Un livre ?
Légende de David Gemmell. Je l’ai lu quand j’avais quinze ans et il m’a énormément influencé. Plus tard, je me suis lié d’amitié avec Dave, qui ne m’a jamais pardonné la critique que j’ai faite, un jour (vers 1990), dans laquelle je disais que ses romans avaient quelques points communs avec les « navets ». Il m’avait alors dit que ses livres n’avaient jamais été comparés à des légumes et j’avais eu de la chance de ne pas recevoir un crochet du droit.
Un livre à jeter ?
Je ne critique pas les œuvres des autres auteurs si je peux l’éviter. Tous les écrivains, sans exception, travaillent très dur, même lorsque le résultat est qualifié de « bon à brûler ». Je laisse donc les remarques mordantes aux « critiques professionnels ».
Un film ?
Je dirais Blade Runner, qui m’a énormément influencé par sa noirceur, son atmosphère sombre, son intelligence et le superbe texte de Phil Dick qui l’a inspiré. Cela dit, j’ai une passion secrète qui me vaudra à coup sûr des moqueries de la part des plus jeunes : j’adore les vieux Conan. « Conan, qu’y a-t-il de mieux dans la vie ? »
Un film à brûler ?
Celui que je déteste ? Euh… Je crois que ce doit être Le magicien d’Oz. Tout le monde s’extasie devant, mais pour moi ce n’est qu’un ramassis d’excréments. Allez-y, brûlez-le. Soit dit en passant, je suis très doué pour brûler des choses. Il y a quelques semaines, j’ai mis le feu à ma terrasse en utilisant de l’essence pour faire un barbecue. C’était débile, je sais, et j’ai failli mourir, mais le bon côté des choses, c’est que les pompiers on trouvé ça assez drôle (surtout quand on sait que mon frère est pompier) et que j’ai reçu une invitation de Flint Keith pour sa fête de l’été. « Firestarter, twisted firestarter »… un incendiaire, un incendiaire déjanté ? Certainement pas.
Une chanson / un album ?
« Green and Grey » de New Model Army, sur l’album Thunder and Consolation. Respect. Mais elle est suivie de près par Cypress Hill avec « Tequila Sunrise » sur l’album IV. Ça fait plus d’un, hein ? Merde ! Comme j’aimerais savoir compter !
Un album à fracasser ?
Showwadaawaddywaddy (Showaddywaddy, ndt)… enfin, peu importe comment ça s’écrit. L’enfer ! C’est l’enfer, je vous assure. J’ai acheté un album quand j’avais dix ans. La honte. L’horreur. L’horreur ! Kurtz, achève-moi.
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