Grâce en soit rendue aux auteurs ^^JDB a écrit :Ils ont finalement décidé de continuer dans le livre papier -- cf Locus.MF a écrit :[T'avais raté l'annonce de Dorchester ? ^^
Nouveaux Millénaires, la nouvelle collection de J'ai lu
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Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Pour Vorkosigan j'ai tellement de retard que le temps que je le rattrape le nouveau sera probablement réédité en poche.
L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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- Jacques Ah !
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Je ne suis pas vraiment convaincu par la politique éditoriale de cet éditeur... des auteurs, il y en a des dizaines et l'Histoire à l'américaine me fait profondément ch... ! Mes excuses, mais c'est comme ça.
Quand à Johan Helliot, en voilà un qui n'est pas loin de s'être fait manger par les petits cochons, pas autant cependant que Xavier Maumejean. Quand je pense aux bons romans français, je ne pense pas à ces auteurs là, malheureusement ou doit-on penser que l'exposition aux grand public pourrit les bons auteurs ?... (en imposant des cadences d'écriture aux professionnels, par exemple).
Pour ce qui est des Américains (je ne parle pas des brittaniques), c'est un peu différents : il écrivent pour gagner des tas de billets et sont prêts à dire n'importe quoi et surtout le contraire, le problème est donc très différent. Et la panoplie d'arme et de références à l'armée et aux GIs me laisse un très sale goût après la lecture de leurs héroïques exploits. Pour moi, quelqu'un qui sort son arme est quelqu'un qui n'a plus rien à dire, point final.
Voilà, je rêve de SF hispanisante, ou asiatique, africaine, russe, bref des choses qui sortent un peu de la routine WASP (pour ne pas la nommer) qui ne fait guère qu'alourdir un certain racisme dont tout le monde souffre. That's all folks !
Bien à vous. A+. Jake.
Quand à Johan Helliot, en voilà un qui n'est pas loin de s'être fait manger par les petits cochons, pas autant cependant que Xavier Maumejean. Quand je pense aux bons romans français, je ne pense pas à ces auteurs là, malheureusement ou doit-on penser que l'exposition aux grand public pourrit les bons auteurs ?... (en imposant des cadences d'écriture aux professionnels, par exemple).
Pour ce qui est des Américains (je ne parle pas des brittaniques), c'est un peu différents : il écrivent pour gagner des tas de billets et sont prêts à dire n'importe quoi et surtout le contraire, le problème est donc très différent. Et la panoplie d'arme et de références à l'armée et aux GIs me laisse un très sale goût après la lecture de leurs héroïques exploits. Pour moi, quelqu'un qui sort son arme est quelqu'un qui n'a plus rien à dire, point final.
Voilà, je rêve de SF hispanisante, ou asiatique, africaine, russe, bref des choses qui sortent un peu de la routine WASP (pour ne pas la nommer) qui ne fait guère qu'alourdir un certain racisme dont tout le monde souffre. That's all folks !
Bien à vous. A+. Jake.
Artiste polymorphe, écrivain et président d'un Groupe d'Entraide Mutuel : le Social Art Postal Club de Choisy-le-Roi. Site : http://jacquesabeasis.e-monsite.com ;
Lu l'autobio de daniel Keyes.
Plus qu'une autobio, c'est un récit sur la création de "des fleurs pour algernon" : beaucoup des éléments biographiques fournis sont en lien avec la future écriture de la nouvelle ou du roman, keyes ne parle quasiment pas du reste de son oeuvre.
C'est très intéressant et bien situé dans l'époque : l'obsession de devenir écrivain, l'attrait de la psy, son passage comme éditeur pro presque par hasard, sa carrière universitaire, on comprend qu'il a vraiment voulu faire cela et que algernon est son couronnement.
Bref, même si je trouve ce texte inférieur à "la vie et rien d'autre" de Ballard (autant ballard était bouleversant, autant keyes semble distant, à la limite de la froideur), c'est un témoignage unique sur l'homme et son rapport à son oeuvre majeure (la couv et le titre sont d'ailleurs parfaitement en adéquation avec le contenu).
Plus qu'une autobio, c'est un récit sur la création de "des fleurs pour algernon" : beaucoup des éléments biographiques fournis sont en lien avec la future écriture de la nouvelle ou du roman, keyes ne parle quasiment pas du reste de son oeuvre.
C'est très intéressant et bien situé dans l'époque : l'obsession de devenir écrivain, l'attrait de la psy, son passage comme éditeur pro presque par hasard, sa carrière universitaire, on comprend qu'il a vraiment voulu faire cela et que algernon est son couronnement.
Bref, même si je trouve ce texte inférieur à "la vie et rien d'autre" de Ballard (autant ballard était bouleversant, autant keyes semble distant, à la limite de la froideur), c'est un témoignage unique sur l'homme et son rapport à son oeuvre majeure (la couv et le titre sont d'ailleurs parfaitement en adéquation avec le contenu).
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
- bormandg
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Distant? Moi je le trouve au contraire presque excessif dans le sens opposé, obsédé par tous ceux qu'il rencontre et qui interfèrent, d'une façon ou d'une autre, avec sa création majeure. C'est vrai que j'aurais aimé savoir comment il est sorti de cette obsession, comment il a pu ne pas rester à tout jamais l'homme d'un seul livre, alors que dans ce livre il nous raconte comment il a failli subir ce sort. Il lui faudrait certainement au moins 300 pages pour nous parler de Billy Mulligan...rmd a écrit :Lu l'autobio de daniel Keyes.
Plus qu'une autobio, c'est un récit sur la création de "des fleurs pour algernon" : beaucoup des éléments biographiques fournis sont en lien avec la future écriture de la nouvelle ou du roman, keyes ne parle quasiment pas du reste de son oeuvre.
C'est très intéressant et bien situé dans l'époque : l'obsession de devenir écrivain, l'attrait de la psy, son passage comme éditeur pro presque par hasard, sa carrière universitaire, on comprend qu'il a vraiment voulu faire cela et que algernon est son couronnement.
Bref, même si je trouve ce texte inférieur à "la vie et rien d'autre" de Ballard (autant ballard était bouleversant, autant keyes semble distant, à la limite de la froideur), c'est un témoignage unique sur l'homme et son rapport à son oeuvre majeure (la couv et le titre sont d'ailleurs parfaitement en adéquation avec le contenu).
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Oui, il est obsédé par charlie. Mais pour le reste, il est distant. Un homme meurt dans ses bras ? Son seul souci est d'avoir eu des ordres écrits de son capitaine pour qu'on ne puisse pas lui reprocher. Sorti de son oeuvre, aucune chaleur, aucune compassion. L'opposé exact de ballard dont l'oeuvre froide cachait une vie personnelle chaleureuse.
Après des années de cérémonie du Thé, il n’y a rien de meilleur que de vomir de la Bière.
- bormandg
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Pour cet épisode, tu as raison. Je crois que tu généralises un peu, mais c'est vrai que, dans ce récit d'une obsession, il écarte vite tout ce qui aurait pu être un obstacle à l'obsession. Quand cela joue dans le sens de l'obsession, il réagit de façon plus chaleureuse (vais pas citer les cas, finirions par raconter tout le livre à nous deux)...
"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
Je suis ressorti de ce livre avec un sentiment bizarre. Peut-être m'attendais-je à découvrir un auteur en phase avec son œuvre (ce qu'il est au départ, puisqu'il se sert d'éléments autobiographiques), et pas ce monstre d'obsession, à l'autosatisfaction un peu trop présente... Ça reste un remarquable essai sur la création littéraire, mais ça aurait presque tendance à desservir le roman, je trouve.