Nébal a écrit :Moi je pensais à Astérix, mais grave erreur, ça doit être de la fantasy.
Alors que Adams, on peut pas faire plus scientifique.
tiens, Nébalchou, sans volonté polémique, mais parce que tu traines dans le coin
(*), j'aimerai bien ton avis sur ce sujet : à partir de quel niveau, la distorsion d'une hypothèse scientifique devient-elle extrême pour que tu la considères comme ne relevant plus du champ rationnel ?
si je comprends bien, tu exclues
Le guide du routard galactique, sans doute à cause
(**) du générateur d'improbabilité ?
fais-tu le même raisonnement, ou as tu le même ressenti, pour
La dimension des miracles de Sheckley ou pour
L'univers en folie de Brown ?
et en sortant du champ de l'humoristique, comment identifier le rationnel de l'irrationnel dans
Le monde inverti de Priest ? si, d'après moi, l'hypothèse d'une géométrie hyperbolique est à la base du roman, cette hypothèse est-elle rationnelle au sens où elle peut -ou pas
(***)- permettre l'émergence d'un univers matériel dans lequel la physique, la chimie, la biochimie et la biologie s'enchaîne pour conduire à l'existence du narrateur...
Alors, qu'est ce qui te conduit à identifier le rationnel de l'irrationnel, comme tu le fait pour Adams ?
et je suis bien conscient qu'il y a une zone grise dans laquelle l'identification n'est sans doute pas possible...
(*) ce qui tend à prouver que tu es presque aussi pervers que Joe ou moi...
(**) mais peut-être pas seulement ?
(***) et, à mon avis, elle ne peut pas ; c'est à dire qu'un univers basé sur une géométrie hyperbolique avec un paramètre d’excentricité (****) permettant les effets imaginés par Priest ne peut produire une cosmogonie conduisant à une biologie