ODK de Alexis Aubenque
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- crazy guide
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Ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit. Quelque part j'ai été bien content de lire des FNA, trouvé dans ma bibliothèque municipale. J'ai lu un contingent de merdes, mais aussi de bons faiseurs et de petits chefs d'oeuvre. Je dis simplement qu'il faut de la SF d'exploitation de qualité. Et que parce que le fandom ne s'est pas battu pour cela on a seulement un Aubenque sur le créneau de la SF d'exploitation mass market. Je préférerais largement qu'il y ai des gens plus intéressants.
Dans les maison de la presse il y a vingt ans on trouvait des FNA, des j'ai lu SF, des pocket SF et même parfois si on avait de la chance des Denoel PDF. Et ça même dans mon pauvre patelin. Mais aujourd'hui les MDP s'approvisionnent quasiment exclusivement chez les grossistes du réseau Hachette, plus par facilité qu'autre chose. La SF est en train de devenir une littérature de centre ville de grande ville et de ville moyenne. Tout simplement parce qu'on ne la trouve ni dans les banlieues. Il n'y a plus de SF d'exploitation en langue française. Lorsque l'on est auteur français on a intérêt à publier des oeuvres ambitieuses. Oui je crois qu'une littérature d'exploitation peut être de bon niveau si on veut bien faire le travail éditorial qui va avec. Et que c'est même vital pour régénérer le genre.
Mais bon j'ai conscience que quand je dis ça je me bats contre des moulins à vent. Alors j'arrête.
Dans les maison de la presse il y a vingt ans on trouvait des FNA, des j'ai lu SF, des pocket SF et même parfois si on avait de la chance des Denoel PDF. Et ça même dans mon pauvre patelin. Mais aujourd'hui les MDP s'approvisionnent quasiment exclusivement chez les grossistes du réseau Hachette, plus par facilité qu'autre chose. La SF est en train de devenir une littérature de centre ville de grande ville et de ville moyenne. Tout simplement parce qu'on ne la trouve ni dans les banlieues. Il n'y a plus de SF d'exploitation en langue française. Lorsque l'on est auteur français on a intérêt à publier des oeuvres ambitieuses. Oui je crois qu'une littérature d'exploitation peut être de bon niveau si on veut bien faire le travail éditorial qui va avec. Et que c'est même vital pour régénérer le genre.
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- crazy guide
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Et oui, si tu ne ponds pas un chef d'oeuvre par an ce n'est pas la peine d'écrire....Fabien Lyraud a écrit :Ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit. Quelque part j'ai été bien content de lire des FNA, trouvé dans ma bibliothèque municipale. J'ai lu un contingent de merdes, mais aussi de bons faiseurs et de petits chefs d'oeuvre. Je dis simplement qu'il faut de la SF d'exploitation de qualité. Et que parce que le fandom ne s'est pas battu pour cela on a seulement un Aubenque sur le créneau de la SF d'exploitation mass market. Je préférerais largement qu'il y ai des gens plus intéressants.
Dans les maison de la presse il y a vingt ans on trouvait des FNA, des j'ai lu SF, des pocket SF et même parfois si on avait de la chance des Denoel PDF. Et ça même dans mon pauvre patelin. Mais aujourd'hui les MDP s'approvisionnent quasiment exclusivement chez les grossistes du réseau Hachette, plus par facilité qu'autre chose. La SF est en train de devenir une littérature de centre ville de grande ville et de ville moyenne. Tout simplement parce qu'on ne la trouve ni dans les banlieues. Il n'y a plus de SF d'exploitation en langue française. Lorsque l'on est auteur français on a intérêt à publier des oeuvres ambitieuses. Oui je crois qu'une littérature d'exploitation peut être de bon niveau si on veut bien faire le travail éditorial qui va avec. Et que c'est même vital pour régénérer le genre.
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La SF d'exploitation a à la fois l'avantage et l'inconvénient de générer des oeuvres de tous les niveaux, de la bouse infâme du tréfonds jusqu'à faire la nique à Clarke, Asimov ou Carsac (ceux des meilleurs périodes) au pinacle.
