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Après les deux tomes publiés aux Fleuve Noir il y a quelques mois maintenant, voici le retour de Monsieur Nemo et l'éternité. La série avait été suspendue après une histoire de droits.

La voilà de retour. Patrick Cothias a remplacé Jean-Marc Ligny par Patrice Ordas et republie le premier tome aux éditions Le Passavent. J'imagine qu'ils ont tout réécrits, tout du moins en grande partie.



Voici les infos

http://www.passavent.com

Mouais... compte tenu des circonstances qui ont présidé à l'arrêt de la série, je trouve que le procédé est assez inélégant.

Eric a écrit :Mouais... compte tenu des circonstances qui ont présidé à l'arrêt de la série, je trouve que le procédé est assez inélégant.

Pareil. Je serais Ligny, j'irais lui péter les deux rotules à Cothias.

N'étant qu'un lecteur lambda... je répondrais très intelligemment:

HU ?

Ombrelune a écrit :N'étant qu'un lecteur lambda... je répondrais très intelligemment:

HU ?

+1

GNOUF??!!?

Tiré du site web de JM Ligny:

"
Triste nouvelle. La série Monsieur Nemo et l'Éternité, sur laquelle je travaille depuis trois ans et demi avec Patrick Cothias et dont les deux premiers volumes, L'Aiglon à deux têtes et La Dame Blanche, sont parus début septembre 2005 au Fleuve Noir, va déjà s'arrêter là. Terrassée, je dois l'avouer, par l'incurie de mon associé qui en est pourtant le créateur. Lors de notre engagement au Fleuve Noir, Cothias avait "omis" de préciser qu'il était déjà sous contrat avec Glénat (son éditeur de BD) pour la même série, et s'est bien gardé de le préciser par la suite. Résultat, quand Nemo est paru, Glénat s'est violemment manifesté contre le Fleuve Noir, exigeant le retrait des livres de la vente, un dédommagement, etc, en vertu du fait qu'il possédait les droits sur cette série… Cothias n'a pas su prouver que ce contrat était caduc ni trouver un arrangement avec Glénat, du coup les deux éditeurs se sont entendus entre eux : ni l'un ni l'autre ne veut plus travailler avec Cothias et Nemo s'arrête au tome 2. J'avais néanmoins écrit le tome 3, qui devait sortir en janvier 2006, mais il ne paraîtra sans doute jamais…
Nemo est mort, mais la vie continue…
"

Ombrelune a écrit :N'étant qu'un lecteur lambda... je répondrais très intelligemment:

HU ?

En fait, Ligny et Cothias ont rédigé ensemble les deux premiers tomes de Monsieur Nemo et l'éternité. Deux tomes excellents tout en Uchronie et en recherches historiques.

C'était au Fleuve Noir à la rentrée 2005.

Le troisième était prêt à être imprimer. Et puis... Fleuve Noir et Jean-Marc Ligny (Jean-Marc tu me corriges si je dis des bétises) ont découvert que Cothias avait vendu les droits de l'histoire à Glénat pour une BD. Résultat un gros imbroglio juridico-administratif et finalement la fin de l'aventure, Fleuve Noir suspendant la publication de la série. De son côté Jean-Marc proposait de faire passer aux lecteurs qui le souhaitaient le troisième tome du livre en pdf.

On croyait la série définitivement enterrée. La voici donc de retour.

Bon ben boycott alors. Voilà de l'argent bien économisé, je vais pouvoir offrir The Years of Rice and Salt à une amie avec cette somme!

Ha oui... effectivement...

jerome a écrit :La voici donc de retour.

Grand bien lui fasse.

A noter que, Jean-Marc tu nous corriges au besoin, le tome trois, déjà entièrement écrit était à un moment disponible en téléchargement.

DuncanI a écrit :

Eric a écrit :Mouais... compte tenu des circonstances qui ont présidé à l'arrêt de la série, je trouve que le procédé est assez inélégant.

Pareil. Je serais Ligny, j'irais lui péter les deux rotules à Cothias.

j'aurais la force physique, je l'aurais déjà fait

Je ne résiste pas en voyant Nemo qui est une plaie encore ouverte, je ne peux pas me taire !!!

En fait, Ligny et Cothias ont rédigé ensemble les deux premiers tomes de Monsieur Nemo et l'éternité. Deux tomes excellents tout en Uchronie et en recherches historiques.

Juste de détail de précision. Ligny a écrit seul les trois premiers volumes ainsi que le début du quatrième. Cothias était débordé par ça documentation, JM donc l'a décoincé pour s'en servir. Cothias se contentait de faire la même chose que moi; c'est à dire : lire la séquence et dire "c'est génial, continu mon frère"

C'était au Fleuve Noir à la rentrée 2005.

C'est effectivement à ce moment là (précisément pendant les utopiales de Nantes) que le fleuve a reçu une lettre recommandée de Glénat. Bénédicte affolée nous en a fait part et Cothias est retourné se prendre un autre verre de whisky en disant "pas de soucis, Glénat me mange dans la main, j'ai + de couille que lui, je m'en occuperais de retour chez moi. Je ne pense pas avoir besoin d'en dire + pour que tu comprennes ce qui a suivi.


Le troisième était prêt à être imprimer. Et puis... Fleuve Noir et Jean-Marc Ligny (Jean-Marc tu me corriges si je dis des bétises) ont découvert que Cothias avait vendu les droits de l'histoire à Glénat pour une BD. Résultat un gros imbroglio juridico-administratif et finalement la fin de l'aventure, Fleuve Noir suspendant la publication de la série. De son côté Jean-Marc proposait de faire passer aux lecteurs qui le souhaitaient le troisième tome du livre en pdf.

