ODK de Alexis Aubenque

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Lensman
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Message par Lensman » jeu. juin 19, 2008 4:30 pm

rmd et Stéphane:
Même pas peur!
Oncle Joe

Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » jeu. juin 19, 2008 4:35 pm

Oui, mais pour autant doit-elle être seulement plus littéraire? Ce n'est plus de la Science Fiction mais de la Littérature Fiction? A mon avis, les deux doivent co-exister, et la SF française en oublie l'une des deux (en dédaigne l'une des deux?)
La science ne fait plus trop rêver aujourd'hui. Elle est même objet de rejet, assimilé qu'elle est aux technosciences des multinationales. C'est bien là le problème.

C'est le rôle de quelle littérature alors, d'être à la fois vulgarisatrice et prospective?
La presse n'a jamais autant parlé de science. Les débats de fonds sont relayés largement. Il suffit de lire un quotidien national pour connaître les débats sur l'éthique, pour avoir entendu parler des nanotechnologies ou du transhumanisme. Ce n'était pas le cas il y a 20 ou 30 ans. La SF remplissait ce rôle. En plus je dois reconnaître que la hard science n'a jamais été ma tasse de thé. Je ne supporte pas des auteurs comme Benford ou Bear que je trouve totalement illisibles. Des scientifiques qui écrivent pour des scientifiques.
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Lensman
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Message par Lensman » jeu. juin 19, 2008 4:42 pm

"En plus je dois reconnaître que la hard science n'a jamais été ma tasse de thé"

Lâche!
Oncle Joe

Morgan Chane
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Message par Morgan Chane » jeu. juin 19, 2008 6:06 pm

rmd a écrit :Oh, il en reste peu et il ne sont pas tout jeune, alors bon.
La dernière fois que je t'ai croisé le plus vieux de nous deux c'était pas moi :)
Et oui il existe des (presques) jeunes amateurs de VanVogt !
NA !!!

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Stéphane
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Message par Stéphane » jeu. juin 19, 2008 6:45 pm

C'est qu'ils sont vieux dans leur tête :D

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Bull
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Message par Bull » jeu. juin 19, 2008 6:59 pm

Stephane, rmd : vous êtes morts. Et n'ayez aucun espoir de survivre , car ce sera moi qui prendrai en charge vos blessures à l'hôpital si jamais, par miracle, vous ne succombez pas d'emblée à Gutboy.


Gutboy : globalement d'accord avec toi, mais le problème c'est que cette vulgarisation servait surtout de vecteur au réve et au potentiel infini de l'avenir. Or maintenant, la SF ne veut plus faire réver. Elle a perdu son optimisme. Elle se veut "réaliste", montrer à quel point tout va mal, que la nature humaine est froide et cynique, que la Terre est foutue, etc, etc....

Fabien : un Aubenque, un Werber ou un autre, n'écrivent peut-être pas des bons livres, mais au moins quand un lecteur de "base" les lit, ben ça le change de son quotidien.

Pour moi le vrai problème de la SF contemporaine, est qu'elle s'est trop insérée dans "la Cité".
Cela donne surement des livres plus profonds, plus denses et tout ce que vous voulez, mais du coup, un lecteur/acheteur, préférera, pour trouver ces qualités là, acheter un livre non étiqueté SF.

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kibu
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Message par kibu » jeu. juin 19, 2008 7:09 pm

C'est marrant. Moi, ce sont les livres insérés dans la "cité", les sujets profonds, denses et tout ce je veux qui me changent du quotidien.
Après que je trouve satisfaction en SF ou non, peu importe...
A l'envers, à l'endroit

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Bull
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Message par Bull » jeu. juin 19, 2008 7:15 pm

kibu a écrit :C'est marrant. Moi, ce sont les livres insérés dans la "cité", les sujets profonds, denses et tout ce je veux qui me changent du quotidien.
Après que je trouve satisfaction en SF ou non, peu importe...
Oui.

Mais tu es TOUT sauf "un lecteur de base".

Donc tu recherchera ces qualités au "rayon SF" comme dans un autre rayon.

Toi, oui.

Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » jeu. juin 19, 2008 7:26 pm

Fabien : un Aubenque, un Werber ou un autre, n'écrivent peut-être pas des bons livres, mais au moins quand un lecteur de "base" les lit, ben ça le change de son quotidien.
C'est bien pour ça que je dis qu'il est temps aujourd'hui de publier de bons romans qui font rêver. Il y en a certes. Mais les lecteurs ont besoin de rêve. Et le rêve il le trouve en fantasy pas en SF. Le succès de la fantasy vient de là. Quand tu vis un quotidien sombre, tu n'as pas envie qu'on te dise "aujourd'hui c'est l'horreur, mais demain ça sera pire".

Moi, ce sont les livres insérés dans la "cité", les sujets profonds, denses et tout ce je veux qui me changent du quotidien.
Pour se genre de sujet je préfère les analyse de la presse nationale. Pas question de confondre fiction et réalité.
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Message par Bull » jeu. juin 19, 2008 7:39 pm

Fabien Lyraud a écrit :
Fabien : un Aubenque, un Werber ou un autre, n'écrivent peut-être pas des bons livres, mais au moins quand un lecteur de "base" les lit, ben ça le change de son quotidien.
C'est bien pour ça que je dis qu'il est temps aujourd'hui de publier de bons romans qui font rêver. Il y en a certes. Mais les lecteurs ont besoin de rêve. Et le rêve il le trouve en fantasy pas en SF. Le succès de la fantasy vient de là. Quand tu vis un quotidien sombre, tu n'as pas envie qu'on te dise "aujourd'hui c'est l'horreur, mais demain ça sera pire".
Amusant.
Ne comprenant pas le succès post-SdA de la fantasy, j'ai parlé un peu à des amateurs de ce genre. Et c'est à une conclusion quasi-identique que j'avais aboutit...

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kibu
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Message par kibu » jeu. juin 19, 2008 7:39 pm

Fabien >> Ce n'est pas du rêve que l'on est en train de crever...
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Fabien Lyraud
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Message par Fabien Lyraud » jeu. juin 19, 2008 7:42 pm

Ouais mais on démoralise le gens en leur disant qu'il n'y pas d'issue et quoiqu'ils fassent ce sera toujours pire.
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Message par Erion » jeu. juin 19, 2008 7:48 pm

Si la question est d'être subversif par rapport au réel, on peut aussi bien le faire avec du rêve qu'avec du sinistre. La "Culture" de Banks est un monde rêvé, mais totalement critique du capitalisme et des rapports de domination dans le monde.

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kibu
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Message par kibu » jeu. juin 19, 2008 7:49 pm

Dialogue de sourd.

Je parle de livres insérés dans la "cité", de sujets profonds, denses (pour paraphraser Bull) et tu traduis sujet démoralisant...
Juste pour éclaircir ma lanterne, ne confonds-tu pas aussi rêve et optimisme...
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Message par jlavadou » jeu. juin 19, 2008 8:54 pm

Le cauchemar étant une forme de rêve, on est tous d'accord finalement...

Personnellement ce que je recherche dans la SF, c'est la réflexion. Or les romans de SF optimistes en sont, la plupart du temps et de ce que j'ai lu, quasiment dépourvus. C'est triste à dire mais il n'y a la plupart du temps que les situations pénibles qui poussent à réagir. Un livre optimiste c'est gentil une fois de temps en temps, mais ça ne nourrit pas (plus, devrais-je dire) mon imaginaire (qui n'est pas démoralisé, soit dit en passant).

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