C'est par exemple le cas de la saga Perry Rhodan, qui approche quand même de ses cinquante ans et n'est pas près de s'arrêter : je connais des épisodes qui méritent surtout d'être oubliés, et d'autres qui sont de la vraie grande littérature. Et les bons font oublier les mauvais. (je ne parle pas des traductions, qui, bien faites, peuvent relever une histoire médiocre ou, mal torchées, descendre un excellent récit)
C'est par exemple le cas de la saga Perry Rhodan, qui approche quand même de ses cinquante ans et n'est pas près de s'arrêter : je connais des épisodes qui méritent surtout d'être oubliés, et d'autres qui sont de la vraie grande littérature. Et les bons font oublier les mauvais. (je ne parle pas des traductions, qui, bien faites, peuvent relever une histoire médiocre ou, mal torchées, descendre un excellent récit)
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr
Cela dit et sans vouloir plomber encore plus l'ambiance, les centrales d'achat vont vers une politique de réduction de l'offre à leurs affiliés (?) de plus en plus certaine. Donc par effet domino une contraction de l'offre des éditeurs. Hallelujah me direz-vous ? Euh non, c'est juste pour ne faire que des bests.Fabien Lyraud a écrit :Dans les maison de la presse il y a vingt ans on trouvait des FNA, des j'ai lu SF, des pocket SF et même parfois si on avait de la chance des Denoel PDF. Et ça même dans mon pauvre patelin. Mais aujourd'hui les MDP s'approvisionnent quasiment exclusivement chez les grossistes du réseau Hachette, plus par facilité qu'autre chose.
Hahaha.
Ben p'têt que la SF française se porterait mieux s'il y avait plus de science et d'action dedans? Je ne cherche pas à polémiquer, mais la SF française manque singulièrement de science. Or aujourd'hui on est entourés de science, cent fois plus qu'il y a vingt ans et les gamins baignent dedans. Un récit de SF sans science peut-il toucher le public jeune -celui dont les goûts sont en train de se former?
De même, la SFF se centre autour des personnages et des situations, disons, en très gros. Mais pour un ado qui cherche "sa" littérature, quand on entend "psychologie des personnages", on entend "chiant".
Pour faire simple, la SFF s'adresse à un public plus mur.
OK, ca me va aujourd'hui.
Mais le goût se forment quand on est jeune. Sans les auteurs non français je ne lirais probablement pas de SF française aujourd'hui.
N'est-ce pas paradoxal?
De même, la SFF se centre autour des personnages et des situations, disons, en très gros. Mais pour un ado qui cherche "sa" littérature, quand on entend "psychologie des personnages", on entend "chiant".
Pour faire simple, la SFF s'adresse à un public plus mur.
OK, ca me va aujourd'hui.
Mais le goût se forment quand on est jeune. Sans les auteurs non français je ne lirais probablement pas de SF française aujourd'hui.
N'est-ce pas paradoxal?
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La science c'est aussi bien les sciences humaines que les sciences exactes. Et les auteurs français justement ont au moins une grande qualité : un profond respect pour les sciences humaines. D'ailleurs il semblerait que chez les anglo saxons les sciences humaines soient également de plus en plus utilisées par les auteurs. Cela a certes commencé dans les années 70, mais aujourd'hui ça à l'air de revenir.Ben p'têt que la SF française se porterait mieux s'il y avait plus de science et d'action dedans?
D'autre part la vulgarisation scientifique est de plus en plus présente et bien faite. Pendant longtemps la SF a été un vecteur de vulgarisation, je pense qu'aujourd'hui ce n'est plus son rôle. J'estime justement que la SF doit être plus littéraire aujourd'hui. Ce qui ne veut pas dire intello-chiante. Et je pense qu'on peut faire de la SF d'exploitation qui soit un minimum littéraire comme l'a rappelé Eons.
Pour l'action je suis d'accord avec toi. C'est ce qui manque dans la SF d'aujourd'hui et pas seulement française.
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Fabien Lyraud;
Le fandom n'a vraiment rien à voir avec la politique de publication de SF d'exploitation. Cela concerne les professionnels de l'édition, qui ont des contraintes tout à fait différentes de celles des publications fanzinesques et amateurs du fandom.
