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Un dossier spécial science-fiction est en cours sur le site canadien Agence Science-Presse.

A lire, entre autre, un article intitulé "Ceci n'est pas une sous-littérature".
Qu’est-ce que la science-fiction? Et pourquoi tant de gens la considèrent-elle encore, après plus d’un siècle d’existence, comme de la sous-littérature? Les deux questions sont peut-être liées.

Et pourtant, l’image la plus persistante de la SF reste celle des combats spatiaux à coup de rayons laser. La communauté de la science-fiction, à l’instar de la communauté scientifique, aurait-elle un problème de vulgarisation?

C'est déplaisant mais ce n'est pas très surprenant. Star Wars, entre autres, a eu des centaines de millions de spectateurs de par le monde entier, peut-être pas loin du milliard, alors que les meilleurs succès planétaires des meilleurs livres n'en ont eu que quelques rares dizaines de millions: peut-être trente pour Dune.
La plupart du temps, le rapport est de un à cent, voire de un à mille.
Ça n'a rien à voir avec un problème d'information.

En bref: en science-fiction COMME DANS LE RESTE DE LA LITTERATURE, les plus grands succès commerciaux vont aux livres de la plus faible qualité littéraire. Mais pourquoi prend-on Star wars comme archétype de la SF et pas Musso comme archétype de la littérature blanche?

bormandg a écrit :En bref: en science-fiction COMME DANS LE RESTE DE LA LITTERATURE, les plus grands succès commerciaux vont aux livres de la plus faible qualité littéraire.

Dune c'est de faible qualité sur le plan littéraire ?

Herbefol a écrit :

bormandg a écrit :En bref: en science-fiction COMME DANS LE RESTE DE LA LITTERATURE, les plus grands succès commerciaux vont aux livres de la plus faible qualité littéraire.

Dune c'est de faible qualité sur le plan littéraire ?

On peut discuter sur son succès commercial. En revanche, pour Dick, c'est certain.

bormandg a écrit :En bref: en science-fiction COMME DANS LE RESTE DE LA LITTERATURE, les plus grands succès commerciaux vont aux livres de la plus faible qualité littéraire. Mais pourquoi prend-on Star wars comme archétype de la SF et pas Musso comme archétype de la littérature blanche?

Mais les couvertures de Musso ne sont pas blanches. C'est de la littérature générale pas de la littérature blanche.
Je rigole à peine. La littérature blanche c'est Gallimard, Grasset, le Seuil, POL, Minuit. Le reste de la littérature générale, c'est de la littérature générale. C'est ce que j'ai cru comprendre. Il y a une littérature qui est plus littérature que la moyenne au sein même du corpus litgen.

Fabien Lyraud a écrit :[
Mais les couvertures de Musso ne sont pas blanches. C'est de la littérature générale pas de la littérature blanche.
Je rigole à peine. La littérature blanche c'est Gallimard, Grasset, le Seuil, POL, Minuit. Le reste de la littérature générale, c'est de la littérature générale. C'est ce que j'ai cru comprendre. Il y a une littérature qui est plus littérature que la moyenne au sein même du corpus litgen.

Ah ben voilà !
Le truc qui m'énerve depuis un bon bout de temps et où je n'arrivais pas à mettre le doigt .
Gide n'a pas grand-chose à voir avec Céline ou Proust ; Molière , Racine ou Corneille sont fort différents ; Montesquieu , Voltaire et Rousseau ne s'entendirent guère ; Hugo , Rimbaud et Vallès se contredirent (non sans que tous ceux-là n'aient hérité les uns des autres) .

La S.F. devrait-elle être séparée des autres genres littéraires , ne devrait-elle pas également en avoir hérité ?

Pour ce qui me concerne , Ayerdhal est un héritier de Vallès , Damasio est un héritier de Rimbaud , Wagner est un héritier de toute la culture S.F. mais aussi , à certains égards , de la littérature "sociale" du XIXème , etc...

Bref , la S.F. a ses spécificités , certes ; mais pourquoi vouloir la dissocier des autres littérateurs de tout crin ?

Vian reste pour Ma Pomme celui qui effaça les frontières , un exemple donc , à mon sens .

N.B. : Que les auteurs vivants concernés ne se sentent pas offensés par mes comparaisons avec d'autres décédés , c'est une forme d'hommage de ma part et ils sont tout à fait libres de revendiquer d'autres influences que celles que j'ai notées , il ne s'agit que d'un ressenti

bormandg a écrit : et pas Musso comme archétype de la littérature blanche?

??? c'est pourtant bien ce que pense l'immense majorité des lecteurs !!!

Oncle Joe

Lensman a écrit :

bormandg a écrit : et pas Musso comme archétype de la littérature blanche?

??? c'est pourtant bien ce que pense l'immense majorité des lecteurs !!!Oncle Joe

Au pif : Placide et Musso ?

Eons a écrit :

Lensman a écrit :

bormandg a écrit : et pas Musso comme archétype de la littérature blanche?

??? c'est pourtant bien ce que pense l'immense majorité des lecteurs !!!Oncle Joe

Au pif : Placide et Musso ?

Ah ! Ah ! Je vois que Monsieur est connaisseur!
Je me demande si ce n'était pas la pire des BD humoristique de Pif/Vaillant, même inférieure à Pif lui-même... Enfin, dans Pif, il y a eu des productions humoristiques d'un autre niveau, dont, bien sûr, Le Concombre Masqué (eh oui !)

Oncle Joe

Eons a écrit :

Lensman a écrit :

bormandg a écrit : et pas Musso comme archétype de la littérature blanche?

??? c'est pourtant bien ce que pense l'immense majorité des lecteurs !!!Oncle Joe

Au pif : Placide et Musso ?

Houba, je voulais écrire Glop!