Effectivement. Cothias nous a caché cette vérité alors que jm et moi lui demandions souvent de relancer Glénat pour cette série en BD puisqu'elle était prévue. Il nous mentait en disant qu'il n'avait rien avec Glénat et que c'est lui qui viendrait le supplier de faire cette série. Nous devions toucher également 50 % sur la série en BD. Jm a même refait le scénario BD pour Cothias puisqu'il n'arrivait plus à écrire (trop imbibé d'alcool à mon avis)
Nous avons reçu beaucoup de courriers de lecteurs déçus. Nous ne pouvions pas dire toute la vérité. Nous avons été menacés et harcelés par Cothias et j'ai décidé de faire plaisir à quelques lecteurs en leur envoyant par mail privé le tome 3 version pdf. Cothias m'a même menacé de porter plainte mais je peux porter plainte contre lui pour pleins de raisons ...




On croyait la série définitivement enterrée. La voici donc de retour.

On va voir si c'est du plagia ou pas et là, on verra si elle va être vraiment de retour.
Amitiés
Licorne qui signe se foutant royalement de toutes les taupes que Cothias a depuis longtemps :-p

Étant l'un des acteurs principaux dans cette lamentable affaire, j'en profite pour intervenir et apporter quelques précisions aux propos enragés de Licorne (qui n'a toujours pas digéré cette embrouille, moi non plus d'ailleurs, mais heureusement plein d'autres projets m'occupent la tête et les doigts).
En effet, suite au courrier de Glénat au Fleuve, on a longuement compté, Bénédicte, Licorne et moi, sur Cothias pour que soit il apporte la preuve que son contrat avec Glénat était caduque comme il le prétendait, soit qu'il s'arrange avec Glénat (qui au fond ne demandait pas autre chose que de publier cette bd en partenariat avec le Fleuve, tout le monde avait à y gagner). Or non seulement Cothias n'a apporté aucune preuve (il ne retrouvait pas son contrat, soit disant ! Un "pro" comme lui peut-il perdre un contrat portant sur 9 volumes ?), mais en plus il est monté sur ses grands chevaux, a menacé Glénat de lui faire un procès (!!!), a traité le Fleuve (c-à-d Bénédicte et François Laurent, le big boss) de pleutres et de couilles molles, bref s'est mis tout le monde à dos. Résultat, le Fleuve et Glénat se sont entendus... pour ne plus jamais travailler avec Cothias.
Lequel s'est fâché avec moi, avec Licorne, avec tout le monde, et s'est accroché à sa bouteille de pinard tel le capitaine au mât de son navire en train de sombrer.
Du coup le "sous-marin" Nemo a sombré effectivement, et Cothias est tricard dans le milieu de la bd maintenant, mais également de l'édition (ce genre de comportement, ça se fait savoir). Alors il a trouvé quelques bonnes poires en Bretagne pour reconstituer un "équipage" et renflouer son sous-marin. Il a repris "son" Nemo, à mon avis en pompant largement ceux que j'avais écrit (le début du tome 1 que j'ai lu me le laisse fortement croire) et en embauchant un autre nègre pour redonner un coup de peinture et "enrichir" l'histoire de ses élucubrations personnelles. Le tout, bien entendu, sans racheter les droits au Fleuve qui les possède toujours... lequel Fleuve est en train d'étudier dans quelle mesure il y a plagiat, violation de droits et si un procès s'impose.
En attendant, les éditions Passavent - créées juste pour publier Nemo, faute d'un autre éditeur - ont publié le premier tome à dix mille exemplaires, et s'apprêtent à en faire autant pour le second.
Je sais pas si vous vous rendez bien compte - Jérôme, qui fait de l'édition, peut sûrement l'imaginer - mais publier 10.000 exemplaires pour un "petit" éditeur qui n'a pas pignon sur rue, c'est énorme. C'est même carrément suicidaire. Même avec le nom de Cothias en couverture, qui à mon avis rapporte beaucoup moins qu'avant. Je ne veux pas être médisant, mais je pronostique qu'ils vont en vendre royalement 2000, et aller pleurer auprès de leur mère (et du banquier) quand ils vont recevoir les retours et la facture de l'imprimeur...
Donc je ne m'en fais pas trop : le Fleuve n'aura même pas besoin de leur coller un procès au cul, ils vont couler tout seuls.
Voilà toute l'histoire. L'édition est un milieu impitoyable, mais quand on est con avec une grande gueule, c'est encore pire.

Joyeuse année à tous, et laissez Nemo au fond de l'eau. Le seul souci, c'est qu'un sous-marin coulé, ça pollue...

JM

OapTao a écrit :C'est même carrément suicidaire. Même avec le nom de Cothias en couv

Je suis désolé, mais avant de lire toute cette histoire, je ne connaissais pas ce monsieur... Enfin moi, à part Gérard Klein, Wul et Andrevon, je ne connais pas bien la SF française

C'est hallucinant, en tout cas. Je suis content de voir que ça ne vous a pas démonté et que vos affaires ne s'en portent pas plus mal. Continuez!

Davidian a écrit :

OapTao a écrit :C'est même carrément suicidaire. Même avec le nom de Cothias en couv

Je suis désolé, mais avant de lire toute cette histoire, je ne connaissais pas ce monsieur... Enfin moi, à part Gérard Klein, Wul et Andrevon, je ne connais pas bien la SF française

Cothias, ce n'est pas de la SF, mais de la BD, à tendance plutôt historique : Les sept vies de l'épervier, Les eaux de Mortelune... Il a eu son heure de gloire et a vendu des millions d'albums. Mais sa gloire est derrière lui maintenant.