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Étoiles Mourantes ressuscite en Numérique

Posté : ven. déc. 23, 2011 2:28 pm
par Jean-Claude Dunyach
Étoiles Mourantes ressuscite en Numérique


« Il est grand temps de s'apercevoir que ce qui divise les rameaux tient moins de leurs différences que de leurs similitudes, dont le racisme et l'autosatisfaction sont les pires exemples. »
Récompensé par de nombreux prix littéraires, le cycle des AnimauxVilles, d’Ayerdhal et Dunyach, qui comprend pour l’instant trois ouvrages : « Étoiles Mortes », « Voleurs de Silence » et « Étoiles Mourantes » n’était plus disponible depuis huit ans. Il trouve une nouvelle vie grâce au numérique.
« Étoiles Mourantes » en particulier a fait l’objet d’une édition révisée, intégrant un certain nombre d’illustrations de Gilles Francescano – qui signe aussi la couverture – et un chapitre qui n’avait pas trouvé sa place dans le roman et qui fut publié plus tard sous la forme d’une nouvelle.
Les auteurs, qui se sont chargés eux-mêmes de cette réédition, ont souhaité mettre ces livres en vente sans DRM et à des prix inférieurs à 4 euros, conformes à l’idée qu’ils se font du marché numérique. Ils tiennent également à souligner le fait que de nombreux ouvrages non disponibles pourraient connaître le même genre de réédition, que les auteurs choisissent de le faire eux-mêmes ou de confier la tâche à une coopérative d’édition numérique qui est en train de se créer.
Le résultat est là :

http://www.amazon.fr/dp/B006OPTGXW

Bonnes fêtes à tous,

Ayerdhal, Jean-Claude Dunyach et Gilles Francescano.

Posté : ven. déc. 23, 2011 3:47 pm
par Anne
Voilà une bonne nouvelle!

Posté : ven. déc. 23, 2011 3:53 pm
par dracosolis
yes :D !

Posté : lun. déc. 26, 2011 12:26 pm
par rmd
Y'a un truc que je ne comprend pas trop :ca n'aurait pas été mieux d'attendre le lancement de la "coopérative d’édition numérique" pour y ressortir ce livre ?

Posté : lun. déc. 26, 2011 12:32 pm
par silramil
C'est pas mal de prêcher par l'exemple, non?

Posté : lun. déc. 26, 2011 1:15 pm
par Pontiac
silramil a écrit :C'est pas mal de prêcher par l'exemple, non?
On t'accuserait de prosélytisme.

Posté : lun. déc. 26, 2011 1:20 pm
par bormandg
Pontiac a écrit :
silramil a écrit :C'est pas mal de prêcher par l'exemple, non?
On t'accuserait de prosélytisme.
Est-ce un motif d'accusation? Le prosélytisme n'est condamnable que si ce qu'on prêche l'est.

Posté : lun. déc. 26, 2011 2:49 pm
par rmd
silramil a écrit :C'est pas mal de prêcher par l'exemple, non?
Bah justement, ce livre aurait été l'occasion idéale de lancer cette coopérative.

Posté : lun. déc. 26, 2011 2:58 pm
par silramil
Ben là ça montre éventuellement qu'une coopérative peut être lancée techniquement.
C'est bien d'avoir des ballons d'essai.

Posté : lun. déc. 26, 2011 3:03 pm
par Erion
Ca permet de voir comment le public réagit, surtout maintenant que les liseuses deviennent bon marché et qu'un certain nombre ont été achetées à Noël.

La balle est dans le camp des lecteurs : à eux de dire s'ils préfèrent des livres numériques à moins de 5 euros, ou à 15 euros.

Posté : lun. déc. 26, 2011 3:56 pm
par Pontiac
bormandg a écrit :
Pontiac a écrit :
silramil a écrit :C'est pas mal de prêcher par l'exemple, non?
On t'accuserait de prosélytisme.
Est-ce un motif d'accusation? Le prosélytisme n'est condamnable que si ce qu'on prêche l'est.
Je te remercie de l'avoir préciser car ce terme a prit une connotation négative, et même Wikipédia est assez confus sur le sujet.

