Décès de Jacques Boireau
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Décès de Jacques Boireau
Je viens d'apprendre avec beaucoup de tristesse le décès de l'écrivain Jacques Boireau, qui était un copain du Groupe Remparts.
Oncle Joe
Oncle Joe
- JCdeNantes
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Un auteur exigeant, aux textes superbes, et un type bien !
Nous sommes nombreux, dans la génération des 50 / 60 ans, à avoir de la peine. Pour ses proches, avant tout. Et à penser à ces années 80 où il publiait tant de beaux textes, et fréquentait beaucoup les conventions... Alain Dorémieux, dans « Fiction », Yves Frémion dans « Univers », Raymond Milési et Stéphan dans « Mouvance », d'autres encore, l'ont régulièrement publié. Parce qu'on l'aimait bien, et surtout parce que c'était un vrai écrivain. Pas un faiseur. Et, individuellement, Jacques était un type bien.
La biographie parue sur le site des Imaginales (il avait été invité en 2007) le présente assez précisément :
« Né en 1949, professeur de lettres, passionné de marche et d’escalade, Jacques Boireau vit désormais – après un détour par la Kabylie puis la Bretagne –, à proximité des Pyrénées, qu’il aime tant.
Boireau n’aime pas trop qu’on parle de lui : il estime que ses textes doivent se défendre tout seuls. Révélé en 1976, dans Univers, par Yves Frémion, publié au cours des années quatre-vingt ans par toutes les revues et anthologies, par Libération, auteur de deux romans et d’une quarantaine de nouvelles, Boireau a obtenu en 1980 (ex-aequo avec Serge Brussolo, excusez du peu !), le Prix Rosny aîné pour Chronique de la vallée. Après un trop long silence, ponctué de publications éparses et souvent confidentielles, il revient au sommet de son art. La revue Galaxies lui consacre un dossier, à l’occasion d’un numéro réservé à ses abonnés, au printemps 2007. C’est dire si la fiction de Boireau est réservée aux happy few.
Trop marqué science-fiction pour les éditeurs de littérature générale, trop mainstream pour les éditeurs de SF, Jacques Boireau est l’un de ces auteurs improbables qui construisent une œuvre exigeante, à l’écart des modes, des ambitions, et même des objectifs de publication. Le plus étonnant n’est sans doute pas qu’il écrive mais que quelques obstinés continuent à le publier (en revues ou en anthologies). Pour le plaisir des amateurs de littérature. »
La biographie parue sur le site des Imaginales (il avait été invité en 2007) le présente assez précisément :
« Né en 1949, professeur de lettres, passionné de marche et d’escalade, Jacques Boireau vit désormais – après un détour par la Kabylie puis la Bretagne –, à proximité des Pyrénées, qu’il aime tant.
Boireau n’aime pas trop qu’on parle de lui : il estime que ses textes doivent se défendre tout seuls. Révélé en 1976, dans Univers, par Yves Frémion, publié au cours des années quatre-vingt ans par toutes les revues et anthologies, par Libération, auteur de deux romans et d’une quarantaine de nouvelles, Boireau a obtenu en 1980 (ex-aequo avec Serge Brussolo, excusez du peu !), le Prix Rosny aîné pour Chronique de la vallée. Après un trop long silence, ponctué de publications éparses et souvent confidentielles, il revient au sommet de son art. La revue Galaxies lui consacre un dossier, à l’occasion d’un numéro réservé à ses abonnés, au printemps 2007. C’est dire si la fiction de Boireau est réservée aux happy few.
Trop marqué science-fiction pour les éditeurs de littérature générale, trop mainstream pour les éditeurs de SF, Jacques Boireau est l’un de ces auteurs improbables qui construisent une œuvre exigeante, à l’écart des modes, des ambitions, et même des objectifs de publication. Le plus étonnant n’est sans doute pas qu’il écrive mais que quelques obstinés continuent à le publier (en revues ou en anthologies). Pour le plaisir des amateurs de littérature. »