Michael vs. Michael
Posté : lun. janv. 08, 2007 10:15 am
Michael Crowley est un éditorialiste renommé aux USA, et il avait impitoyablement épinglé Michael Crichton en mars dernier, à la sortie de son roman State Of Fear, et dans lequel le créateur de Jurassik Park faisait son possible pour discréditer la thèse du réchauffement planétaire, sous-entendant que les spécialistes de la question étaient "spectaculairement corrompus et dans l'erreur". Pour faire bonne mesure, et poussant jusqu'au bout sa logique, il s'était fait le champion de la justification de l'aberrante politique énergétique du gouvernement Bush, qui l'avait même embauché comme conférencier et consultant de luxe.
Un peu rancunier sur les bords, le Crichton, qui n'avait pas apprécié l'attaque de Crowley, a glissé dans son nouveau roman un personnage totalement inutile à l'intrigue, qui s'appelle Mick Crowley, et qui est décrit comme un "débile" et une "tête de nœud". Le personnage en question, héritier dépravé d'un grand labo pharmaceutique est lui aussi journaliste. Bien que réputé pour l'extrême petitesse de son pénis, il doit néanmoins répondre devant la justice du viol de son neveu, âgé de deux ans. Chic est soft.
La réponse de Michael Crowley s'est faite dans un édito goguenard intitulé Jurassik Prick (qu'on pourrait traduire par Jurassik Gland). Il s'y étonne qu'un écrivain avec autant d'expérience ne découvre qu'aujourd'hui la vieille technique dite "de la petite bite", et qui consiste à se venger d'un critique un peu violent en le mettant peu glorieusement en scène, et en le dotant d'un petit sexe, puisqu'il serait assez embarrassant pour lui d'ester en justice en disant "Mais Monsieur le Juge, je vous assure que ce personnage avec une petite quéquette, c'est bien moi !". Crowley s'est dit bizarrement flatté de l'honneur qui lui était fait, en dépit du vague sentiment de pitié que lui inspire le procédé.
Un peu rancunier sur les bords, le Crichton, qui n'avait pas apprécié l'attaque de Crowley, a glissé dans son nouveau roman un personnage totalement inutile à l'intrigue, qui s'appelle Mick Crowley, et qui est décrit comme un "débile" et une "tête de nœud". Le personnage en question, héritier dépravé d'un grand labo pharmaceutique est lui aussi journaliste. Bien que réputé pour l'extrême petitesse de son pénis, il doit néanmoins répondre devant la justice du viol de son neveu, âgé de deux ans. Chic est soft.
La réponse de Michael Crowley s'est faite dans un édito goguenard intitulé Jurassik Prick (qu'on pourrait traduire par Jurassik Gland). Il s'y étonne qu'un écrivain avec autant d'expérience ne découvre qu'aujourd'hui la vieille technique dite "de la petite bite", et qui consiste à se venger d'un critique un peu violent en le mettant peu glorieusement en scène, et en le dotant d'un petit sexe, puisqu'il serait assez embarrassant pour lui d'ester en justice en disant "Mais Monsieur le Juge, je vous assure que ce personnage avec une petite quéquette, c'est bien moi !". Crowley s'est dit bizarrement flatté de l'honneur qui lui était fait, en dépit du vague sentiment de pitié que lui inspire le procédé.