Posté : lun. déc. 26, 2011 7:14 pm
par Sylvaner
Pontiac a écrit :
bormandg a écrit :
Pontiac a écrit :
silramil a écrit :C'est pas mal de prêcher par l'exemple, non?
On t'accuserait de prosélytisme.
Est-ce un motif d'accusation? Le prosélytisme n'est condamnable que si ce qu'on prêche l'est.
Je te remercie de l'avoir préciser car ce terme a prit une connotation négative, et même Wikipédia est assez confus sur le sujet.
... en même temps que traduis ce que dis Georges par "... n'est condamnable que si ce qu'on prêche est une religion"... :P

Et sinon, sur le sujet, les messages de JC Dunyach il y a quelques temps sur l'auto-édition semblaient signifier qu'un "éditeur numérique" pouvait être superflu... donc si la coopérative a pour vocation de remplacer l'éditeur, est-ce bien utile de remplacer le superflu ?

(avant d'envoyer, je relis et je trouve ce qu'on pourrait prendre pour un ton ironique - et ce n'est pas mon intention. En fait, je me demande si, selon JC Dunyach, un auteur pouvait aujourd'hui être totalement autonome pour l'édition numérique pour peut qu'il en ait l'envie et les compétences, ou si cette autonomie était transitoire en attendant des structures coopératives qui soulageraient les auteurs)

((je ne suis pas sûr en fait que ma parenthèse ci-dessus soit plus claire que la phrase précédente... je ne vais pas m'embrouiller davantage, tant pis !))

Posté : lun. déc. 26, 2011 7:42 pm
par Erion
Attention, pour l'instant, et c'était dit lors des discussions sur la coopérative, il s'agit pour l'instant de sortir des livres épuisés, non réédités, et dont les auteurs ont récupéré les droits. Bref, des ouvrages où le travail d'"editing" a été fait.

Posté : lun. déc. 26, 2011 9:19 pm
par Jean-Claude Dunyach
Sylvaner a écrit : Et sinon, sur le sujet, les messages de JC Dunyach il y a quelques temps sur l'auto-édition semblaient signifier qu'un "éditeur numérique" pouvait être superflu... donc si la coopérative a pour vocation de remplacer l'éditeur, est-ce bien utile de remplacer le superflu ?

(avant d'envoyer, je relis et je trouve ce qu'on pourrait prendre pour un ton ironique - et ce n'est pas mon intention. En fait, je me demande si, selon JC Dunyach, un auteur pouvait aujourd'hui être totalement autonome pour l'édition numérique pour peut qu'il en ait l'envie et les compétences, ou si cette autonomie était transitoire en attendant des structures coopératives qui soulageraient les auteurs)
Plusieurs réponses regroupées:

1) On réfléchit toujours à l'idée de la coopérative, qui nous paraît toujours utile dans le paysage numérique. Et Etoiles Mourantes sera intégré au catalogue de ladite coopérative, dès création de celle-ci. Pour nous (Ayerdhal, Francescano et moi), c'est une évidence.
Reste que la coopérative n'est pas encore là, que c'est quand même long à créer et à mettre en place - la paperasse, le business plan, etc. Je vous laisse imaginer. C'est pour cela qu'on a lancé Etoiles Mourantes nous-mêmes, grâce à l'expérience acquise avec mes livres numériques précédents, pour que l'ouvrage soit disponible juste avant Noël de cette année.
2) L'expérience acquise avec Etoiles Mourantes et d'autres nous servira à mieux comprendre ce qui est possible et ce qui ne l'est pas. La réalité est têtue... Au début, on voulait mettre un prix plus bas que les 4 euros actuels, on a changé d'avis. Donc, on analyse, on communique - je vous recommande le fil équivalent sur le Forum du Bélial - et on avance, à notre rythme.
3) La coopérative s'occupera, comme l'a rappelé fort justement Olivier, de livres déjà publiés, donc ayant atteint une forme considérée comme "éditorialement satisfaisante", que nous rendrons de nouveau disponibles en numérique. Pas de manuscrits inédits... Nous sommes convaincus de l'intérêt d'un regard d'éditeur - au sens "je choisis le texte publiable dans la pile de manuscrits et je le fais retravailler par l'auteur pour le rendre meilleur". Le reste des rôles de la chaîne du livre (fabrication, distribution, publicité, négociation des droits, vente au public, etc.) va évoluer très fortement dans le cas du numérique. Mais un auteur ne sait pas ce que vaut son manuscrit, il lui manque un regard extérieur, un accoucheur de livre. Le couple auteur/éditeur a encore de beaux jours devant lui. C'est ma conviction.
Un auteur professionnel peut faire sans problème de l'auto-édition de ses ouvrages déjà publiés sous forme papier et dont il a récupéré les droits. Le résultat, pour le lecteur, sera de bonne qualité. Par contre, je déconseille cette approche pour un manuscrit inédit.

