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Dites-moi, pourquoi les rédacteurs des 4eme de couv ne peuvent s'empecher de gacher le plaisir des lecteurs ?

dernier exemple en date: "des parasites comme nous", de Adam johnson.

j'étais à la moitié du bouquin, quand, idée stupide, je laisse trainer un oeil sur le 4eme, ce que j'évite généralement. Et là, paf, un spoiler monstrueux m'indique comment le bouquin va finir, et toute la surprise de cette fin surprenante (en plus!) est gachée.

Qu'on pende le rédacteur de ce 4eme de couv!

Et qu'on pende le rédacteur de la critique sur noosfere qui dévoile aussi la fin!

A part ca, pour que je ne passe pas que pour une raleuse, lisez ce livre, c'est drole, féroce et original. Achetez le et lisez-le, mais évitez de lire la 4eme de couv.

Oui enfin dans ce cas précis, arrivé à la moitié du bouquin, comme Johnson n'a pas encore commencé à raconter son histoire, c'est surtout de sa faute si la quatrième raconte plus vite que lui.

+1 à propos des spoilers dans les 4ème de couv. C'est d'ailleurs pour ça qu'en général je ne les lis pas, pas plus que les critiques, à part les toutes dernières lignes pour essayer d'avoir l'impression générale du critique.

Pour les critiques, nous faisons bien attention à ne justement pas spoiler. On plante le décor, on définit l'ambiance générale, et surtout on s'arrête quand l'histoire commence.

A une époque j'aimais bien ne rien lire des quatrième de couv' pour entrer dans une histoire sans rien en savoir, même pas le début. Mais ça implique de ne lire que des livres chaudement recommandés par des amis ou bien de lire n'importe quoi. Aujourd'hui, en tant que libraire, je suis très agacé par ces quatrième de couv' sans résumé, avec juste une petite phrase extraite (ou non) du livre (Ils sont très fort chez Albin Michel pour ça).

Ouaip, les 4e de couv', c'est vraiment une plaie. Il y a aussi la situation où tu défends un livre pendant dix minutes puis le client retourne le bouquin, lit la 4e et finit par le reposer (les mauvaises langues pourront toujours dire que je n'ai pas été assez éloquent - je ne suis parfois pas loin de l'admettre ).
Je ne les lis presque jamais ou alors juste la présentation de l'auteur. Mes prescripteurs sont principalement des gens triés sur le volet, les conclusions des chroniques/critiques, l'impulsion, le buzz, voire la nécessité.
Mais les pitch à deux balles, les filiations avec Simmons, Herbert ou Dupont Lajoie, les résumés à la hache, l'admiration de Neil Gaiman, de Stephen King ou d'un clone de Tolkien, j'évite.

Oui, cf. la quatrième de couv du dernier Aubenque :

Animé d'un souffle romanesque et épique, L'empire des étoiles s'inscrit dans la tradition des grandes sagas de l'imaginaire, telles que « Dune » ou le « Seigneur des anneaux ».

Oh merde... fait chier ! Ils ont encore raconté toute l'histoire !

C'est quoi au fait ces deux bouquins ont ils parlent ?







P.S : Cela dit, le culot de ce mec me laisse pantois !

Franchement, il n'y aurait pas de résumé sur la quatrième de couverture, ça râlerait autant.
Moi, je m'en fous. Je fais mes choix avec le bidiTest.

BidiTest : Laisser glisser son pouce sur la tranche du livre et l'arrêter sur une page au hasard- le rituel du pouce étant sensé mettre dans un état de réceptivité adequat.

L'intégrale d'Aubenque ressort positivement au BidiTest.

C'est rien de le dire. Le tout dernier Aubenque a donné un résultat hors norme dans les mains de Bidibulle. Une phrase au pif -> Une explosion de rire.

La dernière fois que ça m'avait fait ça, c'était l'autobiographie de Lemmy Kilminster. Mais c'était pour d'autres raisons.

Avec Lemmy, on peut penser que c'est volontaire.

(rha putain, "no sleep til hammersmith" est l'un des premiers vynils que j'ai acheté; je me souviens encore le choc à la première écoute)

J'ai vu mieux sur la dernière réédition de Eragon : "un grand livre". Je sais pourquoi, ils avaient choisi le maxi-format, même bragelonne avait l'air petit à côté.

Herbefol a écrit :C'est rien de le dire. Le tout dernier Aubenque a donné un résultat hors norme dans les mains de Bidibulle. Une phrase au pif -> Une explosion de rire.

Est-ce vraiment un résultat étonnant avec A.A. ?