : un mauvais auteur Harlequin peut aisément devenir académicien en France.
TD
C'est vrai que, comme pour tous les grands textes, on est tenté d'y voir du sens caché. Mais dans le roman, il est bel et bien question d'un "second mandat".
On peut imaginer que l'auteur décrit un monde parfait, meilleur, une réalité où il aurait été réélu au ieu de tourner le dos à la France après lui avoir dit "Au revoir", et où il aurait été amant d'amour de la princesse, qui non seulement ne serait pas morte mais vivrait maintenant avec lui.
Oui, on le peut. On peut aussi IVG la lecture de VGE.
Posté : dim. nov. 21, 2010 9:55 pm
par bormandg
En clair: ce n'est pas parce que l'on peut qualifier d'uchronie n'importe quelle fiction qui imagine un évenement qui n'est pas confirmé par l'Histoire officielle (laquelle peut, de surcroit, se tromper) qu'un roman écrit sans le minimum de largeur de vision et de "suspension d'incrédulité" qu'exige la SF peut lui être rattaché.
Posté : dim. nov. 21, 2010 9:59 pm
par Lensman
bormandg a écrit :En clair: ce n'est pas parce que l'on peut qualifier d'uchronie n'importe quelle fiction qui imagine un évenement qui n'est pas confirmé par l'Histoire officielle (laquelle peut, de surcroit, se tromper) qu'un roman écrit sans le minimum de largeur de vision et de "suspension d'incrédulité" qu'exige la SF peut lui être rattaché.
C'est juste.
Mais pour son tout nouveau roman, là, il s'inscrit dans une tradition. Il y a déjà le fameux "Victoire à Waterloo" de Robert Aron.
Oncle Joe
Posté : lun. nov. 22, 2010 8:51 am
par Patrice
Salut,
C'est même une très longue tradition.
Le premier exemple remonte vraisemblablement à 1841, pour ce qui concerne Napoléon.
A+
Patrice
Posté : lun. nov. 22, 2010 9:39 am
par Lensman
L'auteur de l'époque n'avait pas imaginé la divergence au niveau de Waterloo, c'était d'ailleurs plus subtil (et plus plausible, en fait)... On citera aussi Echec au temps (1945), de Marcel Thiry, qui vaut la lecture (dans ce dernier cas, il y a manipulation du temps, pas seulement uchronie).
Oncle Joe
Posté : lun. nov. 22, 2010 10:28 am
par Soslan
C'est même l'origine de l'uchronie, non ?
Posté : lun. nov. 22, 2010 1:56 pm
par bormandg
Soslan a écrit :
C'est même l'origine de l'uchronie, non ?
Non, le mot a été forgé par Paul Renouvier en 1857, et si on cite d'habitude cet exemple comme le plus ancien connu sous forme développée, on peut trouver des précédents, comme le fait
Wikipédia en citant Pascal....
Posté : lun. nov. 22, 2010 2:27 pm
par rmd
Posté : lun. nov. 22, 2010 4:06 pm
par Patrice
Salut,
Je ne parlais que de l'uchronie napoléonienne, et rien d'autre. Et je pense qu'Oncle Joe aussi.
A+
Patrice
Posté : lun. nov. 22, 2010 4:27 pm
par bormandg
C'est clair qu'un e uchronire napoléonienne antérieure à 1815, ça serait, comment dîtes vous cher cousin? Bizarre?