Je vous poutoune,

Posté : mar. déc. 27, 2011 12:00 am
par Sylvaner
Jean-Claude Dunyach a écrit :
Sylvaner a écrit : Et sinon, sur le sujet, les messages de JC Dunyach il y a quelques temps sur l'auto-édition semblaient signifier qu'un "éditeur numérique" pouvait être superflu... donc si la coopérative a pour vocation de remplacer l'éditeur, est-ce bien utile de remplacer le superflu ?

(avant d'envoyer, je relis et je trouve ce qu'on pourrait prendre pour un ton ironique - et ce n'est pas mon intention. En fait, je me demande si, selon JC Dunyach, un auteur pouvait aujourd'hui être totalement autonome pour l'édition numérique pour peut qu'il en ait l'envie et les compétences, ou si cette autonomie était transitoire en attendant des structures coopératives qui soulageraient les auteurs)
Plusieurs réponses regroupées:

1) On réfléchit toujours à l'idée de la coopérative, qui nous paraît toujours utile dans le paysage numérique. Et Etoiles Mourantes sera intégré au catalogue de ladite coopérative, dès création de celle-ci. Pour nous (Ayerdhal, Francescano et moi), c'est une évidence.
Reste que la coopérative n'est pas encore là, que c'est quand même long à créer et à mettre en place - la paperasse, le business plan, etc. Je vous laisse imaginer. C'est pour cela qu'on a lancé Etoiles Mourantes nous-mêmes, grâce à l'expérience acquise avec mes livres numériques précédents, pour que l'ouvrage soit disponible juste avant Noël de cette année.
2) L'expérience acquise avec Etoiles Mourantes et d'autres nous servira à mieux comprendre ce qui est possible et ce qui ne l'est pas. La réalité est têtue... Au début, on voulait mettre un prix plus bas que les 4 euros actuels, on a changé d'avis. Donc, on analyse, on communique - je vous recommande le fil équivalent sur le Forum du Bélial - et on avance, à notre rythme.
3) La coopérative s'occupera, comme l'a rappelé fort justement Olivier, de livres déjà publiés, donc ayant atteint une forme considérée comme "éditorialement satisfaisante", que nous rendrons de nouveau disponibles en numérique. Pas de manuscrits inédits... Nous sommes convaincus de l'intérêt d'un regard d'éditeur - au sens "je choisis le texte publiable dans la pile de manuscrits et je le fais retravailler par l'auteur pour le rendre meilleur". Le reste des rôles de la chaîne du livre (fabrication, distribution, publicité, négociation des droits, vente au public, etc.) va évoluer très fortement dans le cas du numérique. Mais un auteur ne sait pas ce que vaut son manuscrit, il lui manque un regard extérieur, un accoucheur de livre. Le couple auteur/éditeur a encore de beaux jours devant lui. C'est ma conviction.
Un auteur professionnel peut faire sans problème de l'auto-édition de ses ouvrages déjà publiés sous forme papier et dont il a récupéré les droits. Le résultat, pour le lecteur, sera de bonne qualité. Par contre, je déconseille cette approche pour un manuscrit inédit.

Je vous poutoune,
Merci de ces précisions !
ça clarifie du même coup une discussion antérieure (avec Eons je crois) que j'avais mal comprise quant au sens de l'auto-édition - une démarche gagnant-gagnant-gagnant, en somme, en laissant l'éditeur continuer d'apporter sa plus-value, mais en lui permettant de se dégager tout en laissant le couple auteur/lecteur prolonger l'expérience au delà de la vie éditoriale de l’œuvre.

Reste qu'il faut passer le cap du numérique, ce qui pour le lecteur que je suis est encore loin d'être évident... en 2012, peut-être ?