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Le space opéra doit mourir selon Kim Stanley Robinson est un article de Traqueur Stellaire publié sur son blog.

Extrait :
La mort de la science-fiction est un spectre macabre qu’auteurs et éditeurs du genre se complaisent à agiter depuis des décennies. Mais le malade refuse encore et toujours de mourir, même lorsque les coups de poignard lui transpercent le cœur. Si la fin de la SF fait encore les choux gras de certains éditorialistes littéraires francophones, la formule tourne aussi très bien chez nos voisins anglophones. Récemment, le magazine Scientific American se faisait ainsi fait l’écho d’une charge particulièrement violente de l’auteur de science-fiction Kim Stanley Robinson à l’encontre du space opéra :

« Beyond the solar system’ is too far away [...] It’s a joke and a waste of time to think about starships or inhabiting the galaxy. It’s a systemic lie that science fiction tells the world that the galaxy is within our reach. »

Robinson dit ça dans une période où l'a jamais aussi peu publié de space opera, et où la SF vend peu.
Mais je suis d'accord pour dire qu'une grande partie des space opera devrait être appelés science fantasy ou space fantasy. Mais ça n'empêche pas que c'est un style de SF que le grand public adore. Et en plus j'ai tendance à penser que la SF est plus qu'une littérature des sciences, une littérature de la philosophie, donc même si c'est irréaliste à partir du moment où cela permet de pousser les idées philosophiques dans leurs derniers retranchements ça peut donner des choses intéressantes.
En plus je ne crois pas que les dystopies extrêmement sombre qui sortent depuis quelques années donnent envie à beaucoup de s'intéresser à la SF en ces temps de crise. Il faudrait plutôt parler d'espoir il me semble et s'intéresser aux solutions plutôt qu'aux problèmes.

Fabien Lyraud a écrit : s'intéresser aux solutions plutôt qu'aux problèmes.

La formule ne me paraît pas juste: il faut signaler les problèmes et inclure dans l'étude du problème la recherche de solutions. Sinon il est certain que le même problème peut donner lieu à des présentations de solutions différentes, et donc que cela multipierait les possibilités de romans (même si la réussite ou l'échec dans le roman ne saurait servir de preuve de la validité ou de la non-validité de la méthode)....

Indibutablement, comme on dit chez les Babus.

Vieux débat entamé par Ballard et Silverberg.Le cinéma a contribué à la survie du space-opera.