Il se trouve que le fleuve Noir est le SEUL éditeur à avoir réussi dans ce domaine. tous les autres pros qui ont essayé des collections "populaires" se sont cassé la figure. On peut se demander pourquoi, et ça peut s'expliquer de toutes les manières que l'on veut, mais certainement pas par l'action du fandom qui est pratiquement inexistante... Les éditeurs et les auteurs sont des grandes personnes qui n'ont nullement besoin d'être conseillés par des faiseurs de fanzines ronéotypés.
La structure de l'éditeur Fleuve Noir était aussi très particulière, c'est un histoire compliquée.
On ne peut pas simplifier comme tu le fais un problème structurel très complexe de cette manière. Enfin, c'est mon avis...
A part ça, Fabien, qui sont ces personnes qui ont craché sur Guieu dans le passé, et qui l'idolâtrent aujourd'hui? J'aimerais bien me moquer un peu d'elles (gentiment) mais, vraiment, je ne vois personne!!!
Oncle Joe
Le fandom n'a vraiment rien à voir avec la politique de publication de SF d'exploitation. Cela concerne les professionnels de l'édition, qui ont des contraintes tout à fait différentes de celles des publications fanzinesques et amateurs du fandom.
Il se trouve que le fleuve Noir est le SEUL éditeur à avoir réussi dans ce domaine. tous les autres pros qui ont essayé des collections "populaires" se sont cassé la figure. On peut se demander pourquoi, et ça peut s'expliquer de toutes les manières que l'on veut, mais certainement pas par l'action du fandom qui est pratiquement inexistante... Les éditeurs et les auteurs sont des grandes personnes qui n'ont nullement besoin d'être conseillés par des faiseurs de fanzines ronéotypés.
La structure de l'éditeur Fleuve Noir était aussi très particulière, c'est un histoire compliquée.
On ne peut pas simplifier comme tu le fais un problème structurel très complexe de cette manière. Enfin, c'est mon avis...
A part ça, Fabien, qui sont ces personnes qui ont craché sur Guieu dans le passé, et qui l'idolâtrent aujourd'hui? J'aimerais bien me moquer un peu d'elles (gentiment) mais, vraiment, je ne vois personne!!!
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mais si en banlieue on lit de la merde, qu'est ce qu'on lit à la campagne ?Florent a écrit :C'est exact, et une fois qu'ils ont appris à lire en banlieue, avec des mauvais livres de SF, ils passent l'échelon supérieur et rejoignent l'élite de la ville, autorisée à lire des bons livres de SF. C'est un peu une sélection par cercle concentrique. D'où l'intérêt de la mauvaise littérature comme instrument de progression culturelle et sociale.
je confirme rmd, t'es mort.
http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire
Yes, nous sommes d'accord. Comme tu as parfaitement compris ce que je veux dire: le SFF manque de sciences exactes.Fabien Lyraud a écrit :La science c'est aussi bien les sciences humaines que les sciences exactes. Et les auteurs français justement ont au moins une grande qualité : un profond respect pour les sciences humaines
Pas d'accord. c'est à mon avis une des raisons du manque d'intérêt vis à vis de la SF. Elle n'est plus un vecteur dans ce domaine. C'est le rôle de quelle littérature alors, d'être à la fois vulgarisatrice et prospective?longtemps la SF a été un vecteur de vulgarisation, je pense qu'aujourd'hui ce n'est plus son rôle.
Oui, mais pour autant doit-elle être seulement plus littéraire? Ce n'est plus de la Science Fiction mais de la Littérature Fiction? A mon avis, les deux doivent co-exister, et la SF française en oublie l'une des deux (en dédaigne l'une des deux?)J'estime justement que la SF doit être plus littéraire aujourd'hui.
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c'est dingue, j'ai beau la connaitre presque par coeur, je me marre à chaque fois que je relis cette chronique. J'en ai les larmes aux yeux.
I have a cunning plan
"Je me suis permis de féconder votre caviar" docteur Zoiberg - futurama
Venez découvrir mon univers: www.domaine-cypreyhall.com
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