
« Nous ne visons pas à réduire Galova à l’état d’Avolag, mais à les réunifier. Car Avolag n’est qu’un double appauvri de Galova, un reflet que nous avons emporté avec nous lorsque nous avons colonisé ce monde il y a des siècles. »
Un reflet, oui, sans odeur ni saveur, sans relief ni poids ; un reflet, mais comme dans un miroir déformé de métal terni et rouillé, où les couleurs se perdent et les formes ondulent, se trouent et se brisent ; un reflet trompeur et décevant, qui ne donne que le regret poignant de la réalité inaccessible. Ou plutôt, l’envers d’un tableau, où une lumière capricieuse laisse filtrer une esquisse incomplète et changeante à travers la toile grisâtre à la trame grossière.
Avolag, envers de Galova, monde de l’absence, monde négatif, retraite forcée des Chimères…
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… vient de paraître Doublell, cinquième volet du cycle d'Aqualia d'Alain le Bussy.

Près de huit siècles se sont écoulés depuis le naufrage des passagers du Charleville, sur Aqualia, le monde aquatique doté de trois petites îles pour toutes terres émergées.
Les descendants des colons, qui ont oublié l’essentiel de leur passé et de la connaissance de leurs ancêtres, dépendent pour leur survie des deltas, dont les pilotes scrutent les flots de l’océan planétaire appelé « la Dévoreuse » à la recherche des tapis pourvoyeurs de vivres et matériaux et des immenses plates-formes aériennes qui les moissonnent.
Or l’une de celles-ci, disparue depuis plus d’un cycle, réapparaît, mais équipée de deltas noirs décorés d’une tête de mort.
Plus étrange encore, l’un de ces appareils peut emporter un passager en plus du pilote habituellement seul occupant.
À qui profitera l’avantage d’une telle DOUBLE AILE ?
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