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Sherwood Smith et Rachel Manija Brown ont alerté la presse après que leur agent et leur maison d'édition leur aient imposé d'hétérosexualiser une histoire d'amour entre deux personnages homosexuels. Pourtant, dans Stranger, le personnage ne fait qu'embrasser son copain.

Cette dénonciation a déjà eu une précédent, en mars dernier, avec l'auteur Jessica Verday pour l'anthologie Wicked Pretty Things, à qui il avait été demandé la même chose.

Suite à la publication d'un billet de Rachel Brown sur le blog du Publishers Weekly, les réactions ne se sont pas faites attendre. Si de nombreux auteurs ont confirmé qu'ils avaient été dans des situations similaires et que, si certains avaient pu changer d'agents, d'autres s'étaient vu obligés d'accepter la modification, parfois même sans en être informés.
D'autres auteurs nuancent le propos, la censure ne serait pas pas automatique : certains n'auraient en effet jamais rencontré ce problème.

Pour l'agent de Rachel Brown, le problème serait plus d'ordre marketing que personnel : selon lui, une histoire homosexuelle ne passerait pas dans un roman de fantasy.

(Source : Actualitte)

(Article en anglais : The Guardians)

marie.m a écrit : Pour l'agent de Rachel Brown, le problème serait plus d'ordre marketing que personnel : selon lui, une histoire homosexuelle ne passerait pas dans un roman de fantasy.

Ah oui ? Pourtant, il me semble que Trudi Canavan n'a pas eu trop de mal à vendre (bien) sa trilogie du Magicien Noir, dans laquelle l'un des personnages principaux se met en couple avec un autre homme à partir du 2e tome, si ma mémoire est bonne.

De mon avis, les histoires homosexuelles passeraient au contraire beaucoup mieux dans un roman de fantasy : monde et peuples inventés = cultures et moeurs potentiellement très différentes des nôtres.

marie.m a écrit :Pour l'agent de Rachel Brown, le problème serait plus d'ordre marketing que personnel : selon lui, une histoire homosexuelle ne passerait pas dans un roman de fantasy.

Ben voyons.
Mais les Etasuniens sont-ils vraiment des gens comme nous ?

nolive a écrit : Mais les Etasuniens sont-ils vraiment des gens comme nous ?

Sans doute pas, mais les théories du genre ont du mal à passer auprès d'une centaine au moins de députés, par chez nous...

Lisore a écrit : De mon avis, les histoires homosexuelles passeraient au contraire beaucoup mieux dans un roman de fantasy : monde et peuples inventés = cultures et moeurs potentiellement très différentes des nôtres.

Et aussi plus grande ouverture d'esprit du public je pense.

Il paraît qu'Homo lave plus blanc ?

Mors Ultima Ratio a écrit :

Lisore a écrit : De mon avis, les histoires homosexuelles passeraient au contraire beaucoup mieux dans un roman de fantasy : monde et peuples inventés = cultures et moeurs potentiellement très différentes des nôtres.

Et aussi plus grande ouverture d'esprit du public je pense.

Wishful thinking pur.
AMA y'a une majorité qui ne remarque rien. Ceux qui remarquent n'ont aucune raison d'être plus ouverts sur ce sujet. Si l'ouverture d'esprit était demandée aux lecteurs de fantasy, les tirages descendraient en dessous de 1000.

Rien que l'acier de Morgan et A la pointe de l'épée ont des héros homos , il me semble qu'ils ont pourtant eu un succès certain .

Si c'est un cas isolé , ça ne reflète pas l'homophobie galopante et ça prouverait plutôt que nos genres ouvriraient effectivement l'esprit .

Moi qui pensait que les Hobbits aideraient à faire accepter l'homosexualité dans la fantasy...

J'ai le net souvenir d'une scène entre deux individus de même sexe dans Le Trône de Fer (pour ne cîter que cette oeuvre), et ça s'est pourtant bien vendu...

ellen kushner vend très bien de la fantasy avec des gays dedans

C'est pas à Captain Jack que ça arriverait, un truc pareil.

Roland C. Wagner a écrit :C'est pas à Captain Jack que ça arriverait, un truc pareil.

Lequel ?

Bon, en fait, peu importe le Captain Jack, ça marche avec les deux.

Oph a écrit :

Roland C. Wagner a écrit :C'est pas à Captain Jack que ça arriverait, un truc pareil.

Lequel ?

Bon, en fait, peu importe le Captain Jack, ça marche avec les deux.

Jack Harkness par exemple. C'est pas le genre à aller fricoter avec un collègue ou, pire, avec un méchant qui avait été un vampire dans une vie antérieure...

Y a des scènes homo très culs dans Rien que l'Acier également.

Edit, car je ne finis pas mes posts : et ça n'empêche pas le bouquin d'être formidable...