Le seul problème, c'est que ça devient difficile de savoir ce que Bach et Bruckner en pensent.Lensman a écrit :C'est vrai, mais il est souvent intéressant (enfin, ça m'intéresse...) de voir si les raisons pour lesquelles les créateurs s'imaginent être appréciés de leur public correspondent aux raisons que donne effectivement ce public.
Premiers livres numériques chez l'Atalante le 17 septembre
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L'affaire Herbefol
Au sommaire : La pointe d'argent de Cook, Black Man de Morgan, Navigator de Baxter, Cheval de Troie de Wells & The Labyrinth Index de Stross.
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moi, naïvement, je croyais que c'était les éditeurs qui faisaient les livres...Erion a écrit :Les auteurs qui ne feront pas des livres...
depuis le début de cette conversation, tu te butes là-dessus
les auteurs ils font des textes
savoir si c'est un roman, un pièce de théâtre ou un scénario de film, ne me semble pas être l'enjeu
savoir si le texte est, ou pas, augmenté (c'est le choix de l'auteur) n'est pas l'enjeu (enfin pas ici)
savoir ce qu'est le livre numérique pour ceux (dont tu n'es pas) qui le produisent, c'est la question que j'ai ouverte
mais libre à toi de parler d'autre chose...
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Hé hé... pour Bach, je ne m'avancerai pas... Mais pour Bruckner, il y a pas mal de documentation sur les avis de son entourage (et les interventions de son entourage sur son travail!), les réactions du public (via la critique), et ses préférences à lui... les modification sur ses oeuvres qu'il faisait volontairement, ou bien à contre coeur... Maintenant, j'admets qu'il est très difficile de faire un parallèle avec les débats actuel sur l'édition!Herbefol a écrit :Le seul problème, c'est que ça devient difficile de savoir ce que Bach et Bruckner en pensent.Lensman a écrit :C'est vrai, mais il est souvent intéressant (enfin, ça m'intéresse...) de voir si les raisons pour lesquelles les créateurs s'imaginent être appréciés de leur public correspondent aux raisons que donne effectivement ce public.
Oncle Joe
La forme du roman date environ du XIIe siècle et j'espère bien que le livre électronique ne va pas la rendre obsolète. En tant que lecteur, j'apprécie de lire sur une liseuse et cela a beaucoup d'avantages, même pour un livre "mimétique".Herbefol a écrit :Ce que je trouve intéressant, c'est qu'Erion reproche à longueur de temps à divers éditeurs leur incapacité à se détacher du modèle du livre papier et donc à ne pas savoir utiliser le livre numérique correctement en terme de promotion et de vente du produit. Et là, il fait exactement la même chose qu'eux, mais en tant qu'auteur : une incapacité totale à s'affranchir de son paradigme.
Je me souviens d'une intervention de Dunyach sur un forum, il y a deux-trois ans, où il évoquait toutes les belles choses que pouvait lui permettre le livre numérique et que n'autorise pas le livre papier. En voila un, d'auteur, qui voyait un peu plus loin que son manuscrit numérisé, qui pensait oeuvre avant de penser livre.
Bien-sûr on peut imaginer l'utilisation de l'hypertexte, de l'interactivité, un livre qui évolue suivant certains critères, où tu peux règler la proportion hard-science/poésie dans tes préférences. Ok, d'accord, expérimentons ! Cependant, cela restera des exceptions, d'une part à cause du coût et des compétences nécéssaires (comme le souligne Erion). D'autre part parce que l'intéret de l'exercice est somme toute limité. Vous vous souvenez des "livres dont vous êtes le héros" ?
En art, la contrainte est créatrice. Celle de raconter une histoire en utilisant uniquement un texte que l'on lit (à priori, car le lecteur a tous les droits) du début à la fin, cette contrainte a encore de l'avenir.
Modifié en dernier par Matthieu le mar. juin 26, 2012 1:15 pm, modifié 2 fois.
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Oui, je m'en souviens très bien. D'ailleurs, on en publie encore.Matthieu a écrit :Vous vous souvenez des "livres dont vous êtes le héros" ?
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- Roland C. Wagner
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Yep.Matthieu a écrit :En art, la contrainte est créatrice. Celle de raconter une histoire en utilisant uniquement un texte que l'on lit (à priori, car le lecteur à tous les droits) du début à la fin, cette contrainte a encore de l'avenir.
L'invention de la guitare électrique n'a pas mis fin à l'usage de la guitare sèche.
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Et en même temps, ça a ouvert de sacrées perspectives en terme de création.Roland C. Wagner a écrit :Yep.Matthieu a écrit :En art, la contrainte est créatrice. Celle de raconter une histoire en utilisant uniquement un texte que l'on lit (à priori, car le lecteur à tous les droits) du début à la fin, cette contrainte a encore de l'avenir.
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Ouaip, sans ça on aurait jamais inventé le unplugged.Herbefol a écrit :Et en même temps, ça a ouvert de sacrées perspectives en terme de création.Roland C. Wagner a écrit :Yep.Matthieu a écrit :En art, la contrainte est créatrice. Celle de raconter une histoire en utilisant uniquement un texte que l'on lit (à priori, car le lecteur à tous les droits) du début à la fin, cette contrainte a encore de l'avenir.
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Toutafé. Dans les années 50, on avait Django et Chuck. Par exemple.Herbefol a écrit :Et en même temps, ça a ouvert de sacrées perspectives en terme de création.Roland C. Wagner a écrit :Yep.Matthieu a écrit :En art, la contrainte est créatrice. Celle de raconter une histoire en utilisant uniquement un texte que l'on lit (à priori, car le lecteur à tous les droits) du début à la fin, cette contrainte a encore de l'avenir.
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